Atelier ASm25 : « Des TP de maths au bac - Apmep

Atelier ASm25 : « Des T.P de maths au bac ? ... au dernier moment ) et que la
salle était, même s'il y avait quelques réticences, globalement ... pas deux mois
avant l'examen et que les élèves traitent entre cinq et dix T.P durant l'année. ... 7-
Un devoir à la maison dans les classes précédant la Terminale peut comporter
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|Atelier ASm25 : « Des T.P de maths au bac ? » | Après un bref rappel du contexte : idée des T.P proposée par
l'Inspection générale de mathématiques , envisagée favorablement par le
comité de novembre 2005, trois collègues de l'académie de Montpellier (
Robert Vidal, Frédéric Laroche et Marc Roux par ordre d'intervention ) ont
présenté des T.P informatiques qu'ils ont expérimentés avec des élèves de
T.S :
1- T.P sur la transformation complexe [pic]présenté avec un logiciel de
géométrie dynamique.
2- T.P sur la transformation complexe [pic]présenté avec un tableur.
3- T.P sur l'adéquation à une loi équirépartie présenté avec un tableur. A la suite de ces présentations et des indications des intervenants
sur l'expérimentation, un débat serein et fort constructif a eu lieu dont
nous allons essayer de mettre en avant les points importants. Il est à
noter que l'atelier était complet ( certaines personnes se sont rajoutées
au dernier moment ) et que la salle était, même s'il y avait quelques
réticences, globalement favorable à cette évolution de notre enseignement.
Il faut toutefois se garder de généraliser quoi que ce soit à partir de cet
échantillon qui n'est pas forcément représentatif de l'ensemble des
collègues. Voici quelques points évoqués à la fois par les animateurs de
l'atelier et les collègues du public :
( Je choisis l'ordre chronologique des interventions ce qui pourra
expliquer certaines redondances )
1- Il semblerait important, à titre transitoire, que la première année au
moins, les 50 sujets soient connus dès le début de l'année scolaire et
non pas deux mois avant l'examen et que les élèves traitent entre cinq
et dix T.P durant l'année.
2- Les buts visés devraient être précisés.
3- Il faut que les professeurs de Première puissent dès la rentrée 2007
préparer leurs élèves et que des documents leur soient fournis à cet
effet et qu'une formation soit mise en place. A terme, les T.P
informatiques devraient être pratiqués dès le Collège.
4- Coûts : Il existe des logiciels gratuits et même des possibilités de
travailler directement sur Internet sur certains sites.
5- Le B2i assure des compétences sur les tableurs mais rien sur les
logiciels de géométrie dynamique. Il devra évoluer pour qu'on reçoive
au lycée des élèves plus à l'aise en informatique.
6- L'utilisation de la salle informatique du lycée apporte un traitement
plus égalitaire que celui des calculatrices car les élèves ne
possèdent pas forcément la même calculatrice.
7- Un devoir à la maison dans les classes précédant la Terminale peut
comporter une partie faite sur calculatrice ou avec l'ordinateur. Les
élèves ne disposant pas d'un ordinateur chez eux doivent pouvoir y
accéder librement au C.D.I. Il n'est d'ailleurs pas évident que
l'usage de l'ordinateur à la maison soit un désavantage pour les
catégories sociales défavorisées, celui-ci étant de plus en plus
présent dans les foyers...
8- Ces T.P sont efficaces pour notre enseignement dans la mesure où ils
permettent de comprendre certaines notions mathématiques ( lieux
géométriques, points fixes, notions de statistique, etc. )
9- La familiarité avec les outils informatiques est importante pour les
études ultérieures.
10- Il sera important de préparer en amont les élèves à un certain nombre
de compétences informatiques ( Une collègue propose que les élèves
connaissent des formules telles que ENT(2*ALEA()) avec Excel ;
d'autres intervenants ne sont pas convaincus par cet argument.)
11- Il faudra définir les compétences informatiques exigibles à chaque
niveau.
12- Ces T.P vont provoquer une surcharge de travail pour les élèves et les
collègues si rien n'est fait en amont. Il faudrait certainement en
outre alléger les programmes pour intégrer cette pratique.
13- L'outil informatique est utile pour traiter des problèmes où « des
points bougent » et ceux qui font intervenir des itérations.
14- Il n'est pas toujours avantageux que les élèves manipulent. Le
professeur peut montrer certains résultats avec un vidéo-projecteur.
15- L'accumulation d'exercices de types différents (Q.C.M, R.O.C,
questions "ouvertes", T.P) risque de dissuader beaucoup de collègues
de prendre en charge une terminale S.
16- Il faudra développer toutes ces pratiques à tous les niveaux.
17- La préparation des T.P risque de favoriser les cours particuliers.
18- Les S-S.I, qui connaissent bien les logiciels grâce aux disciplines
techniques, font un même T.P deux fois plus vite que les S-S.V.T.
19- Les élèves ne savent pas toujours manipuler un tableur en T.S malgré
les programmes incitatifs depuis le Collège et certains "T.P" prévus
ont donc permis en une heure de conjecturer seulement.
20- Certains élèves "ne supportent pas l'ordinateur".
21- Un professeur a signalé qu'il faisait démarrer un cahier
d'informatique en Seconde ( à la place de celui de l'aide
individualisée ).
22- La question de l'exercice de base a été posée ( qu'est-ce que
c'est ?) ainsi que du modèle d'un plan d'étude de l'épreuve pratique
du bac : doit-il exister ?
23- Des enseignants se sont opposés au tout informatique. Et se sont
demandés ce qu'était une compétence en informatique et la redondance
avec le B2i (...parfois appelé C2i.) [ Cela montre qu'il faudra bien
affirmer que ce n'est pas une épreuve d'informatique mais un problème
de mathématique pour lequel l'informatique est une aide à la
résolution.]
24- Par la vidéo-projection, cela prend beaucoup moins de temps. Certains
se sont quand même posés la question de la nécessité de la
manipulation par l'élève : au bac, ce ne sera pas l'enseignant qui
travaillera ; et donc d'y consacrer du temps en Seconde et en Première
car en Terminale, ils peuvent ne pas disposer de temps suffisant.