Julie : Voir P.20? - Université de Sherbrooke
d radiophysicien médical (interne ou externe) agréé en médecine nucléaire? .....
Avant une série d'examens cliniques avec un système DEXA, un examen avec
un ..... à des fins de diagnostic, de traitement ou de recherche médical ou
vétérinaire; ... A cet effet, une étude de justification doit figurer dans les dossiers
de ...
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(Julie : Voir P.20...)
Dossier: une formation diversifiée et qualifiante Maximiser le développement intellectuel, social et affectif de jeunes à la
fois semblables et différents est sans contredit le défi que partagent
l'école, la famille et la communauté.
Étant donné les nombreux facteurs qui influencent directement et
indirectement l'atteinte de cet objectif, l'école et ses partenaires sont
appelés à explorer et à développer de multiples outils et façons de faire
dont Vie pédagogique témoigne régulièrement à travers ses différents
dossiers.
Le milieu scolaire s'engage progressivement dans la réforme de l'éducation
et, en prévision de l'implantation du nouveau curriculum du secondaire,
notamment celui du deuxième cycle (de la troisième à la cinquième
secondaire), nous avons pensé qu'il serait utile et pertinent de proposer
quelques éléments de réflexion au regard des objectifs, des enjeux et des
conditions de mise en oeuvre de ce qu'il est convenu d'appeler une offre de
formation diversifiée et adaptée aux forces et aux besoins de tous élèves.
Ainsi, rappelons que si un des principaux objectifs de la diversification
de la formation est la qualification de tous les élèves, celle-ci se
réalisera évidemment à travers une offre qui répond, notamment au deuxième
cycle du secondaire, à leurs compétences, leurs champs d'intérêt et leurs
besoins spécifiques de telle manière qu'ils puissent s'inscrire dans un
cheminement scolaire correspondant à leurs forces et à leurs aspirations.
Bien que cet objectif se formule aisément, sa réalisation pose d'importants
défis ::
- Comment qualifier tous les élèves sans réduire les attentes de l'école à
leur égard et, au contraire, en les amenant à se dépasser?
- Comment sortir de l'ornière de l'orientation par défaut plus que par
choix positif? En effet, trop d'élèves se retrouvent dans des parcours
scolaires non-qualifiants, en formation générale, car ils ne satisfont pas
aux exigences de la «voie royale» des mathématiques et des sciences.
- Comment réhabiliter, aux yeux des collèges d'enseignement général et
professionnel (CÉGEP), l'apport des disciplines autres que les sciences et
les maths dans le développement des compétences qu'ils considèrent très
souvent comme des préalables à l'admission des élèves dans plusieurs
programmes?
- Comment redorer le blason de la formation professionnelle et la rendre
véritablement attrayante et accessible aux jeunes dès l'âge de 15 ans?
- Comment amener les enseignantes et les enseignants, sur une base
individuelle mais aussi collective, à considérer le programme de formation
de l'école québécoise (basé sur le développement de compétences) comme le
moteur de la diversification?
- Comment harmoniser l'évaluation des apprentissages et les règles de
sanction des études à un contexte diversifié de formation, et ce, de
manière qu'elles permettent la reconnaissance de toutes les compétences des
élèves?
L'exploration de ce sujet nous a également amenés à clarifier le rôle de la
différenciation et celui de la diversification.
Nous avons donc d'abord cherché à obtenir un portrait de la situation
autour de deux tables rondes qui réunissaient des acteurs du milieu, ce qui
nous a permis de faire une place aux diverses perceptions exprimées.
C'est avec le souci de bien nuancer les concepts de la différenciation et
de la diversification que nous nous sommes appuyés sur des définitions qui
ont été élaborées par la Commission des programmes d'études (CPE) dans un
avis sur la question et dont nous reprenons certains éléments dans l'un des
articles du dossier.
La différenciation serait plus liée à la pédagogie, à ce qui touche
l'adaptation des contenus et la manière de les transmettre.
Par contre, la diversification toucherait plus l'organisation scolaire.
Toutefois, comme ces deux concepts sont reliés et que l'on ne peut traiter
de l'un en ignorant l'autre, nous proposons des articles qui relatent des
expériences s'apparentant à la fois à la différenciation et à la
diversification, que ce soit dans le domaine des sciences et de la
mathématique, celui des langues ou, plus globalement, celui de
l'exploration professionnelle, qui est essentielle lorsqu'il est question
de diversification.
Nous avons également voulu traiter des défis particuliers que posent les
élèves en difficulté qui accusent des retards relativement à un parcours
scolaire standardisé. Deux articles abordent donc cette question pour nous
suggérer des directions possibles.
Celles-ci nous aideraient peut-être à quitter les sentiers battus et à
trouver les solutions novatrices dont nous parlons tant.
En complément du dossier, vous pourrez lire dans le site Internet de Vie
pédagogique, un article qui illustre en détail le développement de la
formation professionnelle au Québec.
