Mon rapport de stage - Xavier's Web CV

Ministère de l'Education Nationale Université Montpellier II - CNAM
DESS & Mastaire
Techniques Nouvelles en Informatique RAPPORT DE STAGE
effectué à Conceptronix Design Inc. (Québec) du 2 avril au 30 juin 2001
par ANDREANI Xavier
Directeur de stage Michel LAUZON Base de données
Réseau
Web
et
Développement
Introduction 4 Situons-nous 5
Le Québec 7
La Montérégie 9
Saint-Jean-sur-Richelieu 10
Conceptronix Design Inc. 11 I. Base de données 12 A. Numéroteur téléphonique 13
1. Le problème 14
2. La solution 14
B. Bases de données synchronisées 17
1. Le problème 18
2. La solution 18
C. Outlook Converter 19
1. Le problème 20
2. La solution 20
a) Principe 20
b) Etapes 21
i. Schema de convertion 21
ii. Importation 21
iii. Règles 22
iv. Exportation 23
3. Documentation 24 II. Réseau 32 A. Projet "firewall" 33
1. L'état initial 34
2. Le but recherché 35
3. L'installation 36
4. La configuration 37
a) Connexion ADSL 37
b) Cartes réseaux 37
c) Serveur DHCP 37
d) Proxy HTTP Squid 37
e) Proxy SOCKS 38
5. La sécurité 39
a) Les serveurs 39
b) Règles de routage 39
c) Tests de sécurite 39
6. Les scripts de config 64
a) Démon DHCP 64
b) Serveur de proxy HTTP 64
c) Serveur de proxy SOCKS 65
d) Script de boot (règles de routage) 65
e) Démon ppp (connexion) 67
7. Le résultat 69
B. Réorganisation des ressources informatique (approche ISO-9000) 70
1. L'état initial 71
2. La méthode 72
3. L'état final 75
C. Projet « serveur + web » 76
1) Architecture du réseau 77
2) Serveur Samba 79
2) Serveur web 82
a) Organisation 82
b) Serveur NFS 82
c) Serveur web Apache 82
3) Démon Automount 90
4) Adresse IP dynamique 91
5) Robustesse du réseau 93
5) Serveur de bases de données 94
D. Documentation 95 III. Programmation 102 A. Domotique 103
1) Modèle objet 104
2) Exemples 105
a) Régulateur de température 105
b) Lumière va-et-vient 106
c) Commandes multiples 107
B. iDémineur 108
1) Schéma de fonctionnement 109
2) Diagramme de classes 110
3) Interface 111
4) Intelligence artificielle 112
a) Les règles implémentées 112
i. Règles positives : déduction d'une mine 112
ii. Règles négatives : déduction d'une non-mine 113
b) L'arbre de recherche 113 Bibliographie 115
Conclusion 116 Introduction
Pourquoi un stage au Québec, me direz-vous? Au début du boom de
l'Internet en France ces dernières années, j'avais remarqué qu'une grande
majorité de pages web francophones étaient réalisées par des québécois.
Cela m'a laissé entendre que dans le cadre des technologies de
l'informatique, le Québec était très en avance sur la France, et que les
ordinateurs y sont beaucoup plus présents dans la vie quotidienne et dans
les familles et depuis bien plus longtemps, et après en avoir parlé avec de
nombreux québécois via Internet, j'ai eu envie d`y aller voir.
Un stage au Québec offre aussi l'avantage de travailler dans un pays
dynamique, épargné par la crise qui touche / touchait l'Europe ces
dernières années.
Et enfin, le Québec c'est l' "Amérique en français". Pour un premier
séjour dans un pays anglophone, je ne désirais pas rester "prisonnier" de
la langue anglaise, au cas où (histoire de quand même être certain de
manger à ma faim et de comprendre le travail qui me sera demandé), bref
l'occasion de s'ouvrir à une culture différente sans être limité par une
barrière linguistique.
Situons-nous
Je suis donc au Québec, province du Canada, 2ème plus grand
pays du monde. Plus précisément, je me situe dans la ville de Saint-Jean-sur-
Richelieu, dans la région de Montérégie juste au sud de la capitale
industrielle et économique : Montréal. Mon entreprise se situe dans la vieille ville, au bord de la
« rivière » le Richelieu (qui est bien plus large que ce que nous nous
appelons « fleuve » en France, mais c'est un détail... c'est exactement
l'inverse pour les « montagnes »...) dans l'ex-quartier industriel.
