A.M.T.S.N. Comité de Pilotage FACN F I C H E F A C N N °2 5 ...
Les interventions sur assemblages de combustible et sur grappes font appel à
des techniques. de contrôle ... complétées d'examens par ultra-sons. A l'issue de
...
Part of the document
A.M.T.S.N.
Comité de Pilotage FACN
_____________________ F I C H E F A C N N °2 5 INTERVENTIONS SUR LES ASSEMBLAGES DE COMBUSTIBLE
ET LES GRAPPES FICHES ASSOCIEES:
. FAST . FACN n°8 - Conducteur d'engins de levage et de manutention
n°16 - Contrôles non destructifs sur le primaire.
DEFINITION DE L'ACTIVITE ET GESTES PROFESSIONNELS . Les interventions sur assemblages de combustible et sur grappes
font appel à des techniques
de contrôle et de restauration. Elles sont effectuées de façon
périodique après le
déchargement du combustible, en cours d'arrêt de
tranche, ou bien à la suite
d'incidents.L'inspection des grappes de commande est réalisée sur
stand fixe installé en bord
de piscine. Elle fait appel à des techniques de diagnostic par
bobines à courant de Foucault,
complétées d'examens par ultra-sons. A l'issue de l'inspection, la
grappe est directement
rejetée, ou acceptée. . Le contrôle des assemblages met en ?uvre, outre les mesures par
courants de Foucault et
ultra-sons, des techniques d'expertise en « cellule de ressuage » (la
technique de ressuage
consiste à chauffer l'eau dans laquelle est logé l'assemblage et à
contrôler l'activité de cette
eau à la sortie) et par inspection télé-visuelle. A l'issue de ces
contrôles, les assemblages
peuvent faire l'objet de restauration : remplacement de crayons
endommagés (technique de
réparation) ou remplacement de la structure de l'assemblage
(technique de reconstitution ou
"re-squelettage"). . Ces interventions sont effectuées par des équipes alternantes
en 3 x 8, constituées de deux
opérateurs. Un responsable d'étalonnage et d'interprétation est
chargé du dépouillement des
données, en journée. . L'installation d'un stand de contrôle et réparation se fait en
16 heures, ainsi que le repli du
chantier et il faut une quinzaine de jours pour mettre en place un
stand de reconstitution
d'assemblage. L'ensemble des interventions s'effectue sur une dizaine
de jours en moyenne. - FACN - Fiche 25 - 1/6 - Association des Médecins du Travail des Salariés du Nucléaire - PARIS
© Reproduction interdite
14/05/2000
Indice 0 - Mai 00 LIEUX D'INTERVENTION Ilot nucléaire : L'ensemble des interventions s'effectue en bâtiment combustible (voir
photo n°1).
Les assemblages sont transférés de la cuve du réacteur à la piscine
de stockage du combustible.
RISQUE ACCIDENT DU TRAVAIL - Lumbagos, lombalgies d'effort : du fait de contraintes de postures
(position penchée en avant), de
manutentions pour acheminement de caisses de matériel et mise en
place d'outillages d'une
vingtaine de Kg.
- Chute de hauteur, glissade, la plupart des travaux sont effectués
en bord de piscine.
- Electrisation : utilisation et entretien d'outillages et appareils
électroniques de contrôle.
CONTRAINTES - Travaux de week end fréquents avec équipe de nuit lors des
arrêts de tranche
- Travail posté en 3x8 lors des arrêts de tranche.
- Travail posté en 3x8 intermittent 2 : pour les interventions
effectuées hors des arrêts de
tranche (reconstitution ou re-squelettage).
- Contraintes de délais 3 : elles sont liées à l'exploitation de
la tranche lorsque l'intervention sur
combustible ou grappes conditionne le rechargement du réacteur.
- Travaux en hauteur 1 : le travail s'effectue de plain pied mais
en bord de piscine.
- Manutentions manuelles : 3 - charges supérieures à 25kg 2 lors du transport des caisses de
matériel à l'installation et au
repli du chantier.
- Déplacements régionaux 4
- Déplacements nationaux 4
- Déplacements internationaux 2
- Astreinte visuelle 4 :
- contrôle sur écran informatique avec un éclairage artificiel non
spécialement adapté.
- contrôle visuel des assemblages et de la mise en place des
outillages à travers l'eau de la
piscine.
- Astreinte mentale 4
- Il s'agit d'un travail de haute technicité, mettant en ?uvre du
matériel spécifique, et portant
sur des installations classées "IPS" (important pour la sûreté).
