2. L'Etat Général du Secteur - Documents & rapports - Banque ...
Annexe 5 Etudes et documents consultés 111 ...... L'examen des rapports
trimestriels de l'ONEP et des procès verbaux des campagnes ...... S.M.B. Lahcen.
3.0.
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Côte d'Ivoire Secteur de l'Energie
Améliorer la gouvernance et l'efficience dans les sous- secteurs du
pétrole, du gaz et de l'électricité Banque mondiale
Août 2011 | | |
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|Un rapport de base pour l'étude : | |
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|Un Agenda pour la Croissance Basée | |
|sur les Exportations et les | |
|Ressources Naturelles | |
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|Document de la Banque mondiale | | Table des Matières Avant Propos iii
Résumé Exécutif iv
1. Introduction 1
2. L'Etat Général du Secteur 2
2.1 Le pétrole brut 2
2.2 Le raffinage et la distribution. 3
2.3 Le gaz naturel 5
2.4 L'électricité 8
3. Le Programme de Réforme 11
4. Les Entreprises nationales: Outils de la Politique sectorielle
15
4.1 La Société Nationale d'Opérations Pétrolières de la Côte d'Ivoire ou
PETROCI 16
4.2 Les Compagnies Ivoiriennes d'Electricité (CIE), l'ANARE, la SOGEPE et
la SOPIE 21
4.3 Les Sociétés Ivoiriennes de Raffinage (SIR), la SMB et la GESTOCI.
25
5. Les Energies renouvelables, Biomasse, Solaire et Eolien. 30
6. Conclusions et Recommandations 31
Annexe 1: Pétrole 35
Annexe 2: Gaz 36
Avant Propos
1. Ce rapport fait partie de la documentation préparée pour l'étude
globale intitulée « Un Agenda pour la Croissance Basé sur les Exportations
et les Ressources Naturelles ». Cette étude plus étendue sur les sources de
croissance a été demandée par le Ministre de l'Économie et des Finances,
afin d'aider les autorités à relancer l'économie ivoirienne après 10 ans de
crise. Un atelier sera organisé pour discuter l'étude globale, mais il est
aussi prévu d'organiser des ateliers sectoriels pour approfondir la
discussion entre tous les parties prenantes, en se servant là, des rapports
sectoriels de base.
2. Ce rapport sur l'énergie, bien que destiné aux spécialistes du
secteur des hydrocarbures et de l'énergie, s'adresse aussi aux décideurs
politiques, à savoir le Gouvernement et le Parlement, ainsi que la Société
Civile. A ces fins et bien que devant souvent utiliser le vocabulaire
complexe, l'étude a délibérément été rédigée dans un langage qui rend les
problèmes sectoriels et les propositions de politiques qui leurs sont
associées, accessibles au plus grand nombre de lecteurs. Le rapport
s'efforcera de démontrer les forces et les faiblesses du secteur, tout en
proposant des solutions, simples en apparence mais souvent complexes à
exécuter. Etant donné le vaste spectre de problèmes et de solutions auquel
s'adresse ce rapport, l'auteur espère de ses lecteurs une revue critique
certes, mais réaliste et prospective par sa contribution tant dans la forme
que dans le fond, qui servira de cadre au débat élargi qui succèdera à
cette proposition. Le rapport a l'ambition de contribuer à l'ouverture
d'une discussion saine et constructive, entre la société Ivoirienne et ses
autorités, en suggérant les pistes de développement à ouvrir et les
gisements de productivité à mettre en ?uvre, dans le cadre de la relance
économique. Cette relance nécessitera une nouvelle forme de bonne
collaboration entre le secteur public et le secteur privé, sous les
auspices et l'arbitrage des Autorités. L'intention de la Banque Mondiale
est de servir d'initiateur à ce débat, et si nécessaire, d'y apporter sa
contribution. Ce qui importera en fin de parcours, est que la discussion
aboutisse aux grandes lignes d'un programme de développement auquel adhère
et que supporte la majorité des intervenants, et dont le bénéficiaire
ultime devra être le peuple Ivoirien dans son ensemble.
