Bac Pro "1995" - Programmes de Sciences Physiques

Exercice 1 : Onduleur Monophasé en demi pont. A- Charge .... 4- Montrer que la
puissance active fournie par la source de tension continue est : ou est la valeur ...

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SCIENCES
PHYSIQUES BACCALAUREATS PROFESSIONNELS Arrêté du 9-5-1995. JO du 17-5-1995
NOR: MIENL9500815A RLR : 543-la
MEN - DLC Al Vu D. n°85-1267 du 27-11-1985; D. n°86-379 du 11-3-1986mod.; A. du 14-3-
1986mod; A. du 31-3-1987 mod. ;A. du 9-6-1987mod.; Arrêtés du 16-6-
1987mod.; A. du 12-8-1987 mod. ; A. du 20-8-1987 mod. ; A. du 3-5-1988 mod.
; A. du 6-5-1988 mod. ; Arrêtés du 12-3-1990 mod. ; A. du 237-1990 mod.
;Arrêtés du 19-7-1990 mod. ; Arrêtés 12-9-1990 mod. ; A. du 27-9-1990 mod.
;Arrêtés du 7-8-1991 mod. ; A. du 26-9-1991 mod. ; A. du 30-8-1997 mod. ;
A. du 30-7-1992 mod. ; A. du 317-1992 mod. ; A. du 31-8-1992 mod. ; A. du
19-3-1993 mod. ; A. du 2-6-1993 mod. ;Arrêtés du 21-11994; A. du 1-3-1994;
Avis du CNP; Avis du CNESER du 3-4-1995; Avis du CIC du 6-4-1995; Avis du
CSE du 12-4-1995
Article 1 - La présentation et les éléments constitutifs des programmes de
sciences physiques applicables dans les classes préparant au baccalauréat
professionnel sont définis à l'annexe 1 du présent arrêté. Article 2 - Le programme de sciences physiques de chaque spécialité du
baccalauréat professionnel est défini à l'annexe II du présent arrêté. Article 3 - Les programmes de sciences physiques définis conformément aux
dispositions des articles ci-dessus s'appliquent, à la rentrée de l'année
scolaire 1996-1997 pour la classe de première professionnelle, à la rentrée
de l'année scolaire 1997-1998 pour la classe de terminale professionnelle. Article 4 - Les programmes de sciences physiques figurant en annexe des
arrêtés sus-visés sont abrogés à compter de la rentrée de l'année scolaire
1996-1997 pour la classe de première professionnelle, à compter de la
rentrée de l'année scolaire 1997-1998 pour la classe de terminale
professionnelle. Article 5 - Le directeur des lycées et collèges est chargé de l'exécution
du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 9 mai 1995
Pour le ministre de l'éducation nationale et par délégation,
Le directeur des lycées et collèges
Christian FORESTIER
[pic]
PRÉSENTATION ET ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DES PROGRAMMES
1- EXPOSE DES MOTIFS 1 - Les objectifs de sciences physiques La formation de sciences physiques dispensée dans le cadre des programmes
de baccalauréat professionnel a pour objet de développer les éléments de
culture scientifique nécessaires à tout citoyen et de faire acquérir des
méthodes et des connaissances scientifiques fondamentales et spécialisées
qui faciliteront l'appropriation de la formation professionnelle. Il faut notamment - apporter aux élèves (1) les éléments de compréhension des fondements
théoriques des formations professionnelles qu'ils reçoivent ; - leur permettre de s'adapter à l'évolution des techniques, de disposer des
éléments nécessaires aux évolutions probables dans leur vie
professionnelle; - leur donner une formation équilibrée qui leur permette d'accéder, par des
parcours adaptés, à d'autres niveaux de formation ; - leur donner la connaissance et la culture scientifiques nécessaires pour
appréhender de façon avisée et responsable les questions que soulève le
développement des sciences dans le monde contemporain : sauvegarde de
l'environnement, maîtrise et choix des sources d'énergie, sécurité,
santé... Les choix opérés dans chaque spécialité l'ont été en étroite concertation
avec les enseignements professionnels. La meilleure articulation a été
recherchée également avec l'enseignement de mathématiques et avec les
programmes de sciences physiques des BEP pour éviter les décalages dans les
apprentissages préjudiciables à la qualité de la formation et donc à la
réussite des élèves. Il convient de rappeler que les sciences physiques, comme les autres
enseignements, visent à donner aux élèves des méthodes générales de travail
et qu'elles doivent contribuer à développer la qualité de leur expression
écrite et orale en langue française. 2 - La forme du programme Pour répondre à ces différents objectifs, les nouveaux programmes de
sciences physiques de baccalauréats professionnels comportent une formation
méthodologique de base commune à toutes les spécialités où un enseignement
de sciences physiques est assuré et un ensemble d'unités de formation
spécifiques. Afin de faciliter l'adaptation de cet enseignement aux différentes
structures (scolaires, formation d'adultes, CFA ...) le programme présente
globalement l'ensemble des connaissances à acquérir et des compétences à
développer : notamment pour les formations scolaires, il ne distingue pas
les programmes de première professionnelle et de terminale professionnelle. 3 - L'organisation pédagogique Les choix faits dans la définition des contenus d'enseignement supposent le
plus souvent possible la pratique d'activités expérimentales par les élèves
eux-mêmes lors de travaux pratiques ou en classe laboratoire. Outre
l'intérêt qu'elle présente vis à vis de l'appropriation de techniques et de
concepts, la démarche expérimentale
- qui est au fondement de ces programmes :
- contribue à former les esprits à la rigueur et à l'honnêteté
intellectuelle. Au cours des séances de TP l'enseignant conduit les élèves à mettre en
oeuvre des méthodes expérimentales, à réaliser des montages, à effectuer
des observations et des mesures, il suscite leur réflexion sur la
pertinence des résultats. L'enseignant accorde, également en liaison avec
les disciplines professionnelles, une large place aux questions relatives
aux nuisances sur l'environnement ainsi qu'à la sécurité des personnes et
des biens. Il s'implique dans l'exploitation des périodes de formation en
milieu professionnel. (I) Dans l'ensemble de ce texte on désignera par élève toute personne qui
suivra l'enseignement de sciences physiques, que cet enseignement soit ou
non dispensé en milieu scolaire.
