Gulf Stream : le 'chauffage' de l?Atlantique Nord - La Terre du Futur
La glace qui ne fond jamais, même lors des plus fortes chaleurs de l'été, est ......
de lumière dessus pourquoi ces changements de l'océan interviennent et nous
aider à ... Zat pour l'info, voilà qui apporte un élément de plus aux dires de XIII qui
.... glaciaires sont en fait arpentés par des variations orbitales, » de Huybers dit.
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Zephire Posté le: 17 Déc 2004, 12:11 Sujet du message: Arrêt du courant Atlantique Nord : demain, une glaciation ! Plus de 8000 ans en arrière. La Terre sort à peine d?une longue aire
glaciaire quand la voici confrontée à un véritable cataclysme ! Le climat
de l?Atlantique Nord est complètement bouleversé et un grand froid
s?installe sur cette partie du globe? Ce scénario glacial, révélé par les
prélèvements d?un chercheur de Chicago, est-il à craindre dans le futur ? Torbjörn Törnqvist est spécialisé en sciences de la terre à l?Université de
Chicago en Illinois. C?est en analysant des prélèvements de tourbe
(datation des dépôts au radiocarbone/évaluation de la tolérance végétale au
sel) réalisés dans les marécages du delta du Mississipi en Louisiane pour
une étude sur les modifications du niveau de la mer dans le Golf du Mexique
qu?il a enfin la preuve de l?apparition brutale d?une montée des eaux il y
a 8200 ans ! Un phénomène que de nombreux géologues et climatologues
s?accordaient à imaginer sans en avoir de preuves tangibles jusqu?à
présent. « Certains soutiendraient qu?il s?agit du changement de climat le
plus dramatique de ces 10 000 dernières années ! » s?exclame même le
chercheur?
Gulf Stream : le 'chauffage' de l?Atlantique Nord Petit rappel auparavant sur l?état actuel du climat dans la partie
atlantique de l?hémisphère nord. Le Gulf Stream est un courant constamment
présent en Atlantique Nord. C?est à lui que nous devons la persistance de
climats plutôt chauds sur la côte Est des Etats-Unis, et tempérés en Europe
de l?Ouest. En effet, il appartient à un courant de taille supérieur qui
prend naissance dans les eaux chaudes du golfe du Mexique, puis passe entre
Cuba et la pointe de Floride (sa température est comprise entre 30 et 35°C
dans cette zone). Il remonte ensuite vers le nord, et prend cap vers l?ouest. Il traverse
l?Atlantique où il se refroidit (25°C). Se rapprochant de l'Europe, il se
sépare en deux : une partie va au nord en direction de l'Islande, et
l'autre au sud vers l'archipel des Açores. Mais toutes deux, à forte
salinité, s?enfoncent plus encore dans l?océan et sont bien plus fraîches
(2°C), c?est là que se termine le travail du Gulf Stream, et de son
influence bénéfique sur le climat de l?Atlantique Nord? C?était donc il y a 8200 ans : la planète quitte son dernier âge de glace.
Les températures remontent et les calottes de glace aux pôles commencent à
fondre. Mais c?est surtout un réservoir colossal, le Lac Agassiz, dont
l?eau douce semble avoir creuser dans la baie d?Hudson (pourtant véritable
barrage de glace) qui est suspecté d?avoir engendré un flux d'eau
gigantesque. Ainsi, en à peine quelques mois, celui-ci s?engouffre dans le
courant salé atlantique nord? Le niveau des mers monte. Eaux douces et salées se mélangent, modifiant la
densité générale : le Gulf Stream est totalement perturbé et ne parvient
plus à réchauffer le climat de part et d?autre de l?Atlantique Nord? Les
régions sur lesquelles est sensé veiller le Gulf Stream sont soudain
plongées dans un froid profond et durable. Quel changement climatique
brutal ! Il faudra certainement plus d?un siècle pour que l?équilibre eau
douce/eau salée se rétablisse, que les courants océaniques s?ajustent et
que les températures reviennent à la normale?
