Ministère de l Economie, des Finances et de l Industrie

6.1.1.13 Les WAN (Wide Area Network) radio: la norme 802.11 ("WiFi") et
Bluetooth 3 ...... Media Finder http://image.altavista.com ou www.compaq.com/
speechbot ...... il est rare que l'internaute aille bien au-delà dans l'examen des
réponses.

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Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie
Ministère délégué
à l'Industrie
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mirages et opportunités ?
Pour un plan d'action
Contribution à l'analyse de l'économie de l'Internet
Rapport de la Mission conduite par
Jean-Michel YOLIN, Ingénieur Général des Mines
avec
Jean-Claude Merlin, Ingénieur Général des Télécommunications
Christian Scherer Ingénieur Général des Mines
Grégoire Postel-Vinay Ingénieur en Chef des Mines
Mise à jour 1er janvier 2003 Préambule.
Ce rapport 2003 est la septième édition depuis la première demande du
Ministre, en 1997 nous chargeant
d'examiner de quelle façon Internet pouvait participer à la compétitivité
de nos entreprises
de contribuer à la réflexion sur les actions à conduire notamment au profit
des PME.
L'année 2002, amplifiant le mouvement amorcé en 2001 a été l'année des
paradoxes avec une divergence totale entre le "monde réel" et le "monde
financier" :
. Une croissance très forte des usages tant pour les particuliers que pour
les entreprises:
. Un effondrement boursier des entreprises du secteur lié aux télécom et au
commerce électronique qui paient les excès des 2 années précédentes:
excès de la spéculation, excès de certains investissements, excès des
acquisitions
La nouvelle économie poursuit son développement rapide mais loin des feux
de la rampe : c'est au c?ur des entreprises qu'elle apporte ses mutations
Il apparaît aujourd'hui clairement qu'Internet ce n'est ni du contenu, ni
du contenant (ce n'est ni un "média" ni des télécom et encore moins une
synergie entre ces deux métiers profondément différents), ni pour
l'essentiel de la technologie, ni de la communication, ni de l'information
(dans NTIC, seul N est à conserver!), que les sites web et le commerce
électronique ne sont qu'une infime partie du problème, qu'Internet, outil
extrêmement puissant et qui fera la différence dans la compétition n'est
pas pour autant un "gri-gri" qui dispenserait d'avoir un vrai métier avec
des vrais produits ou services, avec des vrais clients et un vrai compte
d'exploitation
Internet est un outil de réseau, l'outil des transactions qui transmet
des instructions opérationnelles autant que des informations. Il change en
profondeur l'organisation des entreprises et permet des gains considérables
en écrasant les coûts: couts administratifs permettant un redéploiement du
personnel vers les clients, coûts d'achat, coûts de formation, coût du SAV
et augmentation de son efficacité, en limitant les stocks et en cours et
donc les besoins de capitaux pour opérer une entreprise, en réduisant temps
et coût de conception d'un nouveau produit, en donnant les moyens d'un
suivi logistique performant et en assurant aux "nomades" une connection à
ce réseau aussi efficace qu'aux sédentaires
C'est un outil de compétivité de flexibilité et de réactivité: c'est en
fait le nouveau système nerveux de nos entreprises: son appropriation n'est
ni un problème technique, ni financier, mais culturel (organisation autour
de la satisfaction du client) et organisationnel (accent sur un
fonctionnement en réseau autour de projets avec un déplacement fort des
mécanismes de pouvoir)
C'est aussi un outil de modernisation des administrations, leur
permettant d'être plus efficaces, d'avoir des guichets électroniques
disponibles en permanence, générant moins de frais pour les administrés
grace à des procédures en ligne et à visage plus humain, les tâches "de
bureau" étant automatisée les fonctionnaires devraient pouvoir être
davantage disponibles pour leurs concitoyens
Internet, loin de "déhumaniser" réduit toutes les tâches automatisabes
dans le cadre de process (comptabilité, approvisionnement, organisation de
la production, suivi client, archivage, suivi qualité,...) et permet à
l'inverse de redéployer le personnel vers de fonctions d'écoute client, de
développement de partenariats, d'innovation, de conduite de projet
Internet entraine également une mutation profonde de l'organisation du
tissu industriel: réduisant les couts et les délais des transactions
interentreprises (production ou conception d'un produit nouveau) permettant
l'indispensable traçabilité exigée des processus qualité, il conduit les
