(anesthesie) sur le resultat du depistage de la dysplasie coxo ...

Le concours se déroule dans un centre d'examen, dans un établissement ou ...
par un jury local composé d'enseignants, de membres DCF et des représentants
 ...

Part of the document


ROLE DES CONDITIONS DE REALISATION DE LA RADIOGRAPHIE (ANESTHESIE) SUR LE
RESULTAT DU DEPISTAGE DE LA DYSPLASIE COXO-FEMORALE JP GENEVOIS, G. CHANOIT, C. CAROZZO, D. REMY, D. FAU, E. VIGUIER
Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon
Unité de Chirurgie/Anesthésiologie
1 avenue Bourgelat BP83
69280 Marcy l'Etoile
Introduction
Bien qu'ayant fait l'objet d'une première description en 1935, la dysplasie
coxo-fémorale (DCF) reste un problème d'actualité, avec un taux de
prévalence (basée sur le dépistage officiel) dépassant les 50% dans
certaines races canines françaises. Depuis les années 1990, on a amplement
démontré que l'anomalie responsable du problème est une laxité anormale
(hyperlaxité) de l'articulation coxo-fémorale. Cette dernière est à
l'origine de mouvements latéraux anormaux (sub-luxation) de la tête
fémorale hors des acétabulum. Elle est susceptible de conduire à des
déformations osseuses et au développement d'un processus arthrosique
secondaire. Le procédé de dépistage actuel met imparfaitement en évidence
l'hyperlaxité, contrairement à d'autres procédés qui sont dits « en
contrainte », mais ne sont pas reconnus comme procédés de dépistage
officiel. L'hyperlaxité est pourtant le critère de dépistage de la DCF le
plus fréquent à l'âge du dépistage officiel. En effet, les déformations
osseuses et les phénomènes arthrosiques (autres caractéristiques de la DCF)
se développent le plus souvent après 2 ans, et tout au long de la vie de
l'animal dysplasique. La conséquence de cette mise en évidence inconstante
est qu'un certain nombre d'animaux sont considérés comme indemnes lors du
dépistage officiel, alors qu'ils sont dysplasiques. Ces individus sont donc
de « faux négatifs », qui contribuent au maintien de l'affection au sein
des races les plus atteintes.
Dans le but de démontrer que le fait d'effectuer des radiographies
officielles de dépistage sur animal « vigile » (sans sédation ni
anesthésie) est une man?uvre qui contribue à camoufler l'hyperlaxité, nous
avons effectué une étude dans le cadre du dépistage officiel de la DCF. Matériel et Méthodes
Grâce à un programme informatique développé à l'aide du logiciel « 4D » et
une banque de données comprenant 23149 fiches détaillées de lecture, le
résultat de 3839 analyses de radiographies de dépistage officiel de la DCF,
effectuées sous anesthésie, a été comparé au résultat de 1517 lectures de
clichés effectués sur animal « vigile » (ni sédation, ni anesthésie). Les
races les plus fréquemment représentées dans ces deux groupes sont le
rottweiler (25,4%), le bouviers bernois (14,9%), le berger belge (14%), le
berger de Brie (6,5%), le setter gordon (5,6%), le siberian husky (3,3%),
le dogue allemand (3,1%), le samoyède (2,2%), le Schnauzer géant (2%) et
l'Alaskan malamute (1,6%). Les animaux sont cotés suivant la grille
officielle de la FCI (A, B, C, D, E), les individus dysplasiques étant les
animaux notés C, D ou E. Un test du Chi carré a été utilisé pour comparer
la répartition, dans les deux groupes étudiés, du sexe de l'animal, de la
congruence articulaire, des modifications concernant l'acétabulum ou la
tête fémorale, des animaux chez lesquels l'angle de Norberg-Olsson est <
105°, et de la distribution au sein de chaque groupe des différentes
classes de la grille FCI. La distribution des âges des animaux a été
comparée en utilisant un test de moyenne. Les résultats sont considérés
comme statistiquement significatifs pour une valeur de P