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Dans le cadre de ce TP les routeurs sont reliés directement l'un a l'autre par une
.... Serial1 is administratively down, line protocol is down .... Codes: C -
connected, S - static, I - IGRP, R - RIP, M - mobile, B - BGP ... du TP (le TP a
commencé avec 45min de retard et nous avions un examen une heure après la
fin de celui-ci).

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[pic] REPUBLIQUE FRANçAISE
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La migration vers IPV6
Etude réalisée par l'IDATE et
le cabinet de Pardieu Brocas Maffei & Leygonie
pour
l'Autorité de Régulation des Télécommunications
Juin 2002
Sommaire
Introduction 4 Partie 1 : Synthèse générale 5
1 IPv6 : un protocole adapté à la diffusion massive d'Internet 6
1.1 IPv4 : certaines limites perceptibles - IPv6 : des atouts pour
un relais de croissance 6
1.2 La normalisation IPv6 est stable 7
2 Certains acteurs déjà en ordre de marche 8
3 Les facteurs déclencheurs du passage à IPv6 11
3.1 Au-delà de la pénurie d'adresses IPv4, d'autres facteurs
déclencheurs de 1er rang : services mobiles (GPRS et 3G) et
nomades (WLAN) 11
3.2 La dynamique de l'accès haut débit, de l'électronique connectée
et des réseaux de capteurs : facteurs déclencheurs de 2ème rang
12
4 IPv4 - IPv6 : une cohabitation longue et incontournable 13
4.1 Un risque limité de morcellement de l'Internet 13
4.2 Une opportunité pour remettre à plat la répartition des DNS
racines 13
5 Les enjeux pour la régulation 15
6 Conclusion 17 Partie 2 : Notes de synthèse 19
1 Catégories d'acteurs et IPv6 20
1.1 Equipementiers télécoms, grand public et informatique 20
1.2 Opérateurs : fixe et mobile 34
1.3 ISP : accès et services 41
1.4 Entreprises utilisatrices de technologies IP 45
1.5 Synthèse générale acteurs 50
2 Facteurs déclencheurs du passage à IPv6 52
2.1 Les facteurs déclencheurs de premier rang 52
2.2 Les facteurs déclencheurs de deuxième rang 57
2.3 Synthèse 60
3 Risques et conséquences soulevés par la migration vers IPv6 61
3.1 Procédures d'allocation d'adresses sous IPv6 et DNS 61
3.2 Les serveurs DNS 62
3.3 IPv6 : un risque de morcellement de l'Internet 62
3.4 IPv6 ne résout pas tous les problèmes actuels de l'Internet 66
3.5 Enjeux industriels 68
3.6 Synthèse 72 Partie 3 : les enjeux pour la régulation 73
1 Enjeux concurrentiels de la transition de IPv4 à IPv6 74
1.1 L'arrivée d'IPv6, facteur de développement de la concurrence 74
1.2 La transition vers IPv6, frein au maintien / développement de la
concurrence 78
2 Problématiques réglementaires 84
2.1 Incidence sur le régime des licences 84
2.2 Les ressources rares 86
2.3 Incidence sur le régime de l'accès et de l'interopérabilité 101
2.4 Protection du consommateur : libre choix des services et
contenus et protection des données personnelles 103 Annexes 107
1 Limitations du protocole IPv4 108
1.1 Adressage 108
1.2 Stock d'adresses limité 108
1.3 Protocole non prévu pour l'usage commercial 111
2 Solutions techniques développées afin de palier les limitations
d'IPv4 114
2.1 Palier au manque d'adresses et aux difficultés de routage 114
2.2 Adaptation à l'usage commercial 114
3 Avantages techniques d'IPv6 125
3.1 Adressage sur 128 bits 125
3.2 Adressage hiérarchique et agrégation 126
3.3 Multicast 127
3.4 Auto configuration et gestion de la mobilité 127
3.5 Sécurisation 139
3.6 Gestion de la QoS et différentiation des types de flux 139
4 Avancement du déploiement d'IPv6 dans les différentes zones
géographiques 142
4.1 Impact sur les politiques commerciales des acteurs IP et
nouvelles applications 142
5 Les enseignements de l'i-mode 144
6 Commission Européenne et IPv6 147
7 La composition et la mission des différents intervenants dans la
définition de la politique IPv6 151
8 Le processus d'adoption des politiques IPv6 154
9 Les conditions requises pour accéder aux adresses IPv6 156
Introduction IPv4, élaboré il y a une vingtaine d'années, est la version du protocole IP
utilisée actuellement sur Internet. Sa principale faiblesse réside dans son
espace d'adressage puisque dans IPv4, une adresse est définie sur 32 bits
seulement. Le succès rapide d'Internet et l'accélération de la consommation
d'adresses IP, fait craindre une pénurie d'adresses IP dans les années à
venir. Pour l'instant, IPv4 a réussi à repousser les limites de son système
d'adressage grâce à des procédés tels que la translation d'adresses (NAT)
ou le schéma de routage CIDR qui permet d'agréger des adresses IP.
