Les agents infectieux - snowratm

Des cours, des activités, des TPs, des exercices, des animations et en prime ...
les protéines bêta-amyloïdes, qu'on suppose impliquées dans la démence. .....
On a ainsi sous la main une véritable encyclopédie qui associe synthèse et ....
Autre fruit de mer encoquillé, la Saint Jacques révèle ses saveurs au c?ur de l'
hiver.

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Les agents infectieux Nombreux, partout mais risque de maladie seulement si rupture de
l'équilibre entre agressivité du germe (pathogénicité) et nos défenses. 1. Bactéries Les + répandues parmi microbes, être unicell. mesurant quelques microns.
ADN bactérien fait d'un seul chromosome. Ses gènes s'expriment en
fabriquant des ARN qui passent du cytoplasme et commandent les synthèses
bactériennes.
Pas de mitochondries : bactérie ne peut vivre sans organisme qui lui
fournit de l'énergie.
Particularité : membrane cell. doublée par une capsule pour se protéger du
milieu environnant. Peuvent être équipées de cils ou flagelles qui leur
permettent de se déplacer dans les milieux liquides.
* Propriétés :
> Polymorphes
> Formation de spores si le milieu environnant ne leur convient pas
> Toutes sont capables de synthèse
> Mobiles pour la plupart
> Capables de se reproduire
> Cultivables sur des milieux inertes
> La bactérie est donc autonome
* Certaines bactéries sont :
> Saprophyte / commensales : elles habitent notre organisme sans nous
rendre malade.
> Aérobies : besoin d'oxygène.
> Anaérobies
> Anaérobies facultatives : à la fois aérobies et anaérobies.
* Dans de bonnes conditions, une bactérie se multiplie toutes les 30 min,
càd 16 millions de descendants en 12h. La température optimale pour leur
développement est entre 36 et 37°.
* Comment les détruire :
> Tuées à 60°
> Endormies à 0° (peuvent se réveiller dès qu'on les réchauffe). D'où pb
congélation / décongélation.
> Rayonnements : lumière bleue, violette et ultra-violette.
> Substances chimiques : antiseptiques.
* Flore bactérienne : ensemble de microbes vivant normalement dans nos
cavités naturelles (nez, bouche, vagin, colon). Leur diversité assure
notre défense (plus de place pour de nouveaux). Si déséquilibre : une
famille de microbes prend la place des microbes disparus. 1. Les cultures * Plusieurs milieux possible :
> Liquides : lait, bouillon de viande, dérivés sanguins (plasma, sang +
ou - coagulé)
> Gelées : ajout de glycérine, extrait d'os (gélatine)
> Solides : végétaux (pomme de terre, carotte)
* On les ensemence avec un prélèvement de la plaie à explorer. Utilisation
de boîte de Pétri dans laquelle se trouve une gelée sur laquelle on
frotte un écouvillon. Puis mise à l'étuve à 37°.
* Si plusieurs colonies se développent, on fait des repiquages pour les
séparer afin de les identifier (épuration).
* Une fois le germe isolé, on l'identifie en étudiant ses propriétés :
> Coloration de Gram : gram + si reste coloré, gram - sinon.
> Réaction aux antibiotiques (antibiogramme) : pastilles disposées sur
la colonie. L'efficacité se mesure proportionnellement à la grandeur
du rond (microbes disparus). Permet de donner antibio adaptés.
Les antibio peuvent être synergiques ou antagonistes. Nécessité de
refaire antibiogramme si on doit donner 2 antibio. 2. Pathogénicité
Pouvoir de déterminer une maladie. 2 armes :
* Virulence : rapide multiplication (pas forcément pathogène).
* Toxines : 3 types.
> Exotoxines : secrétions du microbe dans le milieu environnant (ex :
toxine du tétanos).
> Endotoxine : se répand seulement lorsque le microbe éclate.
> Enzymes toxiques : digèrent les tissus donc affaiblissent l'organisme
en favorisant la dissémination microbes. 2. Les virus Ce n'est pas une cellule puisque ne contient qu'un seul type d'acide
nucléique (ADN ou ARN).
Pas de vie autonome : parasites cellulaires qui doivent obligatoirement
pénétrer dans une cellule vivante et utiliser ses organites à leurs
comptes.
Le virus injecte à la cellule son matériel génétique :
* Si virus à ADN, il va dans le noyau et profite de la division cell.
pour se multiplier.
* Si virus à ARN, il va dans le cytoplasme. Pas de multiplication
possible.
* Si rétrovirus, fabrication d'ADN à partir d'ARN via une enzyme qui
remonte la chaîne (transcriptase inverse).
Les virus ne peuvent être cultivés sur des milieux inertes : culture sur
cell. vivantes (rein de singe dont le tissu se multiplie vite, embryon de
poulet pour le vaccin grippal). 3. Les champignons Ils appartiennent au règne végétal : végétaux sans tige, fleur ni racine.
La culture se fait sur un milieu spécial, le milieu de Sabouraud.
