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SOMMAIRE Mot du président p.
02 In memoriam p.
03 Prétérition p. 04 Lettre de monsieur Claude Bocognani, I. A. -I. P. R. Honoraire
p. 05 Compte rendu de la dernière Assemblée Générale de l'A. P. I. A. G.
p. 06 L'italien en chiffres p.
09 Dernière minute p. 10 Du côté des stages p.
11 Quelques infos p.
16 Responsable du bulletin : Joseph SERGI Joseph.Sergi@ac-
grenoble.fr Bulletin de l'A. P. I. A. G. 2 / 19 Mars 2009
MOT DU PRÉSIDENT MOT DU PRÉSIDENT L'Assemblée Générale du 11 octobre dernier restera longtemps dans nos
mémoires car beaucoup de collègues s'étaient déplacés pour fêter dignement
le départ de Monsieur l'I. A.- I. P. R. Claude Bocognani.
L'assemblée l'a applaudi debout, ce fut un moment très émouvant pour nous
tous. Que cette retraite bien méritée lui soit agréable et bien remplie. Je souhaite que nous vivions d'autres moments aussi forts lors de nos
prochaines assemblées générales où je vous espère tout aussi nombreux. Compte tenu de la conjoncture actuelle, plus que jamais nous devons rester
unis et nous serrer les coudes pour prouver notre existence sur le terrain
grâce à une association forte. A nouveau, j'invite tous les collègues à adhérer à l'A. P. I. A. G., à nous
rencontrer pour échanger au cours de nos prochaines assemblées. Notre
bulletin doit être aussi un lien entre tous les adhérents de l'A. P. I. A.
G. : toute information susceptible d'intéresser d'autres collègues peut
figurer dans notre bulletin, n'hésitez pas à nous en faire part. A ce propos, il est intéressant de souligner que cette nouvelle année est
placée sous le signe de la création et de l'innovation dans le cadre des
projets européens. Il est important que les professeurs d'italien de notre
académie présentent des dossiers Comenius pour pouvoir aussi rayonner au
sein de l'Union Européenne. Le C. E. C. R. L. est déjà un premier pas vers
cette ouverture européenne. Le dispositif ESABAC (*) renforce aussi ces échanges transfrontaliers dans
une Europe de plus en plus forte qui reste à portée de main. Par notre
position géographique, il est indispensable que les professeurs d'italien
de notre académie participent à ces échanges transfrontaliers enrichissants
pour nos élèves et nous mêmes. En vous remerciant très chaleureusement pour vos nombreux témoignages de
sympathie et pour votre confiance, je vous souhaite avec le nouveau Bureau
tous nos v?ux de réussite pour tous vos projets, petits et grands, qui
contribueront au développement de notre discipline. Michel De Simone, président de l'A. P. I. A. G. (*) : le 24 février 2009 a été signé officiellement par les ministères
français et italien un accord qui reconnaît ce double diplôme. Bulletin de l'A. P. I. A. G. 3 / 19 Mars 2009
IN MEMORIAM IN MEMORIAM [pic]
Emile ISABELLO Monsieur l'Inspecteur Pédagogique Régional Honoraire, Monsieur Emile
ISABELLO, nous a quittés le 18 décembre 2008. Les membres du bureau de l'A. P. I. A. G. se souviennent du Président qu'il
fut de 1970 à 1976 et de la fidélité de ses sentiments. Très attaché à
notre association, Monsieur ISABELLO nous faisait immanquablement le
plaisir et l'honneur de sa présence lors de nos traditionnelles assemblées
générales, auxquelles il assistait, accompagné de son épouse. Ces dernières
années, il avait dû, à notre grand regret, y renoncer en raison de la
distance qui le séparait de Grenoble, mais il avait su garder avec nous des
contacts chaleureux et sincères et nous étions proches de lui par la
pensée. Comme professeur et, plus tard, comme Inspecteur Pédagogique Régional,
Monsieur ISABELLO était un exceptionnel pédagogue, qui avait fait de sa
passion son métier ; une passion qu'il a su transmettre à ses professeurs
qui évoquent encore ses remarquables qualités intellectuelles ainsi que son
esprit brillant. Au-delà de l'enseignant érudit et du grand pédagogue, Monsieur ISABELLO
était aussi un homme authentique ; son honnêteté, sa franchise mais aussi
son humour subtil étaient les qualités rares, qui faisaient de lui un homme
en plénitude à la personnalité fascinante et attachante. L'évocation de l'homme privé et de la pudeur qui le caractérisait, impose,
ici, la retenue, mais il serait difficile de passer sous silence l'amour
sans limites de Monsieur ISABELLO pour les siens et la tendresse toute
particulière qu'il avait pour ses petits-enfants et son arrière petit-fils.
