Observation des passations de la sous-épreuve orale d'Histoire ...

Les dossiers d'Histoire-Géographie consultés a posteriori dans un CFA ..... Les
conclusions de l'examen des dossiers d'Histoire et Géographie ayant servi de ...

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SUIVI DU DEROULEMENT DES EPREUVES DE CAP DANS L'ACADEMIE DE LIMOGES
ANNEE SCOLAIRE 2005 - 2006
1) Introduction :
Le caractère récent et novateur de la validation de l'épreuve de Français
- histoire - géographie du CAP (et tout particulièrement de l'oral)
justifie la vigilance du regard porté sur le déroulement de cet examen.
Le contrôle en cours de formation constitue une nouveauté pour bon nombre
de professeurs de Lettres-Histoire et l'accompagnement s'avère toujours
nécessaire. Par ailleurs, si la mise en place du CCF concerne un nombre
croissant de collègues, les candidats présentant les épreuves ponctuelles
sont encore très nombreux (1281 contre 822 en CCF lors de la session
2006). 2) Constat lors de la session 2005 du CAP . La formation et les épreuves dans le cadre du CCF
L'enquête réalisée en début d'année scolaire et à la demande de
l'Inspection Générale concernant le déroulement des épreuves et de la
formation a permis de mettre en lumière une réelle préparation de la
grande majorité des candidats au CCF lors de la session 2005 du CAP dans
l'académie de Limoges. Les dossiers d'Histoire-Géographie consultés a
posteriori dans un CFA habilité ont permis de mettre en relief la
conformité des dossiers (thèmes, nature et nombre des documents et
analyses) mais le caractère moyennement satisfaisant des problématiques
choisies.
. La formation et les épreuves hors CCF
. des difficultés se sont révélées lors des passations de la sous-épreuve
ponctuelle orale du CAP liées à l'impréparation de certains
interrogateurs (PLP) au type d'épreuve. L'information sur celle-ci avait
été faite pour les personnels (LP, CFA, Gretas) chargés de l'enseignement
en CAP (CCF ou non) mais rien n'avait été programmé pour les professeurs
n'intervenant pas dans ces classes.
. une certaine méconnaissance des conditions de passation de l'épreuve
ponctuelle a pu être constatée de la part d'un grand nombre de
candidats . Cette méconnaissance se traduisait par l'absence de dossier
ou la présentation de dossiers ne correspondant pas aux normes.
. parmi les facteurs aggravant, on peut compter :
. nouveauté de l'épreuve : 1ère session
. hésitation de certains établissements
en matière d'habilitation au CCF :
certains CFA ont différé, voire remis
en cause temporairement, leur
habilitation au CCF.
. survivance de la tradition de double
candidature proposée, dans certaines
sections de LP, aux candidats au BEP
mais sans préparer réellement les
élèves à l'épreuve de CAP. Pour ces
candidats, des dossiers avaient été
élaborés en toute hâte juste avant les
passations orales. 3) Mesures prises au cours de l'année scolaire 2005 - 2006 pour améliorer
les conditions de passation de l'épreuve orale du CAP
. Suite de la formation des personnels chargés des
interrogations.
Parmi ces personnels, et dans le cadre de l'action interdisciplinaire
inscrite au PAF, tous les enseignants de Français-Histoire-
Géographie concernés par l'enseignement CCF en CAP; avec ceux de
Mathématiques-Sciences et d'Anglais , ont conduit une réflexion commune
afin d'harmoniser les pratiques d'évaluation de l'oral (recherche de
critères communs d'évaluation) et d'articuler les enseignements préparant
cette évaluation. Par ailleurs, compte tenu des besoins en interrogateurs
pour les candidats en « ponctuel » (près des deux tiers des PLP Lettres-
Histoire mobilisés en 2006), une information a été donnée via le service
des examens. . Resserrement des liens avec le service des examens
. Pour mieux informer les candidats : Sur la base des listes de
candidats se présentant à l'épreuve ponctuelle d'Histoire-Géographie
du CAP, un courrier préparé conjointement par l'IEN et le Responsable
des CAP à la DEC de Limoges a été joint aux convocations afin de
rappeler la définition de l'épreuve et la nécessité de présenter deux
dossiers au jury.
