mi_p_apa.doc

Seul le sujet peut estimer sa qualité de vie. .... Examens psy, plans traitement,
prescription médicamentation ou autre. ... Ce st les commissions CDES et
COTOREP qui étudiaient cas par cas. ..... Donc le débit sanguin qui peut être
apporté au c?ur ce qui altère ses possibilités de W. Dépôt graisseux, svt
cholestérol qui ...

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MILIEU PROFESSIONNEL : APA I. Les concepts de santé et de handicap
1. La santé
1.1. Définition - épidémiologie
1.2. La qualité de vie
1.3. Les déterminants de la santé
1.4. Rapport de notre société avec la santé
1.5. Santé mentale
1.5. Santé physique
1.6. Les intervenants du domaine de la santé
2. Le handicap
2.1. Historique et définition
2.2. Relation entre handicap, incapacité et déficience
2.3. La reconnaissance sociale du handicap chez l'enfant
2.4. La scolarisation
2.5. La reconnaissance sociale du handicap chez l'adulte
2.6. l'emploi des adultes handicapés 3. Présentation du secteur APA
3.1. Publics
3.2. Secteurs d'activité et débouchés
3.3. Objectifs généraux des APA II. Aptitude physique et santé 1. Les principales affections cardio-vasculaires
1.1. Athéromatose et maladie coronarienne
description / physiopatho
1.2. Hypertension artérielle
1.3. Accident vasculaire cérébral
2. Les facteurs de risque caridovasculaires et rôle de la pratique physique
sur ces facteurs de risque
2.1. Facteurs de risque cardiovasculaires
surpoids ; tabac ; dyslipidémie ; sédentarité
2.2. Effets de la pratique physique
fonction cardiaque ; aspects vasculaires ; profil lipidique ; masse
et composition corporelle
2.3. Types de pratique physique MILIEUX PROS : APA I. CONCEPTS DE HANDICAP ET DE SANTE 1. La santé 1.1. Définition - épidémiologie
La santé est un concept neutre que chacun est appelé à définir. Une seule
chose est sûre, il est impossible de définir la santé d'une manière
univoque, valable pour tous, en tout lieu et en tout temps. La définition
proposée par l'Organisation Mondiale de la santé : « Un état complet de
bien-être physique, mental et social » et non pas seulement l'absence de
maladie ou d'infirmité, a le mérite de décrire les différentes composantes
d'un état de santé et d'avoir contribué à l'évolution du concept de santé
vers une représentation positive de la santé. Avantage : vision positive,
objectif ambitieux, +sieurs dimensions.
Plus simplement l'absence de maladie ou d'infirmité (comme au XVIII - ère
de Pasteur - ou on a découvert microbes ; action contre diffusion des
microbes permettait d'entrevoir vie ss maladie physique). L'absence de
maladie est devenue un droit, presqu'un dû... À notre époque, l'homme bien
portant est de - en - un malade qui s'ignore.
Ressource individuelle et collective. La santé physique d'un individu
dépend aussi de la santé des autres (phénomènes de contagion) et d'un
environnement sain ; met en jeu le rapport des individus à la société
(notamment en termes d'adaptation, d'insertion et de réseaux d'entraide) et
mobilise des représentations sociales. Le champ collectif a une large
place.
La maladie n'est qu'un sous-ensemble d'un système : la santé n'est pas
seulement l'absence de maladie et on peut être âgé tout en étant en bonne
santé si on introduit la notion d'adaptation. Cette adaptation est
obligatoirement relative à un milieu et à un temps donnés. La santé est un
phénomène culturel, en grande partie subjectif. Une adaptation à
l'environnement, nécessite de communiquer avec lui. Une communication
optimale est l'harmonie recherchée par l'homme avec lui-même et avec son
milieu ; donc avec les autres. ROLE DE APA.
Déf OMS : aspect subjectif tellement pousse démédicalisation, d'où certN
incohérences : on peut se sentir en complet bien-être physique, psychique,
social (et spirituel) et être atteint d'un début de cancer ; elle pousse
l'exigence jusqu'à l'utopie. Où drogues. + c'est quoi un bien être
complet : mesure ?
La notion de subjectivité prend toute sa valeur quand on s'interroge sur
l'autonomie.
Sans autonomie impossible d'aller travailler, d'établir des relations
stables avec quelqu'un, de se projeter dans l'avenir. Toute personne bien
portante pourrait penser que la liberté d'action est une donnée positive et
indispensable de la vie.
C'est oublier l'ambiguïté de la démence. Un trouble cognitif peut induire
de telles difficultés que seule la dépendance à autrui engendre le
sentiment de sécurité interne nécessaire au bien-être social. Ainsi,
l'autonomie n'est pas obligatoirement désirable pour certaines personnes... Suite de analyse critique d OMS : Caractère statique : état, alors que
processus qui se déroule ds tps.