Notre futur ? Torbjörn Törnqvist publie son étude ce mois-ci dans la revue en ligne
Geophysical Research Letters. Il explique l?importance de bien comprendre
ce phénomène passé : « si nous pouvons mesurer l?augmentation du niveau de
la mer il y a 8200 ans, nous pourrons être capable de convertir ceci en une
quantité mesurable d?eau douce. Avec nos premières données, nous savons
maintenant que l?augmentation du niveau de la mer était probablement
inférieure à 1.2 mètre, un chiffre inférieur à plusieurs estimations
publiées auparavant. » Jean-Marc Jancovici, célèbre ingénieur conseil indépendant spécialisé sur
les questions de climatologie, avait abordé la question d?un éventuel
refroidissement brutal en Atlantique Nord sur la planète en plein
réchauffement climatique, le 3 mai dernier, lors d?un discours qui
précédait la présentation du film « Le Jour d'Après » face à la presse. «
Un tel refroidissement brutal de l'ensemble de l'Atlantique Nord pourrait
survenir si le Gulf Stream s'arrêtait à l'avenir, comme il l'a déjà fait à
plusieurs reprises au cours des 100 000 dernières années, pour des raisons
désormais relativement bien connues » expliquait-il, précisant que « par
brutal il faut comprendre ?en quelques décennies? » Pour Torbjörn Törnqvist, notre avenir dépend de la compréhension que nous
pouvons avoir de ce genre de phénomène, et donc de notre anticipation : «
les climatologues ont un besoin urgent de ce genre d?information pour
réaliser leurs modèles climatiques dans le but de comprendre les conditions
qui peuvent produire un changement climatique si brusque ». Et Jean-Marc
Jancovici de nous rappeler à juste titre? « ce que peut néanmoins dire la
science, c'est que tant que nous émettrons des quantités croissantes de gaz
à effet de serre, le risque qu'un tel arrêt du Gulf Stream se produise,
d'ici quelques décennies à quelques siècles, augmentera avec le temps... »
Source : http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news4950.php
Mitch Posté le: 17 Déc 2004, 12:33 Sujet du message:
Si le Gulf-Stream s'arrête ou ralenti fortement et si l'on en croit ce qui
est dit, le continent nord européen serait le plus « touché » - ( avec un
froid spéctaculaire ) - le nord est canadien et americain aussi, et il y
aurait d'eventuelles repercussions sur le nord asiatique. Il se pourrait ainsi que nous ayons des hivers particulièrement froid et
longs, et des periodes estivales très courtes, mais : . sans gulf stream, on peut s'attendre à des masses anticycloniques
stagnantes sur l'atlantique nord
. des remontées chaudes poussées par le jet stream, notamment l'été, nous
apportant ainsi de courtes periodes estivales, mais au combien chaudes et
seches.. un peu comme l'été 2003
Le temps que nous avons ces derniers temps ( été 2004, chaud au sud, frais
au nord + grosses différences thermiques aux extremes ) est peut-etre aussi
une indication, sachant que le gulf stream a deja perdu beaucoup de sa
« force »... Reste à savoir quand l'assiète » basculera. Il semblerait que le petit age glaciaire du moyen-age fut la cause d'un
rechauffement qui se serait produit notamment dans les années ... 1100 à
1300 apres JC. La cause serait une variation solaire qui aurait permit la
fonte de glaces polaires, etc... entrainant un essouflement du gulf-stream
pendant près de 550 ans. Complément sur ma page: http://pageperso.aol.fr/mitchglaciers/Gulf-stream.html
ufoman Posté le: 17 Déc 2004, 13:10 Sujet du message:
si sa arrive il faut aller vers le sud .
Fred Posté le: 17 Déc 2004, 13:21 Sujet du message:
Zephire,
que de confirmations, que de confirmations.
Mitch Posté le: 17 Déc 2004, 13:25 Sujet du message:
ufoman, pas trop au Sud, attention à ne pas te retrouver en Antartique.
fifi321fth Posté le: 17 Déc 2004, 18:28 Sujet du message:
Salut le temps nous le confirmera, de plus en plus de personnes hauts-placés
disent que l'arrêt est inévitable : hérvé le Treut, sir david king (qui a
maintenant un mandat de silence sur le sujet ...), Broeker (je crois) et
plain d'autres
Fred Posté le: 19 Déc 2004, 22:21 Sujet du message:
Voici un article qui démonytre clairement que nous sommes en train de vivre
un changement de climat. Dans cet article, ils oublient que l'Arctique
influe sur le gulf stream également qui lui même influe sur le climat. Citation: Le satellite ICESat a été lancé l'an dernier pour étudier en particulier,
l'épaisseur de la couche de glace dans l'Arctique et l'Antarctique. Grâce aux observations réalisées avec ce satellite, la Nasa a constaté que
« l'Arctique a perdu environ 10% de sa couche de glace permanente tous les
dix ans depuis 1980. L'étendue de la couche de glace de l'Arctique qui
reste gelée toute l'année a atteint les niveaux les plus bas en 2002 et
2003 », selon Josefino Comiso, chercheur à l'agence spatiale américaine. La couche de glace s'épaissit en hiver et fond en partie quand le soleil
revient au printemps et à l'été. La glace qui ne fond jamais, même lors des
plus fortes chaleurs de l'été, est appelée la couche de glace permanente. « Cela se passe en ce moment. Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre
longtemps pour trouver des solutions technologiques », a déclaré David
Rind, de l'institut d'études spatiales Goddard de la Nasa à New York, lors
d'une conférence de presse à Washington. Les océans et les terres environnantes dans la région arctique se sont
réchauffés de 2 degrés Fahrenheit (environ 1 degré Celsius) au cours de la
dernière décennie, a constaté le chercheur. La fonte de la couche de glace permanente dans l'océan Arctique se
transforme alors en cercle vicieux. L'océan en pleine eau absorbe davantage
l'énergie du soleil que la glace, qui a un pouvoir réfléchissant, ce qui
entraîne le réchauffement de l'eau, qui provoque la fonte des glaces, qui
entraîne l'agrandissement de l'océan en pleine eau, selon M. Comiso. Ce réchauffement de l'océan Arctique a eu récemment des conséquences
spectaculaires. En septembre, des chercheurs américains et canadiens ont
annoncé que la plus importante plate-forme glaciaire de la région arctique,
vieille de plus de 3.000 ans, s'était rompue entre 2000 et 2002, une
conséquence selon eux du réchauffement climatique à long terme. « Des petits changements concernant la glace pourraient avoir de grandes
conséquences sur le cycle de l'eau et finalement sur le climat », selon la
Nasa. Les changements dans l'océan Arctique peuvent ainsi affecter : les courants océaniques, entraînant des modifications dans la répartition
des poissons
les courants atmosphériques, avec des effets sur les précipitations
l'augmentation du