temoignages - C'Est Mon Ecole A Moi Aussi
... aux arbitres, au superviseur Nico Angenon qui faisait passer les examens de
JA ... de Belleville prend la 3ème place devant Fabien Poncelet FAMAR Orléans.
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TEMOIGNAGES PANORAMA DES PROBLEMES RENCONTRES PAR LES FAMILLES Dans ce chapitre nous avons essayé de dresser un inventaire des problèmes
rencontrés concrètement par les familles, dans la vie de tous les jours et
nous dessinons au travers ceux-ci le réel fossé qui existe entre la réalité
et des chiffres officiels maquillés, erronés, des propos souvent mensongers
de la part des administrations et des instances officielles. Une réalité
niée par les acteurs même du handicap et de l'éducation nationale, niée par
nos dirigeants français.
Ces points seront illustrés par des témoignages de familles recueillis lors
d'un grand « Appel à témoins » lancé par l'association au mois de janvier
et qui a recueilli des centaines de témoignages, tous plus poignants les
uns que les autres et souvent très révoltants pour nous parents qui sommes
confrontés à ces difficultés quotidiennement.
APPEL A TEMOINS
NON A LA « CHARITE SCOLAIRE » !!!!! L'association « C'Est Mon Ecole A Moi Aussi ! », association pour la
défense des droits à la scolarisation des enfants porteurs de handicap ou
souffrant d'une maladie invalidante sur la région Nord Pas-de-Calais, lance
un grand appel à témoins concernant la prise en charge scolaire des enfants
handicapés dans notre région. Lors d'une réunion avec l'inspection académique et la maison départementale
des personnes handicapées du Nord, il nous a été honteusement affirmé :
- Qu'il n'y avait pas de problème de scolarisation concernant les
enfants handicapés, notamment qu'il n'y avait pas de manque de moyens,
que ceux-ci étaient systématiquement alloués en cas de demande,
- Qu'il n'y avait pas d'opposition du corps enseignant à l'intégration
des enfants handicapés dans leur classe, ou que cela reste très
marginal,
- Qu'il n'existe plus à l'heure actuelle de « pseudo scolarisation » à
temps réduit (1 ou 2 demi journées, voire 1 ou 2 heures par semaine)
qui ne soit pas de la seule volonté des parents,
- Qu'il n'existe aucun besoin de prévoir de façon anticipée les
intégrations scolaires.
Non tout ne va pas bien ! Non nos enfants n'ont pas, et ceci dès le départ, dès la maternelle, les
mêmes chances que les autres. Arrêtons de faire croire que des milliers d'enfants handicapés sont
scolarisés, alors qu'ils ne bénéficient que de scolarisations
« alibi », dans le seul but que nos institutions se félicitent de ces bons
chiffres, ne reflétant en rien la réalité. Offrons à nos enfants de vraies chances de réussite à l'école en leur
donnant de réelles conditions de scolarisation dès le départ et pas
l'aumône. Si vous êtes dans une de ces situations,
et que comme nous vous vous insurgez contre ces propos,
Aidez nous en envoyant vos témoignages à l'association,
pour démontrer à ces institutions la réalité des choses. Si vous n'êtes pas concernés directement par le sujet, merci de faire
circuler ce message et vous viendrez en aide à des enfants qui en ont
besoin.
Les scolarisations « alibi » à temps plus que partiel, source d'inégalité
et « autoroutes vers l'échec scolaire » :
Pour répondre à votre appel à témoin sur les difficultés d'intégration
scolaire en milieu ordinaire voici notre parcours du combattant réalisé sur
2006 pour intégrer Yoann en septembre 2006 en petite section de maternelle Yoann est porteur de trisomie 21 et présente une très grande laxissité
entraînant un retard de motricité important il vient de fêter ses 5 ans
dimanche et ne marche toujours pas seul il a besoin de la main d'un adulte
pour prendre confiance en lui. D'autre part il présente des troubles du
langage important et communique par pictogramme et signes il comprend
beaucoup de mots et de consignes mais lui ne peut retransmettre par le
langage. Par contre quand il maîtrise un mot il en abuse Devant son retard moteur j'ai suivi les conseils du CAMPS et j'ai décidé de
retarder son entrée à l'école à ses 4 ans et 9 mois donc en 2005
j'abandonne l'idée de le scolariser par contre en 2006 je décide de m'y
atteler retard moteur ou pas. 1ère équipe éducative en 03/2006 : 1er combat le CAMPS annonce verbalement
à l'autorité éducation nationale que ce projet est celui des parents pas le
leur et l'éducation nationale (inspectrice académique) propose une
intégration de 1h30 le lundi et vendredi matin avec une rentrée décalée
après les vacances de la Toussaint. Je suis ensuite reçu en commission CCPE ( 9 personnes en face) où
l'inspectrice ne m'écoute pas et maintien sa position arguant des propos du
CAMPS et m'annonce au bout de 15 minutes que le temps imparti au cas de
Yoann est terminé. Je refuse prétextant que l' école est un droit pour tous et que nos enfants