Monsieur ISABELLO, nous laisse donc le souvenir d'un homme d'une immense
valeur et d'un brillant italianiste qui a été l'honneur de notre
discipline. Le 22 décembre, lors de ses obsèques, qui ont eu lieu, selon sa
volonté, dans l'intimité, en l'Eglise de St Pierre-de-Chandieu, l'émotion
de ses proches et de ses collègues était très forte, signe que ce départ
allait laisser dans le c?ur de toutes les personnes qui l'aimaient et
l'estimaient, un immense vide. Le bureau de l'A. P. I. A. G. adresse une pensée affectueuse toute
particulière à Madame ISABELLO, à leur fils, leurs petits-enfants et à leur
arrière petit-fils. Pour le bureau de l'A. P. I. A. G., Patrice Tondo Bulletin de l'A. P. I. A. G. 5 / 19 Mars 2009
PRETERITION Aujourd'hui, je ne vous dirai pas à quel point Claude Bocognani a
admirablement servi l'italianisme en général, et ses académies en
particulier. Tous ici, mieux que quiconque, vous le savez, vous savez qu'il
est et restera un serviteur de l'état qui honore l'idée même du service
public. Aujourd'hui, je ne vous dirai pas à quel point Claude Bocognani est un
collaborateur compétent et précieux, toujours là, toujours disponible,
toujours efficace. Tous ici, mieux que quiconque, vous qui le connaissez
bien, vous le savez. Aujourd'hui, je ne vous dirai pas que Claude Bocognani est un travailleur
acharné, infatigable, debout à 5h du matin et pas couché avant minuit, les
heures des mails envoyés à l'aube ou tard dans la nuit en témoignent. Cela
vous ne le savez pas, mais vous vous en doutez. Aujourd'hui, je ne vous dirai pas que Claude Bocognani, au même titre que
monsieur Roussin, ici présent, est la mémoire de l'italianisme et que je
continuerai, s'il m'y autorise, à aller y puiser sans vergogne. Je ne vous le dirai pas, vous le savez, vous tous ici qui êtes dans sa
mémoire. Aujourd'hui je ne vous dirai pas que la carrière de Claude Bocognani est
exemplaire à bien des égards, puisque, après avoir été un professeur
heureux et aimé, il est devenu un Inspecteur respecté et apprécié, votre
présence nombreuse ici en est le meilleur signe. Vous êtes venu lui dire
que vous l'aimez, à lui qui nous dit, « je suis venu vous dire que je m'en
vais » . Alors me demanderez-vous, après toutes ces prétéritions, qu'allez-vous nous
dire ? Eh, bien, s'il me le permet, lui qui est la pudeur faite homme, je vais
aborder la sphère de l'intime. En tout premier lieu, parce que c'est ce qui m'a touchée au plus haut
point, je vous dirai que Claude Bocognani est un homme courageux et digne
face à l'adversité. Alors qu'il était dévoré d'angoisse pour l'un de ses
fils, il a su, il a pu, rester vent debout, face à la tempête, au service,
fidèle au poste, malgré tout. Je ne développerai pas car je sais que tous
ici vous avez été témoins de ce courage et de cette dignité. Je voudrais
lui dire mes remerciements et mon admiration, remerciements et admiration
auxquels j'entends associer votre collègue et amie, Claudine Bocognani,
mère courage et épouse exemplaire. Mais passons à quelque chose de plus léger et qui pourtant me tient tout
autant à c?ur.
Une fois n'est pas coutume, pour parler de lui, je vais vous parler de moi.
Je ne connais Claude que depuis décembre 2004, à peine 4 ans, et pourtant
j'ai l'impression de le connaître depuis une vie.
Pourquoi ? Eh bien je vais vous le dire !
Lui et moi sommes nés de l'autre côté de la Méditerranée, et très vite,
nous avons commencé à évoquer nos souvenirs de « là-bas ». Et savez-vous ce
que nous avons découvert ? Nous avions fréquenté la même plage, Jeanne
d'Arc à Philippeville, et, si ça se trouve, nous nous étions baignés en
même temps dans la même eau, et nous avions peut-être partagé le même seau
et la même pelle pour construire des châteaux de sable. Et au fil de nos
évocations, j'ai compris pourquoi je m'étais aussitôt sentie en confiance
avec lui, à l'aise, comme avec une connaissance de très longue date : nous
avions été petits ensemble dans le même lieu, dans la même eau, notre chère
Méditerranée. Et quand en plus il s'écrit « oh punaise » (c'est une de ses
exclamations préférées), il m'offre un écho de mon enfance et il me rend
mes dix ans. Vous vous rendez compte du cadeau qu'il me fait ? Alors, oui,
un IA-IPR s'en va, mais il me reste un ami. Ça je le sais et c'est ce que
je voulais vous dire. Voilà, il ne me reste plus qu'à lui souhaiter une belle et bonne retraite,
amplement méritée, une retraite à la fois apaisée et enrichissante, faite
de douceur et de découvertes.
Et surtout qu'il ne se fasse pas de soucis, la maison sera bien gardée,
elle est en