Cervicalgies - Free

On pousse sur les vertèbres d'arrière en avant, ciblée en rotation par une
pression latérale sur les épineuses (attention, toutes les épineuses ne sont pas ...

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Cervicalgies Définition : Douleur cervicale, d'origine commune (n'étant pas issue d'une
étiologie grave qui relève du diagnostic médical).
I - Bilan
Anamnèse
. Relaté sur la douleur (= subjectif). On pose principalement 4
questions au patient à propos de sa douleur :
o Où ? La douleur peut être :
. Localisée (située là ou il y a la lésion),
. Irradiée (située tout le long d'un trajet nerveux),
. Projetée (douleur reflétant une souffrance viscérale, suit
système nerveux parasympathique).
o Quand ? A quels moments de la journée ? On aura des douleurs :
. Mécaniques (se déclenchent à l'activité, augmentent le long
de la journée),
. Inflammatoire (se manifestent vers 3-4h du matin, cède
lentement au début du réveil puis disparaît milieu de
journée).
o Comment ? Quel en est la cause ? Origine traumatique, effort
trop important ?
o Combien ? On quantifiera la douleur à l'aide d'une échelle
visuelle analogique (EVA).
. Recherche d'antécédents : Traumatismes reconnus, épisodes algiques
connus...
. Des informations sur le patient comme sa profession et ses loisirs
influeront sur le déroulement du traitement. A-t-il déjà été chez un
kiné ?
. Des questionnaires sur la douleur existent, comme l'échelle
algofonctionnelle par exemple.
. Tableaux cliniques :
o Torticolis (contractures du SCOM) : Attitude cou en flexion et
inclinaison homolatérale. Douleur aigüe brutale, après effort,
position prolongée ou coup de froid.
o Cervicalgie chronique : Arthrose cervicale à installation
progressive. Douleur mécanique, amplitude cervicale rarement
limitée.
o NCB (névralgie cervico-brachiale) : Conflit disco-radiculaire
avec retentissement sur une ou plusieurs racine du plexus
bracchial. Douleurs intenses, forte, et irradiantes au membre
supérieur. Solution : chirurgie, pas trop de mobilisation
cervicale.
o Névralgie d'Arnold : Lésion entre C1 et C2. Céphalées (lésion
irritative des fibres postérieures du grand nerf occipital).
Douleurs en « hémi-casque » réveillées par un palper-rouler au
sourcil. Raideurs articulaires surtout en rotations.
o Cervicalgie de SADAM (syndrome algo - dystrophique de
l'articulation mandibulaire) : chronique sans discopathies
reconnues ni facteurs déclenchant particuliers, mais tendance à
un effacement cervical, donc trouble de la statique cervicale
associé à l'articulation temporo - maxillaire => difficulté à
ouvrir la bouche. Si problème de mastication, on oriente le
patient vers un orthodontiste. Bilan dynamique actif
On va évaluer la mobilité active du rachis cervical dans les
3 plans et repérer les éventuelles asymétries d'amplitudes,
mais on s'attachera surtout à repérer les mouvements
douloureux et les amplitudes articulaires auxquelles ils ont lieu.
Les résultats pourront être reportés sur une étoile de Maigne,
en plaçant 1 à 3 traits rouges représentant l'intensité de la douleur.
Un trait : douleur pendant le mouvement
Deux traits : douleur plus importante qui limite le mouvement
Trois traits : douleur insupportable sans mouvement
Mobilisation passive
Avant d'aborder l'étude de la mobilité passive de ce rachis cervical, on
effectue un Test de Klein consistant à mettre la tête du patient en
extension, en rotation controlatérale et inclinaison homolatérale pendant 1
minute, de manière à étirer l'artère basilaire controlatérale. Si à la fin
de ce test le patient présente des vertiges ou des troubles de la vision,
on peut suspecter une insuffisance vertebro-basilaire, contre-indication
majeure à la mobilisation.
[pic]
On va séparer le rachis cervical en rachis cervical haut (de C0 à C2) et
rachis cervical bas (de C3 à C7), qui n'auront pas les mêmes mouvements. On
place le patient en décubitus, coussin sous les genoux, tête en dehors de
la table pouvant reposer sur les genoux du MK. On veillera à ce qu'il soit
le plus décontracté possible.