Camille Marchand
[pic]
[début de la p. 13 du texte original] Une formation diversifiée et qualifiante au secondaire: l'état de la
question Table ronde réunissant des acteurs du milieu
par Robert Céré
La rentrée scolaire de 2005 correspondra au début de la mise en oeuvre de
la réforme au secondaire. Si on sait d'ores et déjà beaucoup de choses du
curriculum et du programme de formation au premier cycle, il en va tout
autrement pour ce qui est du deuxième cycle. On sait toutefois que ce
cycle, qui viendra clore une formation de base, offrira une diversification
de profils de formation; on parle aussi d'un cycle à géométrie variable.
Mais encore... il faudra en préciser plusieurs aspects.
Annoncer une telle orientation n'implique-t-il pas ainsi la reconnaissance
du fait que notre deuxième cycle actuel souffre de «tendance qui converge
vers la recherche d'une grande normalité»? Vie pédagogique a donc réuni
autour d'une table ronde différents acteurs du milieu de l'enseignement
secondaire, conseillers d'orientation ou membres de la direction d'écoles
secondaires directement engagés auprès des élèves dans l'organisation de
services éducatifs au deuxième cycle. L'objectif était de bien cerner les
éléments de la pratique actuelle et de décrire, pour le bénéfice de nos
lecteurs, la situation présente. Ont aussi participé à cette table ronde,
deux représentants du ministère de l'Éducation (MEQ), rattachés
respectivement à la Direction de la sanction des études et à la Direction
des programmes. Cinq aspects ont été abordés: l'offre de formation, la
diversification, une certaine voie royale, la formation professionnelle et
la sanction des études. Une offre de services très stéréotypée Après un premier tour de table où chaque personne a été invitée à décrire
succinctement les modèles de services offerts aux élèves du deuxième cycle
du secondaire dans son milieu respectif, un consensus se dégage rapidement:
on constate une grande uniformité.
[pic]
Isabelle Cloutier, école secondaire Rive-Nord, commission scolaire de la
Seigneurie-des-Mille-Iles
Actuellement, selon le régime pédagogique en vigueur, l'enseignement
secondaire est divisé en deux cycles: le premier cycle regroupe les élèves
de 1re, 2e et 3e secondaire, où l'on offre une formation générale de base
obligatoire pour tous, avec la possibilité de choisir un cours optionnel en
3e secondaire. La gamme des cours optionnels offerts est plutôt restreinte
à ce niveau et cette offre peut même être réduite pour les élèves accusant
un retard en français ou en mathématique.
Le deuxième cycle regroupe les élèves de 4e et de 5e secondaire. On y
retrouve essentiellement deux types d'élèves: celles et ceux (et de plus en
plus celles) qui, après une 3e secondaire, sont orientés vers un programme
de mathématique enrichi, à savoir Mathématique 436 et les autres, qui sont
dirigés vers les programmes de mathématique ordinaires, soit Mathématique
416 ou, dans certains cas, Mathématique 426. Habituellement, les élèves
inscrits au cours Mathématique 436 suivent concurremment un programme de
sciences enrichi, soit Sciences physiques 436. Les autres élèves suivent un
programme ordinaire, soit Sciences physiques 416. La réussite des cours de
mathématique et de sciences physiques enrichis est souvent considérée comme
un préalable à l'admission à un programme scientifique ou administratif au
collégial. Les élèves qui y ont accès et qui réussissent ces deux cours de
4e secondaire poursuivent généralement, en 5e secondaire, avec un cours de
mathématique enrichi, soit Mathématique 536 et ils choisissent l'un des
deux cours optionnels qui leur sont offerts, Physique 584 ou Chimie 584, ou
encore les deux cours; ils se donnent ainsi plus de chances d'être admis au
programme de leur choix au cégep. C'est ce profil limitant que l'on désigne
par l'expression «la voie royale».
Tous les élèves peuvent choisir un cours optionnel, et un seul, en 4e
secondaire. Les élèves qui sont orientés vers un programme de mathématique
ordinaire pourront avoir accès à deux ou trois cours optionnels en 5e
secondaire, mis à part évidemment les cours de physique et de chimie.
Toutefois, cette possibilité est réservée aux élèves qui réussissent un
parcours... sans faute. Ainsi, un élève de 5e secondaire qui aurait échoué
le cours Histoire du Québec et du Canada en 4e secondaire, dont la réussite
est l'une des conditions pour obtenir le diplôme d'études secondaires (DES)
ou aurait échoué le cours Sciences physiques 416, dont la réussite est
obligatoire pour l'obtention du «DES+» devra reprendre ce ou ces cours en
5e secondaire, ce qui par le fait même diminue d'autant le nombre de cours
optionnels qu'il pourra choisir. On s'assure d'abord que l'élève répond aux
exigences