La population était surtout rurale en ces temps là et l'environnement,
naturel, n'était pas un élément à intégrer dans la définition de la santé.
Rôle à reconsidérer ?
R. Dubos : épanouissement de chacun dans le milieu où il vit. Insiste sur
l'aspect adaptatif de la santé qui selon lui est «un état physique et
mental, relativement exempt de gêne et de souffrance, qui permet à
l'individu de fonctionner aussi efficacement et aussi longtemps que
possible dans le milieu où le hasard ou le choix l'ont placé. ». Réalité
dynamique, inscrite dans les pratiques et les discours de la société toute
entière, une élaboration psychologique complexe où s'intègrent en une image
signifiante l'expérience de chacun, les valeurs et les informations
circulant dans la société. Amène notion de qualité de vie.
Selon G. Canguilhem, la santé « c'est la capacité de surmonter les
crises ». Perspective d'espoir et de dynamique, révèle la vie comme
cheminement qui ne va pas forcément de soi, qui prend souvent sens au
décours de périodes de « crise ».
CONTINUUM. Il n'est pas nécessaire d'être un athlète de pointe pour
entretenir sa santé. C'est l'un des messages clé d'une réunion
internationale organisée par l'OMS en 1997 sur le sujet de l'activité
physique et de la santé. La "Réunion informelle sur la vie active" est
arrivée à la conclusion qu'un mode de vie actif, mais pas une activité
physique intense, était un moyen important de maintenir la santé et le bien-
être tout au long de la vie d'un être humain. Evidence pour Hippocrate 2000
ans auparavant...L'AP régulière apporte aux personnes de tous les âges des
bénéfices substantiels sur le plan de la santé, aux niveaux physique,
mental et social, et contribue de manière importante à améliorer la qualité
de la vie. Les modes de vie de plus en plus sédentaires, les maladies
actuelles, la grande proportion des jeunes et l'augmentation de la
longévité dans le monde entier rendent nécessaire d'identifier des
stratégies pour améliorer la santé qui soient sûres, efficaces et de faible
coût - comme le développement des activités physiques.
La santé fait aujourd'hui référence à recherche de mieux être. La demande
de santé devient aussi une demande «de corps performant» beau, jeune,
sportif, intelligent...
La médecine du « désir » illustrée notamment par les prouesses de
l'assistance médicale à la procréation et de la chirurgie esthétique, est
entrée en scène // métiers de la forme.
Evolution du territoire de la santé : médicalisation voire de la
«médicamentation» croissante du mal-vivre et des problèmes sociaux mais
aussi avec l'apparition des «bien portants, médicalement traités» : femmes
enceintes, jeunes enfants, femmes ménopausées, personnes âgées... C'est APA
aussi.
1.2. La qualité de vie
Tendance à remplacer « bonne santé »). Ql vie, « sous l'angle individuel,
c'est ce qu'on se souhaite au nouvel an : non pas la simple survie, mais ce
qui fait la vie bonne (santé, amour, succès, confort, jouissances) bref, le
bonheur... ». Cette définition d'Anne Fagot-Largeault (1991) est à l'image
de l'évolution des sociétés occidentales. La majorité des populations
d'Europe et d'Amérique ont dépassé le problème de la faim et de nouveaux
besoins passent au premier plan. La qualité de vie n'est pas seulement
composée de données mesurables par un observateur extérieur. Elle résulte
d'un ensemble d'appréciations objectives (le nombre de journées passées au
lit, le revenu alloué par la Sécurité sociale pendant la maladie) et de
données subjectives (l'impact de la maladie sur l'entourage perçu par le
malade, son besoin d'épanouissement personnel, ses attentes concernant son
traitement). Seul le sujet peut estimer sa qualité de vie. Il n'y a aucun
étalonnage possible en la matière, aucune norme, aucune standardisation.
L'OMS (1993) tente de donner une définition mondiale de la qualité de vie :
« C'est la perception qu'a un individu de sa place dans l'existence, dans
le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit en
relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes.
Concept très large influencé de manière complexe par la santé physique du
sujet son état psychologique, son niveau d'indépendance, ses relations
sociales ainsi que sa relation aux éléments essentiels de son
environnement. »
De « la bonne santé à tout prix », on est passé à une relativisation de
l'état physique, mental et social des individus. Chaque maladie présente
ses caractéristiques et donc ses csqces sur la ql de vie du patient qui en
est atteint.
1.3. Les déterminants de la santé
= éléments observés dont on estime qu'ils ont une influence sur la santé.
Différentes classifications existent selon les approches, épidémiologiques
ou globales
- Les facteurs sanitaires : ils concernent à la fois ce qui se rapporte au
système de santé lui-même, l'organisation du système de soins, l'état de
ses connaissances médicales, les possibilités d'application (personnels et
équipements)