entreprises à se spécialiser sur leur c?ur de metier et à se configurer en
"entreprise virtuelle" autour de projets (conception et construction d'un
avion, chantier petit ou gand de BTP, tourisme,..), en accroissant sa
capacité à s'adapter aux fluctuations chaque jour plus brutales du marché
(jusqu'au cas extrême de la Fabless Company): à tel point, comme nous
l'avons observé aux US, que symboliquement le "firewall", protection des
informations sensibles contre les intrusions, n'est plus autour de
l'entreprise à travers les entreprises mais autour du projet
Bien entendu, cela implique qu'une entreprise ne peut véritablement tirer
bénéfice d'Internet que si cette évolution concerne simultanémentses
founisseurs, clients et partenaires : c'est une des grandes difficulté qui
confère aux pouvoirs publics et aux grands donneurs d'ordre une
responsabilité particulère à travers le lancement d'action collective comme
ce fut le cas, avec succès, dans le domaine de la qualité il y a quelques
années
Internet introduisant de nouveaux modèles d'organisation, de nouveaux
produits ou services, continue à offrir des opportunités nombreuses de
création d'entreprises et la folie des start-up ne doit pas occulter
l'importance toujours actuel de cet enjeu: tout simplement créer une
entreprise redevient ce qu'elle a toujours été, une aventure difficile et
risquée, mais indispensable à la vitalité et au renouvellement de notre
tissu économique et qui en tant que tel, mérite une attention d'autant plus
soutenue des pouvoirs publics que les financements se font rares.
Parmi les innombrables start-up qui ont disparu, certaines avaient
développé des concepts qui ne nous paraissent pas pour autant condamnés:
sans doute en avance sur leur temps elles avaient anticipé une adoption
plus rapide de leurs produits ou technologies en sous-estimant la lenteur
des évolutions des esprits, ou dans d'autres cas elles ont été poussées à
un développement trop rapide, notamment à l'international par des
investisseurs impatients et elles n'ont pas tenu le choc. Nous n'avons pas
voulu gommer ces aventures qui seront sans doute reprises plus tard par
d'autres, ni nous gausser de ces échecs, car même si le succès n'est pas au
bout du chemin, le fait d'avoir oser créer mérite notre respect
Malheureusement nos nombreux déplacement à l'étranger, tant dans les pays
du Nord qu'aux Etats Unis ou en Asie nous ont montré le creusement de
l'écart entre nos entreprises et leurs compétiteurs : notre modèle
sociologique d'entreprise, issu, comme dans les autres pays latins, de
l'agriculture est basé sur "la défense de territoires", et donc sur le
modèle hierarchique, ou la fidélité est plus reconnue que la compétence,
peu adaptée à une organisation en projets partenariaux en réseau. Nos
entreprises ont vu arriver Internet non comme une opportunité mais comme
une menace et n'ont pas caché leur satisfaction devant ce qu'ils ont cru
être l'effondrement de la "nouvelle économie" qui ne concernait en fait que
les aspects superficiels et excessif, et ont totalement détourné leur
attention de ce qu'elles considèrent aujourd'hui comme un mirage dissipé
Sur le plan géopolitique, à côté de la domination des Etats Unis et du
niveau d'excellence de l'Europe du Nord on note que le Japon (en dehors des
technologies nomades) souffre des mêmes difficultés culturelles que nous
pour pouvoir pleinement exploiter les potentialités de l'Internet, mais
qu'à l'inverse émergent de nouveaux foyers de développement de très haut
niveau en Inde et dans le "monde Chinois" (périphérie du pacifique et Asie
du Sud-Est)
Le classement du World Economic 2002 basé sur le jugement des businessmen
de la planète, est certes très contestable, mais, avec une recul de notre
pays de 10 places (a la 30ème place, l'Italie étant à la 39ème place) alors
que les pays ayant misé sur internet caracolent en tête (Amérique du Nord
mais aussi, Pays du nord et Dragons asiatique) doit néanmoins nous inciter
à la reflexion
Certains philosophes ont même idéalisé cet état de fait dans un sommet de
"french arrogance" en déclarant "la France ne prend pas du retard, elle
prend du recul": espérons que le précipice n'est pas juste dans notre dos
Sur le plan de la technologie nous ne noterons cette année que la percée
spectaculaire au niveau mondial de la technologie WiFi qui permet un accès
sans fil beaucoup plus rapide que l'UMTS et infiniment moins cher
arriveront-elle à se compléter ? certains en doutent et craingnent de
nouvelles difficultés pour la "3G"
Confucius disait "l'ennemi de la connaissance n'est pas l'ignorance mais
le fait que l'on croit savoir": ce r