On peut faire isolement, identification et antimycogramme. Plusieurs
familles :
* Moisissures : pluricell. Souvent appelées pénicillium. On s'en sert en
thérapeutique comme antibio (pénicilline, streptomycine, auréomycine).
* Levures : utilisées dans l'industrie pour la fermentation (bière, vin,
pain). Certaines levures sont pathogènes :
> Candida albicans (flore intestinale) provoque des infections cutanées
ou muqueuses (candidose). Suppose défense immunitaire diminuée. Se
trouve souvent dans les plis de macération.
> Trichophyton rubrum responsable des trichophyties cutanées (pied
d'athlète, teignes).
> Aspergillus qui donne des maladies pulmonaires par inhalation
(aspergillose). Se trouve à la surface des herbes dans les prés. Rare
mais grave. 4. Les parasites Etres uni ou pluricell. Qui vivent de secrétions humaines. Ex : amibes,
palu, maladie du sommeil.
Ils ont souvent des cycles bio qui font intervenir de 1 à 3 intermédiaires
avant d'atteindre leur maturité et de devenir infestants.
Les défenses contre les infections
1. Les défenses non spécifiques
1. Les barrières naturelles Résistance de la peau en fonction du nombre de couches des épithéliums, des
secrétions des muqueuses, du renouvellement des tissus, de l'acidité
(estomac pH 4), de l'équilibre des flores (empêche prolifération), des
enzymes et des annexes (cils). 2. Les défenses locales : les réactions inflammatoires Se passe au niveau de la porte d'entrée.
Les germes entrés secrètent des produits qui vont dilater les vaisseaux
sanguins (vasodilatation). Ces produits ont un chimiostactisme qui attirent
les globules blancs qui attaquent les microbes. La libération d'endotoxines
provoquée par les germes et GB morts renforce l'inflammation et irrite les
terminaisons nerveuses et provoque ainsi la douleur.
Signes cardinaux de l'inflammation : ?dème (provoqué par vasodilatation),
rougeur, chaleur, douleur.
Les cell. macrophages phagocytent les microbes morts et vivants. 3. Les défenses régionales Les microbes vont dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques en passant
par des filtres, les ganglions lymphatiques.
Ganglion satellite : se trouve dans le même territoire que la région
infectée.
Il y a adénopathie dès qu'un ganglion devient palpable. 4. Les défenses générales Globules blancs + macrophages. GB secrètent des produits qui activent les
défenses : interleukines, complément (bloque les microbes pour laisser agir
les anticorps), properdine qui amplifie la réaction inflammatoire.
Interférons (non spécifiques) sont secrétés par cell. parasitées par un
virus pour protéger ses voisines en s'y fixant.
Les plaquettes agglutinent les microbes. 2. L'immunité (défense spécifique ciblée contre un germe)
1. Immunité cellulaire Fait appel aux lymphocytes T et B. Plusieurs familles de lymphocytes T :
Activateur, freinateur, équilibrant (facilitateur,ce sont les T4), à
mémoire, NK (killers).
Les lymphocytes B se transforment en plasmocytes qui fabriquent les
anticorps.
Les macrophages présentent des morceaux de microbes (présentent à leur
surface les antigènes de l'intrus phagocyté) aux lymphocytes T (les T4
identifient ces antigènes) qui activent les différentes populations (y
compris ceux à mémoire) et fabriquent des lymphokines (cytokines) qui
activent les lymphocytes B et renforce la défense non spécifique.
Immunité active : vaccination (fabrication d'anticorps), préventif,
durable, retardé.
Immunité passive : sérum (injection d'anticorps), curatif, bref, immédiat. 2. Immunité humorale Lorsque les lymphocyte B reçoivent les messages des T4, ils se transforment
en plasmocytes, usines chimiques fabricant des anticorps qui répondent aux
antigènes présentés. Les anticorps se combinent aux antigènes des intrus et
les neutralisent.
Bactériémies et septicémies
1. Bactériémies Passage bref et transitoire de bactéries dans le sang. Physiologique en
période post-prandiale (après repas). C'est pourquoi on laisse jeûner les
animaux avant de les abattre pour éviter une bactériémie post-prandiale.
En pathologie, on l'observe au cours des états de choc. Dans ce cas, le
germe est sans rapport avec la pathologie qui cause le choc. Il est appelé
germe de sortie.
La seule complication à craindre est l'endocardite chez un cardiaque ou un
héroïnomane. 2. Septicémies 3 grands types qui ont en commun d'être des infections généralisées dues à
des décharges massives et répétées de microbes pathogènes dans le sang à
partir d'un foyer initial. Les signes généraux sont toujours très
importants et peuvent faire oublier le foyer initial qui doit pourtant être
recherché systématiquement. Types du + au - fréquent : 1. Septicémies à point de départ veineux Porte d'entrée en général cutanée ou muqueuse : plaie, furoncle, angine,
avortement.
Le foyer produit une irritation nerveuse qui entraîne une phlébite
(irritation de la partie interne de la veine où à son contact se forme un
caillot ou thrombose qui va être colonisé par les microbes). Le caillot se
fragmente et envoie dans la circulation des débris septiques multiples. Ils
peuvent être arrêtés par certains organes où se déve