ont besoin de régularité pour se repérer dans le temps pour cela j'invoque
la loi de 02/2005 et saisit la maison du handicape ; je précise que la
directrice n'était pas contre l'intégration de Yoann mais elle devait
suivre les directives de son inspectrice académique. Nous sommes reçu avant la commission par 2 personnes siégeant en commission
à qui nous exposons notre projet de scolarisation : 2 heures tout les
matins et sans rentrée décalée et avec une AVS puisque Yoann ne se déplace
pas seul ou que sur les fesses ce qui dans un groupe de 25 enfants peut
être dangereux. De plus pour les apprentissages il a besoin de passer par
l'adulte avant de se lancer. La commission MDPH se réunit : 18 personnes en face et un président de
commission qui est un ancien inspecteur académique en retraite et qui
penche bien sûr pour la proposition de l'éducation national puisque de
depuis toujours il pratique ainsi et que cela marche pourquoi changer les
habitudes. Bien sur il s'appuie aussi sur la position du CAMPS. Pour les
autres représentants en dehors de ceux qui nous avaient reçu avant il n'y a
aucune intervention ils semblent absents. Nous ressortons complètement abattus et coup de théâtre le soir, la
personne qui nous avait reçu précédemment nous appelle en nous indiquant
que la commission est partagé entre notre projet et le choix de
l'inspectrice et elle nous demande de statuer : donc nous lui demandons
d'imposer notre proposition. Yoann est donc rentré à l'école le 14 septembre tout les jours de 8h30 à
10h30 par contre son AVS n'était là que de 8h30 à 10h00 car l'éducation
nationale l'envoyait ensuite dans une autre école pour s'occuper ¾ d'heures
d'un autre enfant.
Voici le dure parcourt du combattant d'une maman et d'un papa du Val de
Marne en région parisienne Isabelle Q. Bonjour, je souhaite vous apportez mon témoignage sur la scolarisation
de mon fils. Lucas a 5 ans et a une encéphalopathie sans cause connue. En
2005, j'ai fait les démarches pour qu'il entre en petite section dans notre
maternelle de secteur. Après de multiples réunions, on nous a accordé 1h le
samedi matin. Lucas y est allé 5 fois entre octobre et novembre 2005. Une
bonne dizaine d'intervenants est allé observer son manque total d'autonomie
car pas de personne accompagnante efficace. Le projet a été suspendu en
attendant le recrutement d'une EVS. Ce fut chose faite aux vacances de
Pâques de 2006. On nous accordait 2h deux fois par semaine, cette personne
devant se partager sur 4 enfants handicapés... Nous avons décliné cette
proposition car Lucas allaient 3 demi-journées complètes par semaine en
halte-garderie avec une accompagnatrice très compétente. Le fait est que le
nom de notre fils est resté sur les listes de l'école, faisant partie de
l'effectif, sans qu'il n'y mette les pieds...
En juin, j'ai trouvé une école privée qui a accepté de scolariser Lucas
tous les matins en petite section avec son accompagnatrice. Nouveau coup de
théâtre en janvier 2007 : lors d'une CDAPH nous apprenons que notre
scolarisation est hors-la-loi car l'accompagnatrice n'est pas une AVS
éducation nationale. Nous obtenons la notification pour avoir une AVS et
notre situation est tolérée jusqu'en juin. Pour septembre 2007, nous
n'avons à ce jour aucune garantie... Béatrice J.
Bonjour, Je vous témoigne mon anxiété par apport à "l'intégration scolaire" de mon
tout petit.
Je suis la maman de trois enfants, dont un atteint d'autisme qui aurait dû
rentrer à l'école en 2006 en petite section. Vu le handicap et le manque
d'auxiliaire de vie scolaire, je n'étais pas optimiste...
Pour cette rentrée 2007, je me lance dans les démarches administratives.On
m'a proposé que deux demi-journées par semaine maxi. J'attends une réponse
avec impatience...
Je pense être au début d'un long combat! Salutations. Madame M. Sophie
84000 AVIGNON Bonjour, J'ai une enfant âgée de 8 ans et autiste nous habitons Saint-Raphaël dans
le Var.
Elle a toujours été scolarisée en parallèle de l'hôpital de jour mais à la
convenance de l'éducation nationale bien sur!
En maternelle ce fut tout et n'importe quoi (2 jours /semaine à l'école et
2 jours en hôpital de jour).
La 1 ère année les matins uniquement 2 jours /semaine avec un refus
catégorique de l'école d'avoir une AVS dans la classe.
La 2 ème année grâce à la maîtresse une AVS avec elle les 2 jours admise à
l'ecole.
La 3 ème année aucune maîtresse ne voulait d'elle dans sa classe c'est donc
la directrice qui se dévoua à la prendre dans sa classe mais qui réduit
très rapidement le temps d'accueil d'une demi journée.
Inès finit donc son cycle de maternelle avec 1 journée d'intégration
scolaire et une orientation vers un IME pour l'année prochaine.
Ce que je refuse et demande une CLIS en parallèle de l'hôpital de jour.
L'inspecteur refuse catégoriquement et entérine ainsi en commission de CCPE
ma demande.
Oui et le meilleur resté à venir, mais ça nous l'ignorions.
Ce qui faut