dans la région du Grand Casablanca - IWRA

8 juin 2015 ... EXAMEN DU SYSTÈME DU DOCTEUR BÜCHNER. ...... Par la divisibilité à l'infini
, la matière s'évanouit et se disperse, sans qu'on puisse saisir ...... etc., et vous
retombez évidemment dans les explications physico-chimiques.

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Lyonnaise des Eaux
Université Hassna II Aïn Chock de Casablanca Casablanca
Evolution de la Qualité de l'Eau Potable distribuée
dans la région du Grand Casablanca Thème
Water quality management: surface and ground water Fatiha ZIDANE1, Tahar ELAGAL2 , Rahal HACHIM3 , Fatiha BENZHA1,
Gilles-Pascal. HUSSON4 Abderrahman KHERBECHE1 et Hélène BILLON4 1Département de Chimie, et géologie Faculté des Sciences Ain Chock,
Université Hassan II, Km 8, BP 5366, Mâarif, Casablanca, Maroc
2 Directeur du département : qualité, Eau et Assainissement, Lyonnaise
des Eaux de Casablanca, Maroc
3 Responsable du service Eau Potable; Lyonnaise des Eaux de Casablanca,
Maroc
4 Laboratoire d'Hydrologie Faculté de Pharmacie. 4 av. de l'Observatoire.
75270 PARIS La présente étude rentre dans le cadre d'une convention entre l'université
Hassan II et la Lyonnaise des Eaux de Casablanca (LYDEC) Casablanca est la capitale économique du Maroc. Le grand
Casablanca avec ses 8 préfectures couvre 72000 HA et compte 3.5 MILLIONS
d'habitants.
Au début, la distribution de l'eau était assurée par la Société de
distribution marocaine.
Depuis Août 1997 Casablanca a signé un contrat de concession de 30 ans
avec la LYDEC qui en assure la gestion déléguée pour la distribution de
l'eau, de l'électricité et de l'assainissement.
La production de l'eau provient des eaux :
- Superficielles : 98% soit 159 millions de m3 /an
- Souterraines : 2% soit 3 millions de m3/ an
L'eau distribuée provenant des eaux superficielles est produite par :
. L'Office Nationale des Eaux Potables (ONEP) à partir de 2
barrages :
- Barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah sur l'Oued Bou Regreg
- Barrage Daourat sur l'Oued Oum Rbia
. La société des eaux d'Oued Oum Rbia (SEOOR) qui exploite le
barrage de Sidi Said Mâachou sur l'oued Oum Rbia
L'eau distribuée à partir des eaux souterraines provient des captages
propres à la LYDEC :
Ain Dissa ,Tit Mellil et Sidi Moussa Ben Ali qui sont équipés de postes de
traitement et de chloration à côté des sources.
Les productions de l'eau potable par les différents intervenants se
répartissent comme suit :
- L'ONEP produit 68%
- La SEOOR produit 30%
- La LYDEC produit 2%
La consommation moyenne d'eau par habitant est de 80 l/ j.
Actuellement la LYDEC achète 160 Millions de m3. En 2000 elle en achetait
190 Millions de m3 alors que la population augmentait. Dans la présente
étude, un suivi des analyses des eaux de la source aux consommateurs a été
effectué. Mots clefs : eau souterraine, eau de surface, nitrates, chlorures,
organoleptiques, I. INTRODUCTION : Au Maroc, les précipitations présentent une moyenne annuelle de
l'ordre de 150 Milliards de m3 répartie différemment dans le temps et dans
l'espace. En effet 50% des apports sont reçus par 15% de la superficie
totale du royaume (Zidane et al 2004) La Région du Grand Casablanca, qui regroupe la ville de Casablanca et
la ville Mohammedia, (à 24 Km vers le nord de Casablanca), est alimentée
essentiellement par des eaux de surface traitées au niveau des
installations dites de « Sidi Maâchou » et de « Daourat » sur l'oued Oum
Rbia à l'Ouest du côté d'El Jadida, (Figure 1) et des installations dites
de « Bou Reg Reg » sur l'oued Bou Reg Reg à l'Est du côté de Rabat. Le
volume global qui a été mobilisé en tête du système de distribution en
2006 a atteint presque 170 Millions de m3 réparti comme suit : o Les installations d'Oum Rbia à l'Ouest contribuent à
l'approvisionnement en eau du Grand Casablanca, à 60 %. Celles de
l'Est, contribuent à 38 % ; o Les installations de LYDEC (sources et puits dans la périphérie de
Casablanca), contribuent à l'approvisionnement en eau du Grand
Casablanca à 2 %.