L'utilisation des calculatrices étant généralisée dans la vie familière, il
ne serait pas concevable de se priver de l'apport de leur emploi dans
l'enseignement des sciences physiques; cependant cet emploi ne doit pas
faire obstacle à la pratique du calcul mental pour la détermination des
ordres de grandeur. Quel que soit le moyen mis en oeuvre pour effectuer les
calculs numériques, l'enseignant habitue les élèves à s'interroger sur la
vraisemblance de la valeur trouvée. L'utilisation des ordinateurs et des interfaces doit être encouragée,
notamment en travaux pratiques, dès lors que l'équipement de
l'établissement le permet. Cette utilisation est orientée dans différentes
voies en particulier l' acquisition et le traitement de données et la
modélisation.
II - LA FORMATION METHODOLOGIQUE DE BASE
1 - Le principe Les acquis en sciences physiques des futurs candidats à un baccalauréat
professionnel sont très différents suivant les formations qu'ils ont reçues
auparavant, liées notamment à la diversité des programmes des BEP mais
également à celle des parcours suivis. La formation méthodologique de base,
commune à toutes les spécialités dans lesquelles les sciences physiques
sont enseignées, a pour objet de revoir et de compléter les acquis
fondamentaux et d'aider à l'appropriation de méthodes : elle permet ainsi à
l'enseignant d'aborder l'étude des unités spécifiques sur la base de
compétences communes. Par la maîtrise des compétences et des connaissances fondamentales qu'elle
vise, la formation méthodologique de base rend aussi envisageable un
éventuel changement de voie de formation voire une poursuite ultérieure
d'études. Elle facilitera l'adaptation à l'évolution de la profession et la
progression dans la carrière professionnelle. 2 - La forme du programme Le programme de la formation méthodologique de base précise les compétences
exigibles (savoir-faire et connaissances à mettre en ?uvre) que les élèves
doivent acquérir. Ces compétences exigibles sont explicitées dans le paragraphe 1 du document
« formation méthodologique de base » ci-après,
partie A. Elles sont acquises lors de séances de travaux pratiques durant lesquelles
le professeur conduit l'élève à se poser des questions relatives au bien
fondé d'une méthode ou d'une technique, à la précision des mesures, à leur
reproductibilité, au choix d'un appareillage, à la qualité d'un produit
élaboré, au rendement d'une synthèse, au respect des consignes de sécurité. L'élève est placé dans différents champs de la physique et de la chimie
afin de montrer la permanence de ces questions et des approches pour leur
apporter des réponses ainsi que pour généraliser, à chaque fois que cela
est possible, les méthodes utilisées. Les champs dans lesquels doivent être mises en ?uvre les compétences de
base sont explicités dans la colonne de gauche du document. La colonne de
droite propose des exemples d'activités expérimentales possibles : leur
choix relève de la responsabilité de l'enseignant en fonction des acquis
des élèves ainsi que des matériels disponibles et des besoins constatés
dans la spécialité concernée. Aucune des activités expérimentales figurant dans le tableau n'est donc
obligatoire ; le professeur peut préférer d'autres exemples en s'inspirant
notamment des activités supports des unités spécifiques. Il est par contre
demandé, dans un souci de formation équilibrée, de mettre en ?uvre au moins
une activité expérimentale dans chaque champ d'application (électricité I,
électricité II, mécanique, acoustique, optique, chimie I, chimie II). La formation méthodologique de base n'est donc pas un tronc commun, formule
qui conduirait à des activités identiques dans tous les baccalauréats
professionnels. Il