LH en LP_certification intermediaire_bac pro 3 ans_BEP_Sujet ...

1924 : Les filles peuvent passer le baccalauréat et subissent le même examen
que ..... www.nsti.org/Nanotech2007/img/siliconvalley, consulté le 28 mars 2010.

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BEP secteur industriel et secteur tertiaire | |
|Sujet d'essai |Session 0000 |Durée : 1 h 30 |Coefficient : 3 |
|Exemple B | | | |
|Épreuve : HISTOIRE - GÉOGRAPHIE - ÉDUCATION CIVIQUE |
Ce sujet comporte cinq questions : deux en histoire, deux en géographie et
une en éducation civique. Les questions 1, 3 et 5 sont obligatoires. Les questions 2 et 4 portent sur les situations d'un sujet d'étude
d'histoire et de géographie. Pour chaque question, le candidat a le choix
entre trois possibilités. ( Question 1. Histoire - Sujet d'étude
Les femmes dans la société française de la Belle Époque à nos
jours.
( Question 2. Histoire - Situation au choix
- 1892, la grève de Carmaux et Jean Jaurès.
OU
- 1936, les occupations d'usine.
OU
- Être ouvrier à ...
( Question 3. Géographie - Sujet d'étude
Les dynamiques des périphéries.
( Question 4. Géographie - Situation au choix
- La mégalopole japonaise.
OU
- La Chine littorale.
OU
- La Californie.
( Question 5. Éducation civique
La constitution et l'exercice des pouvoirs.
Ce sujet comporte 10 pages numérotées de 1/10 à 10/10.
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HISTOIRE - Sujet d'étude : Les femmes dans la société française de la Belle
Époque à nos jours. Question 1. (4 points) - Reproduisez le tableau ci-dessous sur votre
copie. Identifiez et nommez les deux autres thèmes présents dans les
repères chronologiques. Classez les dates en fonction des trois thèmes.
|Thèmes |Scolarité et |à préciser |à préciser |
| |travail | | |
|Dates |1924, ... |1932, ... |1956, ... |
| |à compléter |à compléter |à compléter |
Document. Repères chronologiques. 1924 : Les filles peuvent passer le baccalauréat et subissent le même
examen que les garçons.
1932 : Jeanne Valbot interrompt des séances du Sénat en lançant des tracts
féministes et en s'enchaînant sur son siège. Elle demande un débat sur le
suffrage des femmes.
1936. Pour la première fois, trois femmes entrent dans un gouvernement,
celui de Léon Blum.
1944 : Les Françaises deviennent électrices et éligibles dans les mêmes
conditions que les hommes.
1956 : L'association la Maternité heureuse est créée. Son objectif est de
proposer la contraception en France et de faire modifier la loi de 1920 qui
l'interdit totalement.
1960 : Le Mouvement français pour le planning familial accueille les femmes
et les informe sur les méthodes contraceptives et la sexualité.
1967 : La loi Neuwirth est votée : elle organise la régulation des
naissances et autorise la vente de certains contraceptifs dont la pilule.
1972 : La loi instaurant l'égalité de rémunération entre les hommes et les
femmes est votée. Elle fonctionne sur le principe : « À travail égal,
salaire égal ».
1974 : Le parlement vote la loi qui autorise la gratuité et l'anonymat de
la contraception pour les mineures dans les centres de planification.
1974 : Simone Veil fait adopter une loi permettant l'interruption
volontaire de grossesse (IVG).
1975 : La loi Haby impose la mixité scolaire.
1995 : Un Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes est
créé. Placé auprès du Premier ministre, il observe les inégalités entre
hommes et femmes dans les domaines politique, économique et social.
2000 : La loi dite sur la « parité » favorise l'égal accès des femmes aux
fonctions électives. Page 2/10 HISTOIRE - Situations du sujet d'étude : Être ouvrier en France... (1830 -
1975).
Question 2. (4 points) - Le candidat a le choix entre trois situations
(pages 3 à 5). Première situation au choix :
1892, la grève de Carmaux et Jean Jaurès. Questions
2 a. D'après les documents 1 et 2, quels événements sont à l'origine de la
grève de Carmaux ?
2 b. Selon Jean Jaurès, quelles sont les conséquences politiques nationales
de la grève ?
2 c. Quel rôle a joué la grève de Carmaux dans la vie de Jean Jaurès ?
Document 1.
Après les élections municipales, le directeur me mit en demeure de
choisir entre mes fonctions de maire et d'ouvrier de la Compagnie. Il en
coûtait à la mine qu'un ouvrier sous ses ordres fût maire 1 et d'aller lui
tirer le chapeau quand les circonstances le voudraient. Je n'acceptai ni
l'un, ni l'autre et je répondis au directeur que lorsque j'aurais besoin de
prendre des journées pour remplir mes fonctions de maire, je ne
m'absenterais du travail qu'après avoir régulièrement demandé la
permission. 1. En mai 1892, Jean-Baptiste Calvignac, ouvrier et secrétaire général du
syndicat de la mine, a remporté les élections municipales et il est devenu
maire de Carmaux.