Le Québec
Le Québec, province du Canada, appartient au bloc des pays les plus
développés et les plus industrialisés au monde, classé au 17ème rang du
classement de l'OCDE. Il dispose d'une économie diversifiée,
technologiquement avancée, régie par les règles de la libre entreprise et
tournée vers l'extérieur. Le commerce interprovincial et les échanges avec
les Etats-Unis occupent une part prépondérante dans l'économie québécoise.
L'industrie québécoise, autrefois centrée sur l'exploitation et la
transformation première de ses ressources naturelles, tend actuellement à
s'orienter vers une économie à valeur ajoutée comme dans les domaine des
hautes technologies, tels l'informatique, l'aérospatiale et les
télécommunications.
Pour faire face à ces nouveaux défis, le Québec s'est doté d'une
politique volontariste de développement industriel, ayant pour but
d'identifier les secteurs d'avenir et de regrouper les décideurs afin de
développer une stratégie et des instruments de développement communs, de
promouvoir la coopération et les alliances stratégiques.
Aujourd'hui, la production de haute technologie représente 12,3% de
la production manufacturière totale du Québec, soit un peu plus qu'en
France. Dans les domaines de l'aérospatiale et des télécommunications, le
Québec réalise 60% du total des exportations canadiennes. Autrefois connue
pour ses ressources naturelles abondantes, la « Belle Province » abrite
maintenant de grandes industries modernes, tels Bombardier pour
l'aérospatiale, ou Softimage pour la matériel assisté par ordinateur,
rachetée par Microsoft.
Mais en fait, au-delà des grands groupes, ce sont les petites et
moyennes entreprises (PME) qui sont les plus nombreuses. Indispensables à
l'économie québécoise, elles sont responsables de l'essentiel de la
création d'emplois. Au Québec, 95% des manufactures sont des entreprises de
moins de 99 salariés. De 1980 à 1992, les PME ont crée plus de 300 000
emplois, pendant que les grandes entreprises de plus de 500 salariés
supprimaient 84 000 emplois. Il est fréquent de voir maintenant de grandes
entreprises préférant s'associer à de petites entreprises spécialisés dans
la sous-traitance d'un certain domaine plutôt que de recruter du personnel. Aujourd'hui, la France est un partenaire économique stratégique
pour le Québec : son 4ème pays d'origine des importations, et son 3ème
partenaire commercial après les Etats-Unis et l'Allemagne. C'est dans les
années 60 que la conjoncture était idéale pour un rapprochement entre la
France et le Québec. En effet au Québec, le gouvernement de Jean Lesage
entreprenait une vaste opération d'ouverture au monde, en particulier à la
Francophonie et à la France, afin de s'engager vers une société
technologiquement avancée. Ce fut la Révolution tranquille. Dans
l'hexagone, le général de Gaulle entendait restaurer le prestige de la
France à l'étranger. Des accords de coopération dans les domaines de la
culture et de l'éducation furent signés en 1965, et en 1967 lors de
l'exposition universelle de Montréal, le général de Gaulle s'écria « Vive
le Québec libre ! ». L'OFQJ, Office Franco-Québécois pour la Jeunesse, fut
alors fondé en 1968 et les échangent franco-québécois se sont alors
multipliés après un long sommeil. A ce jour, après plus de 30 ans
d'activité, plus de 90 000 jeunes ont traversé l'Atlantique dans les 2
sens.
Aujourd'hui, je suis fier de porter bien les couleurs et la culture de
mon pays, ainsi que de pouvoir témoigner du sérieux et de la qualité de
l'enseignement dispensé à l'Université Montpellier 2. La Montérégie
Je me situe donc dans la région de Montérégie sur la rive sud
de la capitale « économique », Montréal. C'est une région amorçant
actuellement un énorme « boom » économique. En effet, beaucoup de personnes
et d'entreprises cherchent à s'installer pas trop loin de la ville de
Montréal, devenue si importante et incontournable. L'endettement de tous
ces emménagements ayant eu lieu essentiellement il y a 3 ans commence à
s'amortir, et de nombreuses start-ups se créent. C'est donc une région
appelée à une forte croissance économique dans les prochaines années, avec
l'avantage de disposer de riches ressources naturelles, d'être à proximité
de Montréal et de disposer d'une grande voie de communication fluviale. Saint-Jean-sur-Richelieu