Référentiel - Cursus Master en Ingénierie

Réseau FIGURE ... 1? Les objectifs - L'image de marque : 2 .... L3, M1, M2 (de S1
à S10), l'étudiant doit réussir les différents examens qui jalonnent ce parcours.

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ANNE ANNEXES
XES
SOMMAIRE
1- Les objectifs - L'image de marque : 2
2 - Règles à respecter 2
2.1 - Intégration, progressivité 2
2.2 - Grands équilibres. Seuils à respecter- 3
2.3 - Les AMS (projets ; stages ; exposition à la recherche) 3
2.4 - Horaires 4
2.5 - Livret (portefeuille) de compétences 4
2.6 - Gouvernance 4
2.7 - Appui recherche : 4
3 - Recommandations sur l'organisation pédagogique 4
3.1 : Enseignement des Sciences de l'ingénieur. Maîtrise d'un
Spécialité ; Le socle des autres disciplines du domaine ; autres
Sciences de l'ingénieur 4
3.2- Les SHS ; formation humaine 5
3.3 - Les projets : 5
3.4 - Les stages. 5
3.5 - Exposition à la recherche, innovation ; 5
3.6 - Appel aux professionnels. Les équipes pédagogiques : 5
3.7 - Séjours d'étude dans des universités étrangères 6
3.8 - Niveau des diplômés : 6
4 - Entrées et sorties 6
4.1 - Entrée initiale dans le Cursus d'ingénierie 6
4.2 - Sorties et entrées à niveau intermédiaire 6
Entrée en cours de cursus : 6
Sorties possibles dans le cadre du LMD 6
5- Fonctionnement 7
A - Ouverture des locaux : 7
B - Des moyens suffisants. 7
C - Insertion. Association d'anciens élèves 7
D - Flux 7
6 - Le processus d'évaluation, transitoire puis permanente 7 Référentiel du « Cursus Master en ingénierie »
Ce référentiel a pour objet : - de faire connaître les objectifs et le fonctionnement de la filière qui
va être décrite, le profil des diplômés et les performances qu'on peut en
attendre. Il s'agit d'en assurer la lisibilité et donc de faciliter
l'insertion des étudiants. Pour que les cursus proposés soient attractifs,
pour qu'ils offrent une image de marque crédible, il semble nécessaire que,
là comme ailleurs, les cursus soient conformes à un référentiel bien connu
(comme le sont les référentiels ABET aux Etats-Unis et CTI en France) ; - de permettre une évaluation externe des cursus qui s'inscrivent dans ce
référentiel. Il faut vérifier que le cycle conduit bien au « Master en
ingénierie ». Respect des seuils, des équilibres, des autres critères
« identitaires » du référentiel ; réussite sur les autres critères et, bien
entendu, qualité des cours et des laboratoires dont sont membres les
enseignants chercheurs ; Mais comment interpréter un référentiel ? Certes Il est prescriptif sur
quelques points-clé, identitaires. Mais pour le reste, chaque établissement
doit avoir un large degré d'initiative ; la stratégie qu'ils élaborent les
amènent à proposer des parcours et des maquettes assez différents, quoique
conformes à l'image de marque et aux recommandations du référentiel. 1- LES OBJECTIFS ; L'IMAGE DE MARQUE : En reprenant les termes de l'introduction, l'objectif de la filière
proposée consiste à offrir une formation qui :
- respecte les règles identitaires de formation d'un ingénieur (et
plus généralement d'un cadre d'entreprise), telles qu'elles se
dégagent à l'échelle mondiale et notamment un contact étroit avec les
entreprises ;
- donne à l'étudiant la maîtrise d'un champ disciplinaire ;
- développe en parallèle les principales aptitudes (compétences
transversales) réclamées par les entreprises et notamment l'autonomie,
l'esprit critique et l'esprit d'entreprise. Pour attirer les étudiants et convaincre les entreprises ce Modèle doit
afficher une image de marque qui le différencie des autres filières :
. cursus continu et cohérent allant du concret vers le théorique, du
général vers la spécialisation. Ce cursus n'est pas interrompu par un
concours ;
. souplesse de l'appartenance du cursus au système LMD lui donnant de
bonnes possibilités de sortie et d'entrée latérales ;
. maîtrise d'un champ disciplinaire, grâce au temps qui lui est consacré
mais aussi par le bénéfice d'un enseignement délivré par des
professeurs qui travaillent aux frontières de leur discipline ;
. proximité des laboratoires de recherche, offrant la possibilité d'une
expérience de recherche (en stage) et plus généralement d'une
familiarisation avec la recherche qui sera de plus en plus utile aux
futurs ingénieurs (et cadres scientifiques d'entreprise) ;
. développement de l'autonomie et autres aptitudes spécifiques. Mise en
place d'un portefeuille de compétences ;
. finalement une forte parenté avec le Modèle 1 mondialement le plus
connu ;
. délivrance du titre de « Master en ingénierie » qui est la traduction
directe de « Master of engineering ». Par la suite on désignera ce cursus » Licence et Master intégrés » par
« Cursus Master en ingénierie »(CMI). 2 - REGLES A RESPECTER 2.1 - Intégration, progressivité La formation doit être organisée sur les cinq ans, depuis le baccalauréat
jusqu'à la deuxième année de Master. Chaque année de licence comme de
Master fait partie d'un tout et les différentes composantes d'enseignement
comme celles d'AMS, sont étalées sur les cinq ans. Il y a plusieurs manières de tirer bénéfice de cette formation intégrée :
- enseignement progressif, passage du plus général au plus spécialisé,
- équilibre des composantes et notamment des stages et projets conçu par
l'étalement sur cinq ans ; sensibilisation plus précoce au futur métier de
l'étudiant donc motivation accrue.
