Historique des courriers envoyés - SNES Créteil

Année scolaire 2015/2016 CIO Aubenas ... Spécialisé dans un domaine
industriel, le technico-commercial est l'interface entre les services de production
et le ...

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Historique des démarches des enseignants du lycée Marcel Cachin auprès des
autorités compétentes. Depuis des années, le personnel du lycée Marcel Cachin alerte les autorités
sur les conditions d'enseignement subies par les élèves et les enseignants.
Systématiquement, les autorités prennent note de la situation, sans JAMAIS
proposer d'action, ni prendre la peine d'y répondre. Aujourd'hui, nous
considérons que nous avons atteint un point de non-retour, voici un bref
historique de ces divers contacts. |ANNEE 2014/2015 | - 18 mars 2015 : Lettre au Rectorat
- 30 janvier 2015 : Lettre à la rectrice
Les enseignants alertent sur le manque de moyens pédagogiques prévus pour
la rentrée 2015.
- 9 décembre 2014 : Lettre au CHSCT sur les dysfonctionnements matériels
qui engendrent de sérieux problèmes de sécurité.
- 21 novembre 2014 : Lettre à la Rectrice/au Conseil Régional
- 13 novembre 2014 : Lettre à la Rectrice/au Conseil Régional.
Les enseignants exercent leur droit de retrait suite à l'agression d'un
collègues par des individus extérieurs, le portail non sécurisé est ouvert
en permanence
M. Waleckx (Directeur adjoint IA Bobigny vient au lycée, prend note des
besoins en matière de sécurité (postes de surveillants supplémentaires
nécessaires et donne sa parole répondre au plus vite aux questions et
revendications.
- 3 octobre 2014 : Les enseignants sont reçus à la Région, Mme Zoughebi
s'engage à venir au lycée au cours du premier trimestre 2015...
- 23-24 septembre 2014 : Lettre à la Rectrice/au Conseil Régional.
Les enseignants dénoncent les conditions dans lesquelles s'est effectuée la
rentrée : emploi du temps inopérants, un parc informatique toujours
défaillant, des postes de profs non pourvus, ... |ANNEE 2013/2014 | - 11 juin 2014 : Lettre à la Rectrice
Les enseignants demandent à être reçus pour avoir des informations sur
l'avenir du lycée.
- 6 juin 2014 : Lettre au Conseil Régional
Les enseignants demandent à être reçus et à avoir enfin des réponses
concernant l'équipement et l'avenir du lycée.
- 7 mars 2014 : Lettre à la Rectrice/au Conseil Régional.
Les enseignants se mettent en grève et dénoncent le manque de moyens
pédagogiques mis en place pour la rentrée suivante. Par ailleurs ils font
part au Rectorat et à Madame Zoughebi et son représentant (M. Delmas) de
leurs inquiétudes relatives à l'ouverture d'un lycée des métiers de la
santé à la Plaine Saint Denis (Quel avenir pour les sections santé/social
de Cachin?)
Une délégation est reçue au rectorat qui s'engage à apporter rapidement des
réponses, notamment sur l'avenir du lycée.
- 5 mars 2014 : Rencontre avec M. Remérand, collaborateur de la Maire de
Saint Ouen, Mme Rouillon.
- 10 février 2014 : Lettre au Rectorat
Les enseignants en grève demandent à être reçus par le Rectorat au sujet
des fermetures de classes, de postes et de l'avenir du lycée.
Le 17 mars 2015 Des lycéens sacrifiés à Saint-Ouen M. Valls a parlé d'apartheid : nous le vivons tous les jours au lycée
Marcel Cachin, pourtant classé en ZEP... Nos élèves ne sont pas traités comme les autres enfants de la République. Depuis des années, le personnel appelle à l'aide pour mettre en place des
conditions de sécurité minimales pour les élèves, sans qu'aucune mesure ne
soit prise. Depuis des années, le personnel réclame que le portail d'entrée soit
sécurisé, sans aucune réponse concrète. Le portail brûle le 10 novembre
2014... pendant des mois, rien ne bouge : il est finalement refait à
l'identique en mars 2015. Les multiples intrusions ne cesseront donc pas. Depuis des années, toujours autant d'élèves, mais de moins en moins
d'adultes pour les encadrer (professeurs, surveillants, secrétaires...) Les
agressions verbales et physiques se multiplient, contre les profs, contre
les élèves, contre les agents, les surveillants, les CPE... sans que rien
ne change. Depuis des années, les personnels s'inquiètent de la présence d'amiante
dans les salles de cours. Personne ne nous répond... Depuis des mois, il n'y a plus d'infirmière pour 1100 élèves. Nous appelons
les pompiers pour chaque élève malade... en décembre, un ouvrier fait une
crise cardiaque dans le lycée : le défibrillateur n'est pas accessible...
deux heures après, la direction décide finalement de l'installer. Trop tard
: l'ouvrier est décédé le lendemain. Depuis des années, la gestion des moyens est de plus en plus discutable :
les bilans comptables sont opaques, les compte-rendus parfois mensongers,
les moyens financiers distribués de manière arbitraire...
