Coaching, Team-building, Organization ... - JBS Coaching

Désignation des membres de la commission d'examen des candidatures et des
.... (coin lecture); Comptoir; Tabourets de bar; Caisse enregistreuse; Poubelles.

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LA SPECIFICITE CT
En quoi CT est-il spécifique ? Il y a la dynamique de CT, endogène et il y a le diagnostic différentiel
par rapport aux approches psy, par rapport aux approches de management.
D'abord un code génétique Sur la dynamique endogène, nous avons fait le choix d'une formation
générique plutôt qu'instrumentale. Cela veut dire que le projet est de
délivrer davantage une ECM (enveloppe culturelle minimale) et un code
génétique plutôt que seulement des outils ou des concepts ou des
méthodologies.
Ce qui caractérise principalement ce code génétique c'est le passage de la
notion de contenu au paradigme Processus-Contenu et la trilogie Sens-
Processus-Contenu. Quand on dit sens, il s'agit d'entendre à la fois les
causalités et les finalités : pourquoi en un mot et pour-quoi en deux mots.
Il s'agit là du contenant de cette dimension générique.
La formation est également générique en ce sens que c'est une pédagogie de
la complexité et qui se vit dans la complexité. La notion de curseur Ce qui caractérise cette pédagogie c'est le processus éducatif lui-même
dans lequel on passe par la notion de curseur : au départ on approche avec
des apports didactiques, des apports de contenu, des causalités linéaires
et de l'autre côté on est totalement dans la subsidiarité et dans l'auto-
organisation. On manie pratiquement le curseur en permanence puisque dès le
début, dès le premier séminaire, on constitue les groupes de pairs. Donc c'est une pédagogie dans et de la complexité parce que nous sommes
dans la complexité et on ne peut pas s'en extraire, mais en même temps,
nous réfléchissons sur la complexité, on se met à distance de la
complexité. On est complètement dans un processus méta. Ce processus
éducatif va dans ce sens : le curseur qui va du linéaire aux causalités
récursives, qui va du directif à l'auto-gestion, qui va du donneur d'ordre
au porteur de sens, qui va du pyramidal au réseau... Un autre aspect de la pédagogie dans et de la complexité c'est les trois
vecteurs de la formation : - la suite logique des 7 sessions (formule structurée et cadrée)
- la dynamique des groupes de pairs,
- le lieu thérapeutique. C'est la conjugaison des trois qui va permettre la construction
identitaire. Sans le développer maintenant on voit bien que la pédagogie des groupes de
pairs génère une dynamique d'indépendance, permet un espace d'entraînement,
de co-élaboration, de co-construction entre ces pairs qui va comprendre
tous les aspects coaching réciproque, invitations réciproques dans les
lieux professionnels, entraînent aux préparations d'examens, co-animation
en situation professionnelle réelle, occasions de faire des propositions
ensemble, fiches de lecture, etc. Mais, fondamentalement, c'est un appel à la prise en charge de la personne
par elle-même.
Le lieu thérapeutique est un lieu investi avant, pendant et après la
formation. C'est un lieu qui, au-delà du fait qu'il permet de résoudre les
problèmes rencontrés, crée une combinaison de protection, de permission. Le
fait que les personnes soient investies dans leur lieu thérapeutique leur
permet d'aborder les sessions soit dans un degré de profondeur, d'ouverture
plus grand, soit qu'ils osent aborder les problèmes parce que même s'ils ne
sont pas complètement perlaborés, ils pourront les perlaborer dans leur
lieu thérapeutique, soit inversement en tant que coachs s'ils vivaient un
phénomène de contre transfert difficile parce qu'ils ont mal accompagné la
personne, ils sentent bien qu'ils sortent avec de la prétention, ils vont
pouvoir également le traiter. Donc à la fois dans le rôle de client et dans le rôle de participant au
séminaire, mais aussi dans le rôle de coach où ils s'entraînent, le lieu
thérapeutique est un lieu de recours qui favorise d'une part la
perlaboration des affects non traités pendant les sessions, mais aussi
donne une permission d'aborder des choses que sans cela, on risquerait de
ne pas aborder. Un autre point, très important également, est que le lieu thérapeutique
libère le groupe de sa fonction thérapeutique et lui permet, tout en ayant
une qualité d'ouverture et de transparence très fortes avec des
problématiques personnelles, de ne pas avoir à faire le travail
thérapeutique pendant le groupe et donc de lui garder sa « pureté »
didactique, sans être trop affecté par des processus de régulation qui sont
d'ordre thérapeutique et non pas d'ordre didactique. Dans cette construction identitaire, il y a tout l'aspect création d'une
constellation familiale, au sens d'une famille de pensée, d'une famille
spirituelle.