Le principal intérêt de cette mobilisation passive est de pouvoir repérer
les amplitudes douloureuses et d'apprécier les fins de course. Ainsi, quand
on a une fin de course molle, on est plutôt face à une limitation
musculaire, tandis que si elle est dure, on sera plutôt devant une
limitation capsulo-ligamentaire ou articulaire. On peut ensuite mobiliser
la tête dans ses différents mouvements :
. Flexion/Extension : Pour mobiliser d'une façon globale, on amène le
menton en contact du thorax. Pour mobiliser seulement le rachis
cervical bas, on effectue une traction (diminue la mobilité du rachis
cervical haut) puis une flexion. Pour mobiliser seulement le rachis
cervical haut, on place une main sur l'occiput, l'autre sous le
menton, et on effectue des mouvements de « oui-oui ».
[pic]
. Inclinaisons : Pour mobiliser d'une façon globale, on amène l'oreille
du patient vers son épaule. Pour isoler certains étages du rachis
cervical bas, on effectue une man?uvre de barrette en plaçant une main
sur la face latérale de la tête, et l'autre main au niveau de
l'articulaire post de la vertèbre à bloquer. On effectue alors une
inclinaison du rachis sus-jacent.
. Rotations : Pour l'apprécier d'une manière globale, on amène
simplement la tête du patient en rotation en la maintenant avec chaque
main.
. Translation :
o Antérieure : On amène la tête en extension haute et flexion
basse (projection de la tête en avant)
o Postérieure : On amène la tête en flexion haute et extension
basse. Amplitudes normales :
| |Flexion/Exten|Rotatio|Inclinais|
| |sion |ns |ons |
|Cervical |C0-C1|15 à 20° | |~3° |
|Haut | | | | |
| |C1-C2| |20° | |
|Cervical Bas |100-110° |70° |40° |
|Global |130° |80-90° |45° |
Ces premiers éléments sur la mobilité globale du rachis cervical vont
pouvoir nous orienter et nous permettre de cibler notre bilan sur une zone
plus précise. On pourra donc mobiliser ce rachis d'une façon plus
analytique :
. C0-C1 : 2 mouvements flexion/extension
o Inflexion latérale associée à une rotation controlatérale >
translation
o 2 man?uvres pour évaluer :
. Flexion et extension haute : petit oui-oui, on s'assure de
la fin de course :
. Souple : musculaire
. Raide : articulaire
o Mouvement de translation droite-gauche : micro - mouvements :
Pas de mobilisation particulière, c'est surtout palpatoire.
Palpation des transverses de C1 pour voir si il y a une
prédominance d'une par rapport a l'autre ou une douleur. La
transverse la plus proéminente est du coté opposé à la
translation.
. C1-C2 : Pour la rotation, on place une main sur les transverses de C1,
l'autre sur l'épineuse de C2. On effectue des rotations à partir d'une
extension haute. Normalement, C2 ne doit pas bouger par rapport à C1,
sinon on en conclura une lésion de rotation de cet arthron.
[pic]
. Cervical bas :
o On effectue une traction et une flexion. Une douleur antérieure
vers le milieu du cou sera plutôt d'origine discale, tandis
qu'une douleur postérieure sera plutôt musculaire.
o En effectuant une extension basse associée à une inclinaison
latérale on aura une interrogation en convergence des
articulaires postérieures, pouvant provoquer une douleur
homolatérale traduisant un problème de celles-ci. Si la douleur
est du côté opposé à l'inclinaison, elle sera plutôt d'origine
musculaire.
[pic]
o En plaçant un doigt latéralement à l'épineuse de C7 et en
inclinant la tête du côté opposé, on doit pouvoir sentir
l'épineuse « pousser » contre le doigt, reflétant la rotation
homolatérale automatique associée à l'inclinaison. Palpation Procubitus (ou décubitus), de la superficie à la profondeur : . D'abord la peau : toutes souffrances des rameaux sensitifs a des
influences sur la peau, notamment son élasticité. On la quantifie
grâce au palper rouler à l'aide duquel on mesurera la souplesse
tégumentaire: o Rameaux cutanés C2-C3 : infiltrats niveau nuque et niveau
sourcils. o Rameau cutané C4 : infiltrats niveau fosse supra - épineuse. o Rameau cutané C5 : infiltrats niveau de la face latérale du
moignon de l'épaule. o Rameaux cutanés C5 - C6 : infiltrats niveau épicondyle latéral
du coude et face postéro-latérale du bras. o Rameaux cutanés C7 - C8 : infiltrats niveau face postéro-
interne de l'avant bras. . Ensuite les muscles : On recherche les contractures qui sont
hypertoniques, douloureuses et palpable sous forme de petites cordes
ou de nodules. Avec la palpation on va utiliser les contractions
statiques : muscles en allongement neutre. o Trapèze supérieur : Très superficiel, on le palpe tout au long
de son trajet. o Les splénius : En dessous du trapèze supérieur