Depuis deux ans, l'organisation est défaillante. La rentrée est repoussée
au dernier moment :
les emplois du temps n'étant pas prêts... Depuis des années, la vie au lycée devient de plus en plus dure : à la
cantine, les élèves ne peuvent plus manger à leur faim à partir d'une
certaine heure ; ils n'ont pas de toilettes qui ferment, pas de foyer
décent (alors qu'ils ont obtenu un budget de 70000E pour le rénover, il y a
deux ans, ce budget n'est toujours pas utilisé...)
Les agents d'entretien souffrent aussi : leurs conditions de travail sont
déplorables, voire parfois illégales. Les adultes, débordés par la gestion des urgences quotidiennes, ne peuvent
plus assurer leurs missions principales. Depuis des années, la réussite des élèves ne nous paraît plus être la
priorité : les enseignants doivent chaque année supplier la direction de
bien vouloir organiser un bac blanc, la ministre nous donne de moins en
moins d'heures à consacrer aux élèves... Depuis des années, les conditions d'apprentissage des élèves sont laissées
à l'abandon : pas de connexion internet, du matériel informatique "oublié"
dans les caves, des salles de cours sous-chauffées, ou dans lesquelles ils
ne peuvent même pas tous s'asseoir... La liste est longue et pourrait continuer... Heureusement, tout n'est pas si négatif : pendant les vacances, le
proviseur a fait refaire son bureau pour plusieurs milliers d'euros... Les personnels grévistes du Lycée Marcel Cachin Les élus enseignants du Lycée Marcel Cachin (Saint-Ouen 93) à Madame La Rectrice de l'Académie de Créteil
Mesdames et Messieurs les représentants enseignants siégeant dans les
instances paritaires académiques et les groupes de travail,
Saint-Ouen le 30 janvier 2015 Madame La rectrice, Mesdames et Messieurs les représentants syndicaux, chers Collègues Alors que différents EPLE ont reçu leur projet de Dotation Horaire Globale
pour l'année scolaire 2015-2016, les enseignants du Lycée Marcel Cachin de
Saint-Ouen (93) tiennent à vous alerter et montrer leur étonnement vis-à-
vis de prévisions qui ne prennent pas en compte les évolutions de notre
établissement ainsi que l'actualité récente. Ainsi : - Il est prévu une classe de Terminale S supplémentaire mais
aucune heure supplémentaire ; oubli ou volonté de faire rentrer au chausse-
pieds des élèves en plus en supprimant des dédoublements par exemple ? - La DHG du LGT augmente certes du fait de l'ouverture d'une
terminale SSI, or il nous est indiqué ceci : « il reste des mesures
d'adaptation de la structure aux flux prévisionnels des élèves de 3ème,
elles seront étudiées ultérieurement ». Nous ne comprenons pas pourquoi le
Rectorat ne peut pas prévoir l'ouverture ou non des classes de seconde GT
dès aujourd'hui. Notre établissement va encore une fois servir de variable
d'ajustement à la dernière dernière minute et l'ouverture de postes n'étant
pas prévue, cela favorise la précarité des collègues. - De manière générale, nous ne comprenons pas, alors que le lycée est déjà
plein, qu'il ne soit pas prévu de moyens supplémentaires pour la Vie
Scolaire ; pour rappel notre lycée compte 1200 élèves aujourd'hui. Il se
situe dans une zone sensible et ne dispose d'aucune sécurité au portail, ce
qui met en danger l'ensemble de son fonctionnement. - En novembre dernier, suite à des journées de mobilisation de la
communauté éducative, Monsieur le DASEN adjoint avait rencontré l'ensemble
du personnel. De ces échanges il en était ressorti, entre autres
conclusions, qu'il devait être trouvé des solutions par des généralisations
de dédoublement ou la création de nouvelles sections dans les classes dont
les effectifs atteignent, voire dépassent, les 30 élèves, en l'occurrence
les filières ASSP, et SPVL. Nous nous étonnons donc que rien ne soit prévu
dans ce projet de DHG qui aille dans le sens des engagements pris par le
représentant du rectorat. A la question de savoir pourquoi ce sont les
classes où les filles sont très majoritaires voire remplissent totalement
l'effectif, rien ne nous est toujours répondu. Est-ce à dire, comme ce
projet de DHG le confirme, que les filles méritent moins de moyens que les
garçons dans un lycée de la République aujourd'hui ? Par ailleurs, comme
lors de tous nos échanges avec des représentants du Rectorat, aucune
réponse écrite ne nous a été faite, contrairement à l'engagement de M. le
DASEN adjoint de nous répondre sous 48 heures... - Cette DHG compte un nombre anormalement élevé d'HSA. Aussi, nous
souhaiterions remettre à plat ces heures et leur répartition et voir
comment les transformer en ETP heures postes: il en va de la sérénité dans
l'établissement. Nous restons convaincus en eff