Dans notre réflexion, il est vrai que je parle plus de la dynamique
endogène de la pédagogie CT et pas de son positionnement différentiel.
Je pense que c'est difficile de faire la frontière entre les deux car tout
ce que j'indique là est déjà unique d'une certaine façon. Chaque élément
peut exister indépendamment dans d'autres formations. Mais la combinaison
des processus marque l'unicité et la spécificité de CT, ainsi que les pré
requis. autour de l'inclusion Dans la création d'une constellation familiale, on pourrait dire d'une
famille de pensée, spirituelle le processus est très important, notamment
ce qui tourne autour de l'inclusion (notamment au début, avec les
présentations longues, en plusieurs étapes) Tout ce qui est restitution,
entre chaque session, ou à chaque reprise de groupe, après les pauses,
après le repas, le lendemain... Tout ce qui est feed-back par exemple, des
coachs. Tout ce processus d'inclusion vise à créer un travail de team-building
permanent. On constate que les participants éprouvent une certaine
frustration lors de la session sur le team-building parce qu'ils attendent
plus de théorie alors même qu'ils n'ont pas une conscience claire que le
team-building commence dès la première session et se prolonge jusqu'à
l'examen compris, celui-ci étant aussi un temps holomorphique de team-
building. Chaque concept va être vécu en récursivité c'est à dire en permanence. le
team-building, ce n'est pas la session 3, c'est tout ce qui est le travail
d'inclusion depuis la première session : le travail sur le contrat, le
travail sur l'inclusion, le travail sur la présentation, la constitution
des groupes de pairs, c'est du team-building, et du team-building en
profondeur. La troisième session va apporter des concepts (les différents
stades de développement d'équipe, les différents modes de coaching, ORF),
des exercices (la caisse enregistreuse), des cas, des méthodologies (le
partage des représentations). Donc, dans la troisième session, on va plutôt conceptualiser, on va
théoriser la pratique ; en fait, en permanence on théorise la pratique. Ceci est un point clé, parce que, dans ce processus qui va conduire à la
construction de groupes de pairs, il y a une constante « théorisation de la
pratique », c'est-à-dire qu'il y a toujours ce fait, si possible en
intelligence de situation. Par exemple, il se passe un évènement dans le
groupe : crise, restitution, feed-back des coachs, c'est l'occasion de
prendre un temps pour expliquer quels sont les enjeux, au niveau de
l'énergie, qu'est ce que doit traiter le coach dans la relation avec le
groupe, quel élément de sa structure corporelle, ou quel doit être le
positionnement du coach par rapport aux dirigeants, qu'est-ce que la notion
d'alliance, être force de proposition, etc. Chaque moment qui se joue peut être l'occasion d'une élaboration théorique
et didactique. Autrement, dit, la notion de processus et d'intelligence de
situation est à la fois extrêmement didactique et en même temps l'occasion
de la construction identitaire. Par exemple, c'est à la quatrième session
ou la cinquième session que les participants commencent à comprendre ce
qu'est le team-building, alors qu'ils avaient beaucoup de questions à la
troisième session. Alors, nous leur disons : « voyez, ceci c'est le team-
building... ce que l'on vient de vivre là, le franchissement de la
frontière, la régulation que l'on vient de vivre, qui a permis un degré
d'ouverture plus grand, de clarifier les règles du jeu, de revenir sur les
finalités, de préciser quelles sont nos valeurs, de vérifier que le
processus est OK, de mesurer à nouveau que le processus est premier par
rapport au contenu, alors qu'on avait un agenda, que l'on a changé, mais le
fait de changer est conforme à nos valeurs, à nos finalités, on choisit de
nouveau le processus et du coup le contenu change, mais il est abordé avec
une qualité de relations qui est d'un tout autre ordre. C'est cela qui est
la spécificité de CT, d'une certaine façon. La dimension holomorphique Un autre aspect important, c'est la dimension holomorphique : chaque
session intègre le tout dans la partie. L'exemple le plus fort est peut-
être l'examen. Le processus d'examen est holomorphique dans le sens qu'il va intégrer
Contenu, Processus, Sens et notamment pour valider le bout du curseur et
pour placer une relation de parité entre candidat et jury, avec un rapport
de complexité avec le fait d'assumer les différentes postures. Notamment,
pour l'examen, on vit six postures différentes : on est à la fois candidat,
jury, président, client, coach et éventuellement observateur. C'est cette
gymnastique posturale, ce rapport à soi-même et aux autres qui est un
rapport de parité, et non pas un rapport de dépendance et de soumission ou
de complémentarité dissymétrique avec certains en