IPv6, élaboré par l'IETF au milieu des années 90, est la prochaine version
du protocole IP. En premier lieu IPv6 améliore les capacités d'adressage
d'IPv4 en allouant 128 bits au lieu de 32 aux adresses IP, ce qui ouvre un
réservoir quasi infini d'adresses IP.
Ces derniers mois plusieurs évènements se sont enchaînés qui peuvent
laisser croire à une migration prochaine vers IPv6 : prises de position
d'autorités gouvernementales notamment en Asie, de la Commission Européenne
ou de certains industriels. Dans ce contexte, l'Autorité de Régulation des Télécommunications a
souhaité réaliser une étude permettant de cerner les problématiques de la
migration d'IPv4 vers IPv6 en identifiant notamment les stratégies des
différents acteurs couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur des services
et des équipements de réseaux Internet : équipementiers, opérateurs, ISP,
entreprises utilisatrices de technologies IP, fabricants de logiciels,...
L'étude s'est attachée en particulier à examiner les problématiques de
cette migration sous l'angle réglementaire et concurrentiel et les impacts
de celles-ci sur les marchés des réseaux et services de télécommunications
utilisant le protocole IP.
IDATE
Roland MONTAGNE
Sébastien VIDAL
Vincent POULBERE
Cabinet de Pardieu Brocas Maffei & Leygonie
Martine GEORGES-NAÏM
Clotilde FOREST
Partie 1 : Synthèse générale
IPv6 : un protocole adapté à la diffusion massive d'Internet 1 IPv4 : certaines limites perceptibles - IPv6 : des atouts pour un relais
de croissance . IPv4 : un espace d'adressage restreint avec une répartition
géographique inégale
Le protocole IPv4, finalisé en 1983 s'adressait alors à une communauté
restreinte. Ainsi, l'adressage d'IPv4 est-il prévu sur 32 bits, ce qui
permet de disposer d'un "stock" de 4,3 milliards d'adresses IP environ.
A cette époque et avec la vision qu'avaient alors les responsables, à
savoir un réseau destiné aux militaires et scientifiques (donc assez
éloignée de ce qu'allait devenir l'Internet que nous connaissons
aujourd'hui), le stock paraissait plus que suffisant.
Aujourd'hui, ce stock d'adresses IPv4 est très entamé et si près de 47%
des adresses ne sont pas attribuées (parmi le stock total d'adresses),
la répartition géographique en est très inégale. Les adresses allouées
(destinées à être utilisées par un registre régional ou par des
organisations pre-RIR) représentent la majorité du stock et sont
destinées essentiellement à la zone américaine aux dépens de l'Asie qui
présente pourtant un important potentiel de développement (Chine,
Inde). Il est également à noter, que parmi le total des adresses IPv4
disponibles, 53% ont été attribuées directement à des organisations
(américaines pour la plupart), avant l'apparition des RIR qui ne les
contrôlent donc pas.
Ainsi, en tenant compte de ces organisations pre-RIR, on peut estimer, fin
2001, que 74% des adresses allouées le sont pour l'Amérique du Nord, 17%
pour l'Europe et 9% pour l'Asie. . IPv4 est face à une explosion des besoins
Outre la croissance organique encore forte d'Internet dans le monde entier
(et particulièrement en Asie où le potentiel de croissance est très élevé
et les ressources en adresses très faibles), bon nombre d'applications
nouvelles, consommatrices d'adresses IP devraient se développer :
. l'arrivée des services mobiles autour du GPRS d'abord puis de l'UMTS,
. les accès haut débit et le mode "always on",
. l'électronique connectée et les véhicules communicants,
. les applications domotiques et réseaux de capteurs. 1. IPv4 : un protocole non pensé pour un usage commercial d'Internet
Prévu à l'origine pour des usages non commerciaux, IPv4 n'a pas été conçu
pour assurer les fonctions de QoS attendues aujourd'hui, ni pour assurer
les fonctions d'autoconfiguration ou Multicast, ou encore la sécurité,
essentielles dans l'Internet commercial moderne. Des solutions ont été
trouvées pour assurer ces fonctions, alourdissant le protocole de couches
supplémentaires, ou pour doper artificiellement la durée de vie du stock
d'adresses (NAT), faisant notamment exploser la complexité des tables de
routage. . Nous sommes dès à présent dans une période de gestion de la pénurie
d'adresses IP Cette gestion de la pénurie d'adresses se traduit par des politiques
drastiques d'attribution d'adresses IPv4 pratiquées par les RIR. De plus,
l'emploi généralisé des NAT permet de retarder la pénurie, mais cela
alourdit la gestion des réseaux et constitue un frein au développement
d'applications temps réel et P2P.
Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, on peut estimer u