DOC - 3.8 Mo - Lycée Honoré Romane

Le collège a été rétabli en 1604 et s'est ensuite durablement inscrit dans le
temps, ...... Devoirs communs en 4ème 3eme, 1ere, terminale, examens blancs ...
aide aux devoirs, soutien en maths, physique; Mini stage d'observation dès la ...

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[pic] SOMMAIRE
INTRODUCTION ...............................................................
..............................................................p3 ANALYSE
Un peu d'histoire
..............................................................................
........................................... p4
Quel
contexte ?..................................................................
..................................................p5
Indicateurs..................................................................
.....................................................................p8
Diagnostic et axes de
réponse.....................................................................
.................................p14 VISION SYNTHETIQUE DE LA CONCEPTION DU
PROJET..........................................................p15 MISE EN ?UVRE ET ORGANISATION AXE 1- Promouvoir une égalité des chances de réussite des parcours
scolaires.................. .p16
AXE 2- Mettre en ?uvre un projet éducatif impliquant
l'élève................................................p22
AXE 3- Créer du lien et
communiquer...................................................................
.................... p26 EVALUATION..................................................................
.................................................................p31 ANNEXES
INTRODUCTION Un projet est ce qui fait l'identité de l'établissement, au-delà
d'une prescription règlementaire. C'est un ensemble de choix correspondant
à un contexte spécifique. C'est une ambition, une direction, pour tous les
acteurs qui y consacrent leur énergie. Il ne saurait être conçu en dehors d'une pensée qui lui
préexiste, d'un passé et présent partagé. Il doit donc faire émerger,
prendre en compte et traduire cette pensée, pour répondre aux attentes des
acteurs, renforcer leur motivation, et les rendre heureux dans leur
activité professionnelle et étudiante. Une première partie de ce propos s'attachera ainsi à l'analyse du
contexte et diagnostic de notre organisation. Qui sommes-nous, quel est
notre passé et quel état des lieux du présent? Notre projet doit organiser et donner du sens à nos actions. Nous
doter d'un horizon, d'une finalité partagée. Comment construire
collectivement une vision qui nous rassemble ? Le sens ne s'impose pas mais
se débat. Quel avenir nous apparaît souhaitable ? Fruit de la réflexion collective, une deuxième partie précisera
cette vision, selon un choix d'axes stratégiques et leur déclinaison. La mise en ?uvre pourra alors être détaillée. Comment se traduit
notre ambition ? Il s'agit ici de l'articulation et adéquation, dans le
cadre règlementaire, de nos ressources, moyens et actions. La conviction à
partager est que l'établissement dispose de marges de man?uvre, et
qu'ensemble, nous pouvons apporter des améliorations conséquentes. Enfin, un protocole de progression et d'évaluation sera proposé dans
un cadre triennal. Il vérifiera la pertinence de nos actions, l'atteinte de
nos ambitions, aux fins de régulation et de promotion d'une « organisation
apprenante ». L'idée centrale demeurant, qu'il faut que chacun progresse
pour que l'établissement progresse.
ANALYSE Un peu d'histoire
Le Lycée Honoré Romane s'inscrit dans la longue histoire de
l'enseignement secondaire à Embrun. Celle-ci s'écoule en effet sur plus de
quatre siècles et répond dans ses fluctuations à l'histoire du pays et de
son système éducatif.
C'est à l'époque troublée des guerres de religions que s'est implanté à
Embrun un collège jésuite dès 1583. Aussi dans un premier temps celui-ci
n'a duré que jusqu'en 1585 lorsque Lesdiguières à la tête des troupes
protestantes chasse les Jésuites d'Embrun. Le collège a été rétabli en 1604
et s'est ensuite durablement inscrit dans le temps, jusqu'en 1763, date à
laquelle l'activité des Jésuites prend fin. Leurs établissements qui sont
le fer de lance de la contre-réforme et de la reconquête religieuse se
fondent sur l'enseignement des Humanités qui en constitue le socle, mais
n'oublient pas de donner une place importante aux sciences. Ils sont alors
novateurs par bien des aspects, conférant notamment une grande place au
théâtre comme pratique pédagogique. L'intérêt de la localisation à Embrun
est rappelé dans les lettres patentes de Henri IV comme de Louis XV. Le
collège rayonne alors en effet sur un large espace comprenant notamment le
Briançonnais et le Gapençais. La Révolution remet en cause le rôle d'Embrun tant sur le plan
religieux (suppression de l'archevêché, c'est l'évêque de Digne qui a
désormais un rôle décisif) qu'éducatif (c'est Gap qui est choisie pour
l'établissement d'une école centrale). Ce nouveau type d'institution ne
remporte pas un grand succès. L'école de Gap est de plus trop éloignée pour
les élèves du Briançonnais et de l'Embrunais.