NUISANCES Physiques - Chaleur 2. La température sèche de l'air peut dépasser 30°C,
notamment en période d'été et en
arrêt de tranche. La présence d'eau de la piscine, à 40°C, ce qui
explique qu'une pression partielle
en vapeur d'eau qui peut être élevée, accroît la contrainte
thermique. (*) Codage : Jamais Rarement (1/mois) - Souvent (>1/sem) - Toujours (=ou>1/j)
0 1 2 3 4 - FACN - Fiche 25 - 2/6 - Association des Médecins du Travail des Salariés du Nucléaire - PARIS
© Reproduction interdite
14/05/2000
Indice 0 - Mai 00
- Bruit 1. L'ambiance sonore, inférieure à 85 dB(A), est le fait
principalement des systèmes de
ventilation. Selon leurs emplacements, ils peuvent induire une gêne
pour un travail intellectuel
d'analyses de données. - Eclairage 3 Assez uniforme dans le bâtiment combustible, il
nécessite des appoints localement
pour certaines interventions (branchements, installation de consoles)
et n'est pas spécialement
adapté à un travail informatisé. Chimiques0 Autres0
EXPOSITIONS RADIOLOGIQUES Exposition externe - Organisme entier : débits de dose : ils varient d'un niveau proche de zéro, jusqu'à un
maximum de 50
micro-sieverts par heure (à proximité de la cellule de ressuage).
L'exposition externe est
représentée par les rayonnements ? et ?. Le combustible irradié émet
en outre un flux
neutronique. La dosimétrie externe reste faible, les interventions
étant réalisées sous au
moins 3 m d'eau. exposition moyenne par activité : lors de l'installation et du repli
des stations de mesure,
elle atteint, au maximum, quelques dizaines de micro-sieverts par
jour. dose moyenne annuelle :
2 mSv pour les techniciens affectés à ce type d'interventions. Contamination Elle constitue le risque radiologique principal pour le personnel
d'intervention sur combustible. - Externe2
Elle peut survenir principalement par contact avec un outillage
contaminé. Ce risque apparaît
notamment lors du repli des stations de travail, lorsque des outils
ont été utilisés sur des
assemblages "fuitards" (dont la gaine du crayon est endommagée). - Interne1
Le risque d'une contamination interne par les émetteurs a
(transuraniens : Plutonium, Américium,
Curium) présents dans le combustible MOX et le combustible irradié
existe. Celui ci se situe lors
de l'utilisation d'un outil contaminé ou bien en ôtant une tenue
complémentaire de protection. Les
quelques cas de contamination interne ont exceptionnellement dépassé
une dose efficace de 0,5
mSv.
(*) Codage : Jamais Rarement (1/mois) - Souvent (>1/sem) - Toujours (=ou>1/j)
0 1 2 3 4 - FACN - Fiche 25 - 3/6 - Association des Médecins du Travail des Salariés du Nucléaire - PARIS
© Reproduction interdite
14/05/2000
Indice 0 - Mai 00
PATHOLOGIE PROFESSIONNELLE Indemnisable - Tableau 6 A caractère professionnel - Lombalgies
SURVEILLANCE MEDICALE Motifs SMP - Rayonnements ionisants
- Travail posté Suivi médical obligatoire - Rayonnements ionisants, en particulier surveillance de l'exposition
interne. Lors d'intervention sur
crayons fuitards, mouchage pour recherche d'émetteurs ? en fin de
chantier - Examens
radiotoxicologiques des selles et éventuellement des urines en cas de
suspicion de contamination
interne.
- Travail posté : examen avant affectation au poste, à 2 mois, 6
mois, 1an et annuellement.
ACTIONS PREVENTIVES Prévention collective - Suivi du niveau de contamination de la piscine de stockage du
combustible.
- Décontamination des outillages lors du repli du chantier et
contrôles surfaciques notamment pour
les émetteurs ?.
- Conditionnement du matériel pour son transport et étiquetage
précisant son niveau de
contamination notamment en émetteurs ?.
- Cartographie radiologique du bâtiment combustible en fonction de
laquelle seront installées les
stations de travail. Prévention individuelle - Suivi dosimétrique adapté : pour certaines interventions, une
dosimétrie individuelle neutrons est
nécessaire.
- Moyens de protection vis-à-vis du risque de contamination,
principalement lors des phases de
repli du chantier : heaume ventilé, tenue ventilée, appareil
respiratoire autonome.
- Aide au déshabillage lors du retrait des tenues complémentaires.
Douche en sortie de zone. Formation - sensibilisation - - Risque radiologique : prise en compte de la spécificité du
travail sur le combustible irradié.
(*) Codage : Jamais Rarement (1/mois) - Souvent (>1/sem) - Toujours (=ou>1/j)
0 1 2 3 4 - FACN - Fiche 25 - 4/6 - Association des Médecins du Travail des Salariés du Nucléaire - PARIS
© Reproduction interdite
14/05/2000
Indice 0 - Mai 00
- Information sur les différents modes de contamination et conduite à
tenir en cas de rupture de
gaine de crayon combustible.
- Manutentions (gestes et postures de travail)
- Risque électrique.
(*) Codage : Jamais Rarement (