Mémoire de Jean-Baptiste Calvignac, in Rolande Trempé, Le Mouvement social, cité par la
Documentation photographique N°6005, 1973. Document 2.
La grève de Carmaux est terminée. On en peut maintenant marquer les
résultats. Ils sont grands, très grands et durables. Il y en a de deux
sortes : les uns, immédiats, les autres plus ou moins éloignés. (...) Il
est certain maintenant qu'aucune compagnie, aucune société industrielle
n'osera créer des difficultés aux ouvriers investis d'un mandat électif :
le suffrage universel s'est défendu trop énergiquement pour qu'on puisse
l'inquiéter de nouveau. Ainsi, dans toutes les agglomérations industrielles
d'abord, et bientôt de proche en proche, dans toutes les communes, les
salariés auront une part du pouvoir administratif ; il y aura là pour le
socialisme comme des forteresses locales, et de plus les travailleurs
auront là un point d'appui pour envoyer des représentants dans toutes les
assemblées, dans les conseils généraux, à la Chambre et au Sénat même.
(...) La victoire de 3 000 ouvriers permet d'affirmer que la solidarité des
millions de salariés qui peinent en France aura bientôt raison de toutes
les résistances.
Jean Jaurès, La Dépêche, 8 novembre 1892 Page 3/10
HISTOIRE - Situations du sujet d'étude : Être ouvrier en France... (1830 -
1975). OU
Deuxième situation au choix :
1936, les occupations d'usine. Questions
2 a. D'après les documents 1 et 2, qu'est-ce qui caractérise les grèves de
1936 : type de grève, ambiance... Justifiez votre réponse.
2 b. Qu'est-ce que le document 1 nous apprend sur les conditions
habituelles de travail dans cette usine ?
2 c. Dans quel contexte politique ces grèves se déroulent-elles ?
Document 1. Cette grève en elle-même est une joie. Une joie pure. Une joie sans
mélange. Oui, une joie. J'ai été voir les copains dans une usine où j'ai
travaillé il y a quelques mois. J'ai passé une heure ou deux avec eux. Joie
de pénétrer dans l'usine avec l'autorisation souriante de l'ouvrier qui
garde la porte. Joie de trouver tant de sourires, tant de paroles d'accueil
fraternel. Joie de parcourir librement ces ateliers où on était rivé sur sa
machine. Joie d'entendre, au lieu de fracas impitoyable des machines, de la
musique, de chants et des rires. On se promène parmi ces machines
auxquelles on a donné pendant tant et tant d'heures le meilleur de sa
substance vitale, et elles se taisent, elles ne coupent plus les doigts,
elles ne font plus mal. (...) Bien sûr, cette vie si dure recommencera dans
quelques jours. Mais on n'y pense pas. Enfin, pour la première fois et pour
toujours, il flottera autour de ces lourdes machines d'autres souvenirs que
le silence, la contrainte, la soumission. Des souvenirs qui mettront un peu
de fierté au c?ur, qui laisseront un peu de chaleur humaine sur tout ce
métal.
Simone Weill, Visite à un atelier parisien, La Révolution prolétarienne,
10 juin 1936. ?uvres complètes, Gallimard, 2002. Document 2. Bordeaux, 1936, grève aux chantiers navals.
Dans Michel Margairaz, Danielle Tartakowsky, L'avenir nous appartient,
Larousse, 2006.
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HISTOIRE - Situations du sujet d'étude : Être ouvrier en France... (1830 -
1975). OU Troisième situation au choix :
Être ouvrier à ... Questions
2 a. Quelles sont les conditions de travail dans lesquelles ce mineur a
exercé son métier ?
2 b. Ce mineur porte-t-il un regard positif ou négatif sur son métier ?
Justifiez votre réponse. Document. Témoignage d'un mineur de fond du Nord-Pas de Calais.
Le journaliste : Monsieur, vous êtes mineur depuis combien de temps ?
Le mineur : Depuis 18 ans.
J : A quel âge êtes-vous entré dans la mine ?
M : 14 ans.
J : Quel travail faites-vous ?
M : Chef d'équipe, adjoint aux surveillants.
J : Est-ce que vous préparez autre chose ?
M : Oui, je prépare l'école des cadres.
J : Ce sont des cours de promotion sociale ?
M : Ah oui.
J : Est-ce que cette position vous offre des avantages ?
M : Oui, nous avons des avantages ; les avantages de la maison, le charbon,
tout ça... pour nous c'est un avantage.
J : Vous travaillez au fond ou en sur