. Pour établir des listes d'interrogateurs : réunion organisée en avril
2006 entre les IEN chargés des enseignements généraux (dont les
Lettres et l'Histoire-Géographie) et le responsable des CAP à la DEC
afin de répartir les interrogateurs entre les centres de passation des
épreuves ponctuelles du CAP sur deux jours (22 et 23 mai 2006). En
outre, l'information s'est traduite par l'envoi des fiches
« officielles » (CCF et ponctuel) et des consignes de l'inspection
générale dans l'ensemble des établissements chargés de la formation au
CAP
. Pour mieux informer les chefs de centres : En présence des corps
d'inspection, une réunion à l'initiative de la DEC de Limoges (mai
2006) a favorisé l'échange autour d'un document d'organisation.
. Observation des passations
. Déplacements de l'Inspecteur dans les principaux centres lors des
passations orales (22 et 23 mai 2006) 4) Bilan de la session 2006
. En matière d'organisation
. En ce qui concerne la mise en ?uvre du CCF, les déclarations des
enseignants concernés, l'observation de séances de préparation à
l'épreuve et de quelques passations permettent de constater une très
nette amélioration par rapport à la session 2005 et de formuler
quelques remarques que l'analyse des résultats aux examens permettra
d'affiner :
. Les enseignants signalent la difficulté de trouver un bon
équilibre entre le temps de la formation et celui des
validations : les passations orales occupent une part très
importante de l'horaire global attribué aux disciplines et ce
d'autant plus que cet horaire est relativement limité (GRETA
et CFA) et que les effectifs des classes sont lourds.
. La gestion simultanée des passations individuelles et de la
prise en charge du reste de la classe est vécue comme une
difficulté importante (par les professeurs et les chefs
d'établissement) qui conduit à rechercher des solutions
diverses selon les établissements (aide apportée par des
surveillants, coopérations interdisciplinaires, banalisation
de plages horaires...)
. La répartition des passations est très majoritairement faite
sur les deux années de formation : une passation en fin de
première année de CAP et une autre en seconde année.
Toutefois, pour des jeunes en difficulté avérée (non maîtrise
de la langue française notamment), les professeurs reportent
souvent, pour un nombre très restreint de candidats, les
premières évaluations au premier trimestre de l'année
terminale.
. L'interrogateur est le plus souvent seul face au candidat mais
deux personnes peuvent intervenir, sur la base du volontariat,
lorsque des accords sont passés entre deux enseignants
(intervenant l'un en Français, l'autre en Histoire-Géographie
par exemple).
. Les conditions de passation de l'épreuve sont conformes aux
textes officiels (durée, modalités de convocation, signature
des candidats, report des notes et utilisation des documents
proposés par l'inspection générale) et des grilles
d'évaluation (établies et discutées lors des stages de
formation) sont fréquemment utilisées par les interrogateurs
. L'observation des passations de la sous-épreuve orale et ponctuelle
d'histoire-géographie du CAP met également en lumière l'amélioration
de la situation par rapport à l'an dernier :
. La gestion des passations s'est effectuée sur la base de
convocations établies soit par demi-journées (ce qui dans les
plus gros centres a pu poser le problème lié à l'attente
parfois longue d'un nombre important de candidats convoqués à
8 heures), soit à une heure précise dans les centres faisant
passer un nombre limité de candidats (tous les quarts
d'heure). Dans certains centres, les convocations étaient
établies sur la base de « vagues » de quatre candidats se
succédant toutes les heures.
. La répartition des candidats entre interrogateurs s'est avérée
plus équitable. Le nombre total d'examinateurs par centre
était proportionnel au nombre de candidats inscrits et
exceptionnellement supérieur à treize candidats par
interrogateur.
. Les absences ont été nulles pour les examinateurs et très
réduites pour les candidats.
. Les retards ont été exceptionnel