La loi de 1802 qui crée les écoles secondaires et les lycées va
permettre l'installation d'une école secondaire à Embrun qui va vite
prendre le nom de collège communal. Après une brève période (1822-1830)
pendant laquelle il est réuni dans un collège mixte au petit séminaire le
collège communal reprend son indépendance. Il reste toutefois très
fortement concurrencé par le séminaire qui du fait de certaines exemptions
peut fournir un enseignement à moindres frais.
Le collège s'installe en 1890 dans de nouveaux locaux (actuel groupe
scolaire Cézanne) qu'il va partager avec les Ecoles Primaires Supérieures
qui préparent notamment aux écoles normales d'instituteurs. Dans un souci
d'unification du système secondaire cette voie sera fermée en 1946, les
jeunes se rendant alors dans les CEG ou les lycées. Pendant les années 1950 en attendant la construction du lycée
d'altitude le collège devient une annexe du Lycée d'altitude de Briançon.
Le projet de la construction d'un collège d'altitude à Embrun avait été
accepté par le conseil municipal en 1936 afin d'accueillir des jeunes à la
santé fragile qui pourraient bénéficier du climat de la ville. C'est dans
le cadre de la construction des lycées d'altitude que le programme est
relancé en 1949. La première rentrée dans le nouvel établissement
s'effectue en 1961. Il sera dirigé par Honoré Romane jusqu'en 1967.
Résistant, déporté à Buchenwald, il a été principal à la Flèche et à Bavay
mais également censeur-directeur du collège d'Embrun depuis 1951. Il s'est
considérablement investi dans la construction du nouveau lycée. Marqué par
la guerre et ses épreuves il a fait vivre l'esprit de la Résistance dans
ses aspects les plus nobles. Persuadé que la paix ne serait durable que si
on travaillait à affermir les liens entre les peuples il a particulièrement
insisté sur l'enseignement de l'allemand, étant un des premiers à demander
des assistants dans cette langue. Empreint des valeurs de solidarité et de
compréhension mutuelle, cherchant à lier études et convivialité il
encourage la formation en 1965 de l'un des premiers foyers socio-éducatif
dans un lycée d'enseignement général. C'est en référence à la fois à son action fondatrice et à sa
personnalité exceptionnelle que depuis 1988 le Lycée porte son nom.
Quel contexte ? Notre cité scolaire se compose du seul collège et lycée de la commune.
Elle possède un internat accueillant les élèves du lycée et BTS. Elle
s'inscrit dans un bassin de formation départemental de taille modeste
composé, pour l'enseignement public, de 14 collèges, 4 lycées
professionnels et 4 lycées. L'esprit de ce réseau d'établissements demeure
la complémentarité des formations.
Le recrutement des élèves du lycée se fait naturellement à partir des
élèves du collège d'Embrun, mais aussi du collège de Guillestre.
Du fait de l'association, collège et lycée, le temps de scolarité dans
l'établissement est de sept ans. Ceci est à la fois une opportunité et une
responsabilité, un facteur de continuité mais aussi de complexité.
Le contexte d'Embrun peut-être rapidement caractérisé par son
inscription dans un territoire alpin, une sensibilité forte à
l'environnement naturel, une vie scolaire sereine. Les élèves semblent
«bien dans leur peau » ainsi que dans leur espace territorial : commune et
département. De fait, il
est constaté une ambition modérée quant à la poursuite d'étude et
expatriation hors du département. |Population scolaire | | | | | |
|Effectifs d'élèves | | | | | |
|Effectifs d'élèves du 1er cycle |201| | | | |
| |1 | | | | |
|6EME |167| | | | |
|5EME |144| | | | |
|4EME GENERALE |123| | | | |
|3EME GENERALE |139| | | | |
|UNITE PEDAGOGIQUE D'INTEGRATION |5 | | | | |
|Total 1er cycle |578| | | | |
| | | | | | |
|Total des effectifs d'élèves |201| | | | |
| |1 | | | | |
|Total |578| | | | |
|Caractéristiques des élèves | | | | | |
|Pourcentage de filles - |50,| | | | |
|2011-2012 |0 | | | | |
|Distribution par PCS regroupées |Eta|Dépt|Aca |Fran| |
|- 2011-2012 |b | | |ce | |
|Cadres supérieurs et enseignants|22,|19,2|22,5|22,2| |
| |0 | | | | |
|Cadres moyens |8,8|12,4|12,3|12,7| |
|Employés, artisans, commerçants |39,|40,5|28,9|26,9| |
|et agriculteurs