- accent mis au démarrage sur le concret, par exemple par des TP sous forme
de projets,
- des enseignements de mathématiques générales dont le périmètre doit être
conçu au début du cycle en seuls termes de prérequis ;
- un stage d'ouverture qui a lieu dès que possible (2e ou 3e semestre) ;
- une maquette SHS tenant compte de la maturité des étudiants et articulée
sur la préparation aux stages et projets successifs, etc. Chacune de ces démarches sera évaluée. Ce cursus se place dans le cadre du système LMD : il est donc structuré en
semestres. Pour progresser le long du cycle L1, L2, L3, M1, M2 (de S1 à
S10), l'étudiant doit réussir les différents examens qui jalonnent ce
parcours. 2.2 - Grands équilibres. Seuils à respecter L'équilibre entre les quatre composantes de l'enseignement est un élément
identitaire du cursus Master en ingénierie Celui-ci est fondé sur la
maîtrise d'une spécialité, enracinée dans un socle de connaissances des
autres disciplines du domaine et adossée à des bases solides en
mathématiques et sciences fondamentales ainsi qu'en SHS. La validation
d'une formation « modèle CMI » et par conséquent l'attribution du label «
Master en ingénierie » exigent que soient respectés ces équilibres. En fait, le référentiel quantitatif qui suit contient deux chiffres pour
chaque composante ; la valeur moyenne et le seuil. Le premier est
indicatif, le second est impératif. Ce seuil signifie, par comparaison
nationale et internationale, qu'en dessous de celui-ci, la filière ne
respecte plus les règles de formation d'un ingénieur. Ces seuils sont
définis sur la totalité du cycle de 5 ans ; ils peuvent s'exprimer en
pourcentage des crédits totaux (300 ECTS en Europe, 150 à 160 crédits aux
États-Unis)[1] :
. La spécialité
Moyenne 48 %
Seuil à 40 %
. De solides bases scientifiques : mathématiques et informatique
générale, physique fondamentale
Moyenne à 18 %
Seuil à 14 %
. Pluridisciplinarité :une bonne connaissance des sciences de
l'ingénieur. et tout particulièrement des disciplines du domaine où se
place la spécialité
Moyenne à 14 %
Seuil à 12 %
. Formation humaine (disciplines d'ouverture) : c'est elle qui fait la
différence entre un ingénieur et un super technicien. Deux chiffres
sont à donner, le seuil SHS et le total SHS plus langues.
Moyenne à 20 % dont au moins 15 % en SHS
Seuil à 16 % dont au moins 13 % en SHS
Les chiffres précédents sont en pourcentage des activités
« connaissances »
. Aptitudes (compétences transversales) : l'impératif se place ici au
plan de l'évaluation ; la description du cursus devra expliciter le
processus d'évaluation (et notamment d'autoévaluation) mis en place. La présentation du Cursus doit indiquer le poids relatif des composantes
aux principaux stades du parcours et bien entendu au niveau Licence. 2.3 - Les AMS (projets ; stages ; exposition à la recherche) Elles placent les étudiants dans le cadre d'un projet professionnel.
Moyenne à 25 %,
Seuil à 20 %[2],
en pourcentage de l'activité globale de l'étudiant
De manière générale il est recommandé que chaque établissement définisse
les objectifs de formation (de développement des aptitudes) que permettent
d'atteindre projet et stages, et ceci globalement, puis projet par projet
et stage par stage.
2.4 - Horaires Globalement, pour que cette formation soit considérée comme compétitive
avec celle que délivrent les bonnes universités étrangères et les grandes
écoles, on doit y afficher des horaires comparables, à savoir environ 700
heures par semestre. Ce chiffre inclut à la fois les heures présentielles
et les heures non présentielles. Celles-ci jouent un rôle très important
dans la formation ; elles doivent être à la fois nombreuses (concept
d'autonomie sur lequel insistent les universités américaines) mais en même
temps encadrées et contrôlées. En fait, c'est cours par cours qu'on doit
afficher les deux horaires. C'est leur total qui atteint