Ces eaux sont vendues à la LYDEC par deux fournisseurs : L'office
National des Eaux Potables et la société d'Oum Rbia. Le tableau ci dessous présente les différents fournisseurs d'eau à
Casablanca ainsi que les origines d'eau et le pourcentage en eau de
chaque provenance d'eau en 2006.
|Fournisseurs |Barrage |Exploitation |Pourcentage% |
|SEOOR |Sidi Maâchou |Oued Oum Rbia |31 |
| | | | |
|ONEP |Daourat |Oued Oum Rbia |30,38 |
|ONEP |Sidi Med |BouRegReg |37,24 |
| |Benabdellah et | | |
| |Fouarat | | |
|LYDEC |Ressources propres|Quatre sources |1,37 |
La figure ci-dessous montre les deux fleuves encadrant le grand
Casablanca ainsi que son alimentation en eau potable. Figure 1 : Carte d'alimentation en eau potable du « Grand Casablanca » à
partir du Complexe Hydraulique de la côte Atlantique qui s'étend d'El
Jadida à Rabat - Kénitra.(Hachim et al.) Ces eaux sont stockées dans des réservoirs et acheminées par des amenées,
La figure ci-dessous schématise les différents réservoirs, les amenées,
ainsi que les sources exploitées par la LYDEC.
[pic] Figure 2 : Carte d'alimentation en eau potable du « Grand Casablanca »
montrant les différentes amenées, réservoirs et sources. La disposition du réseau de distribution fait que les eaux amenées par les
quatre principales amenées d'eau sont réparties de façon à satisfaire le
besoin d'eau de la population croissante. Décomposé en sept délégations préfectorales, chaque délégation reçoit des
eaux bien définies à partir de quelques réservoirs qui sont sujets
d'arrivées d'eau. La présente étude, fruit d'une convention entre l'université Hassan II et
la LYDEC, consiste en un suivi de la qualité de l'eau depuis la source
jusqu'au consommateur, en utilisant la base de données d'analyses des
eaux effectuées par le laboratoire de contrôle et de surveillance de la
qualité d'eau de la LYDEC et aussi par le laboratoire de DARELMA. Dans le but de mieux cerner les variations et les fluctuations de la
qualité de l'eau, le contrôle suivant les normes marocaines, se fait par
la LYDEC à trois niveaux:
1- Les principales amenées, qui sont au nombre de 4
2- Les réservoirs qui alimentent directement la population casablancaise
3- Robinet du consommateur. La responsabilité de contrôle de la qualité des eaux par la LYDEC commence
à partir de l'achat du produit jusqu'à sa livraison au consommateur selon
les normes marocaines. Elle ne s'implique nullement à l'origine naturelle
de cette eau, en rapport avec la nature et les caractéristiques du bassin
versant. La LYDEC est obligée d'offrir au citoyen casablancais un produit
qu'elle ne produit pas et qu'elle ne peut qu'analyser et voir sa qualité. D'après les travaux de F. BENZHA et al. (2005 et 2008), il y a une relation
étroite entre la nature du bassin versant et la qualité des eaux dans les
retenues de barrage Daourat et SSM destinées à alimenter en eau potable la
région du grand Casablanca. Les flux saisonniers en Nitrates les plus
élevés ; 400 T/mois à Daourat et 80 T/mois à SSM ont été enregistrés en
Décembre, en rapport avec la saison pluvieuse et agricole. La nature
lithologique du bassin versant caractérise la nature de l'eau qui y
circule. L'utilisation des engrais et des produits phytosanitaires riches
en nitrates, contribue à l'augmentation des flux azotés.
L'étude de F. BENZHA (2007) met l'accent également sur l'impact de la
vidange de la retenue Daourat sur la qualité physicochimique à l'amont de
la chaîne de distribution des eaux de consommation. Cet impact est expliqué
par une mise en disponibilité des éléments nutritifs suite au relargage à
partir du sédiment vers l'eau surnageant à cause du remaniement du sédiment
déclenché par le débit de vidange. Ces travaux et d'autres effectués sur d'autres systèmes hydrodynamiques (
Y. AJEDOR et al 2001), montrent bien qu'il faut accorder une attention
particulière à la qualité de l'eau en amont, pour s'assurer de la qualité
de l'eau en aval chez le consommateur. II. EVALUATION QUANTITATIVE DE LA CONSOMMATION EN EAU POTABLE : L'étude effectuée sur une base de données d'une dizaine d'année en
collaboration avec la Lyonnaise des eaux de Casablanca (Zidane et al :
2004) a montré une économie de la ressource de plus de 25 Millions de m3
par an soit l'équivalent des besoins en eau d'une ville Marocaine de
800.000 habitants, et ce malgré l'augmentation de la population
casablancaise et l'augmentation aussi de la demande en eaux. Ceci est du principalement aux grands efforts déployés par la Lydec qui a
entrepris dès 1999, une vaste campagne de réduction des pertes d'eau. Chose
qui a permis d'améliorer le rendement du réseau de distribution (qui, en
l'espace de 9 ans, a augmenté de 8 points pour atteindre 72 % en 2006) ; III. EVALUATION DE LA QUALITE DE L'EAU POTABLE Vu que l'eau distribuée à la grande willaya de Casablanca,
est prises des installations des deux principaux fleuves et qui sont,
l'oued Oum Er Rbia à l'Ouest du coté d'El Jadida, et l'oued Bou Reg Reg à
l'Est du coté de Rabat, donc la qualité de cette eaux reste étroitement
liées à la qualité de ces deux fleuves.
Malheureusement, ces deux fleuves sont cible