3. Ce rapport a été préparé par Mourad Belguedj, consultant à la
Division Politique, Pétrole, Gaz et Mines de la Banque mondiale, sous la
direction de Philip English, économiste en chef à la Banque mondiale pour
la Côte d'Ivoire. Nous voulons remercier les autorités pour leur excellente
collaboration et le Département pour le Développement International du
Gouvernement de l'Angleterre pour leur financement. Résumé Exécutif
4. Le secteur de l'énergie a été une des plus importantes sources de
croissance durant les dix dernières années. La production de pétrole a
quadruplé entre 2002 et 2009, avec la mise en production du champ en eaux
profondes de Baobab, pour atteindre 70 000 barils par jour. Avec le
quadruplement du prix moyen du pétrole également pendant cette période, il
en est résulté une augmentation substantielle des revenus d'exportation
avec une augmentation plus faible mais tout de même importante des revenus
de l'Etat. Les exportations de brut sont passées de 91 millions de dollars
en 2002 à 1100 millions de dollars en 2009, avec une pointe de 1500
millions en 2008. Les impôts et taxes, dividendes et autres revenus ont
représenté 14% des recettes de l'Etat, mais sont retombés à 5% l'année
suivante.
5. La Côte d'Ivoire est un producteur et un exportateur important de
produits pétroliers. Sa raffinerie (de la Société Ivoirienne de Raffinage
SIR) est l'entreprise industrielle la plus importante du pays mais
également de toute l'UEMOA. Ses ventes ont totalisé près de 2,8 milliards
de dollars en 2010 et elle est considérée comme l'une des plus performantes
de l'Afrique sub-saharienne. Elle exporte plus de la moitié de sa
production vers les pays voisins y compris le Nigéria, ainsi que vers les
Etats Unis. La valeur des exportations des produits raffinés a beaucoup
augmenté entre 2000 et 2009, suivant les prix mondiaux, et la production a
quelque peu accru grâce à des gains de productivité. La raffinerie avait
été construite avant que le pétrole ne soit découvert en Côte d'Ivoire, et
elle a été conçue pour traiter les bruts légers disponibles au Nigéria. La
valeur ajoutée des produits raffinés est limitée au rendement des
opérations de raffinage, et de ce fait, le coût du brut importé doit être
déduit de la valeur des produits exportés, pour avoir une idée précise des
revenus nets d'exportation. En tenant compte de la valeur du brut et des
produits raffinés, les exportations ont généré un revenu net de 900
millions de dollars en 2010. Commerce en pétrole brut et raffiné
(million de dollars EU)
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6. La Côte d'Ivoire est l'un des rares pays africains à utiliser
abondamment son gaz naturel. Le pays produit du gaz associé à la production
pétrolière et à partir de gisement proprement gaziers. La production
gazière a quelque peu augmenté lors de la mise en opération du champ de
Baobab, et bien que le gaz ne soit pas exporté, il joue un rôle majeur dans
la production d'électricité et sert à alimenter le secteur industriel.
Toutes les centrales thermiques utilisent maintenant le gaz naturel et la
plupart des entreprises industrielles ont été converties du fuel et du
diesel au gaz naturel. Ceci devrait constituer un avantage certain pour
l'économie Ivoirienne car l'énergie issue du gaz est plus efficace que
celle du pétrole dans ces secteurs, sa production est moins coûteuse,
modulable et plus facile à accroître, tout en étant moins nocive pour
l'environnement. Cela dépend cependant de la garantie de disponibilité et
de proximité du gaz, car il est très coûteux à importer, autrement que par
gazoduc.
7. L'électricité est l'autre composant majeur du secteur de l'énergie
Ivoirien. Traditionnellement, le pays a été un exportateur important
d'électricité vers le Ghana, le Burkina Faso, le Togo et le Bénin. A
l'origine, il s'agissait surtout de l'excédent de la capacité hydraulique
mais depuis les années 90, la capacité thermique a commencé à jouer un rôle
de plus en plus important et représente maintenant, plus de la moitié du
parc et les deux tiers de l'énergie produite. Les revenus d'exportations
d'électricité se situaient autour de 100 millions de dollars en 2002, mais
sont tombés à 32 millions en 2009, en raison de l'augmentation de la
demande intérieure, mais aussi à cause du manque d'investissements dans
l'entretien ou dans de nouvelles unités de production. En fait, en début
2010, le pays a connu ses premiers grands délestages tournan