Document - Histoire-Géographie au collège et au lycée

Épreuve anticipée du baccalauréat technologique, séries STD2A, STI2D et
STL
Rappel du texte officiel : Note de service n° 2011-176 du 4-10-2011, parue
au BOEN n°39 du 27 octobre 2011, définissant l'épreuve anticipée d'histoire-
géographie à compter de la session 2013 de l'examen (c'est-à-dire celle
dont les épreuves anticipées ont lieu en 2012).[1] Rappel du règlement d'examen
Épreuve orale
Coefficient : 2
Durée : 20 minutes
Préparation : 20 minutes
L'épreuve porte sur le programme d'histoire-géographie-éducation civique
fixé par l'arrêté du 8 février 2011 publié au B. O. spécial n 3 du 17 mars
2011. Objectifs de l'épreuve
L'épreuve permet d'évaluer la maîtrise des connaissances, des notions, des
capacités et méthodes indiquées dans le programme d'enseignement.
Les sujets sont élaborés afin de permettre les évaluations susmentionnées.
Ils tiennent compte de la durée de préparation. Élaboration des sujets et déroulement de l'épreuve
Les cinq « sujets d'étude » étudiés en classe durant l'année scolaire
figurent sur une liste qui est mise à la disposition de l'examinateur avant
l'épreuve, de sorte que l'examinateur dispose d'un temps suffisant pour
préparer l'épreuve. Cette liste est signée par le professeur et par le chef
d'établissement et porte le cachet du lycée. Elle fournit - à titre
strictement indicatif - la liste des principaux documents étudiés durant le
traitement de chacun des cinq sujets d'étude.
La première partie de l'épreuve porte sur une « question obligatoire » et
la seconde partie sur un « sujet d'étude » parmi ceux indiqués sur la liste
mise à disposition de l'examinateur.
La « question obligatoire » et le « sujet d'étude » qui sont retenus par
l'examinateur appartiennent obligatoirement à deux thèmes différents du
programme.
Durant la première partie de l'épreuve, le candidat répond à une série de
trois questions à réponse courte, se référant toutes à la même question
obligatoire du programme.
Durant la seconde partie de l'épreuve, le candidat analyse un document
fourni par l'examinateur et se référant à l'un des sujets d'étude indiqués
sur la liste fournie. Il est guidé par une consigne écrite l'invitant à
dégager l'intérêt du document pour la compréhension et la connaissance
d'une dimension majeure du sujet d'étude.
Le sujet remis au candidat au début de son temps de préparation comporte à
la fois les trois questions, le document et la consigne susmentionnés.
Pendant l'épreuve, le candidat peut apporter et utiliser les notes qu'il a
rédigées pendant son temps de préparation.
Notation
L'épreuve est notée sur 20. Chacune des deux parties est notée sur 10
points. Cas des candidats individuels ou des candidats issus des établissements
privés hors contrat d'association avec l'État
Ces candidats présentent la même épreuve que les candidats sous statut
scolaire. Ils apportent, en double exemplaire, leur propre liste de sujets
d'étude qui doit être conforme au programme d'enseignement. Cette liste ne
comporte ni signature, ni cachet d'un établissement. Cas des candidats déficients visuels
S'ils le souhaitent, pour la seconde partie de l'épreuve, en lieu et place
de l'analyse d'un document, ces candidats sont évalués sur leur aptitude à
réagir spontanément au cours d'un entretien libre portant sur l'un des cinq
sujets d'étude indiqués sur la liste fournie à l'examinateur. __________ Quelques remarques et précisions L'attention des professeurs est attirée sur quelques points : 1) Ce qui est évalué : « la maîtrise des connaissances, des notions, des
capacités et méthodes indiquées dans le programme ». 2) La notation : la note de service précise explicitement que celle-ci
n'est pas globale : nous ne pouvons au niveau académique changer cette
règle. 3) Le fait qu'un seul sujet est remis au candidat au début de son temps
de préparation (comportant à la fois les trois questions, le document
et la consigne). 4) L'équilibre interne du sujet : deux thèmes seulement au total sont
abordés par sujet, ce qui empêche que toutes les valences du programme
(histoire, géographie et éducation civique) soient évaluables à partir
de chaque sujet.
Il faut veiller à ne pas pratiquer une monovalence systématique, ce
qui est potentiellement possible (par exemple : la question
obligatoire du thème 3 pour les trois questions à réponse courte + le
sujet d'étude « Contrôler la démographie en Chine communiste » pour le
document et sa consigne, etc.). 5) L'ampleur des trois questions et de la consigne [unique et simplement
libellée] portant sur le document [unique] : il faut tenir compte de
la durée de préparation : 20 min.
Ce simple rappel de la durée de préparation invite à respecter le
principe de réalité. Ainsi, en matière de questions à réponse courte :
« Quel est l'historique de la décentralisation en France ? » n'est pas
envisageable en question courte, mais « Qu'est-ce que la
déconcentration ? » l'est davantage. « Quelles sont les compétences
d'une région ? » est beaucoup moins raisonnable que « Citez deux
compétences majeures des régions ». « Dans quelles circonstances est née la Ve République ? » n'est pas
envisageable (à la fois parce que cela ne figure pas dans le programme
et parce que c'est impossible à préparer en trois minutes), mais
« Citez un exemple de cohabitation » l'est. En matière de réponse courte, il faut attendre une phrase (par exemple
pour définir une notion ou caractériser une attitude), une date ou le
bornage d'une période, une localisation, deux caractéristiques,
etc.[2] La décision de demander au candidat de reformuler systématiquement la
question dans sa réponse vous appartient. Une telle exigence paraît de
bon sens.[3] 6) Le choix du document de seconde partie : il doit à la fois éclairer
(au moins) une dimension majeure du sujet d'étude et être appropriable
par un candidat moyen en dix minutes. Ce pourrait être le cas d'un document cartographiant les résultats
d'une élection présidentielle à partir de 1965, d'un document
cartographiant le marché mondial du café, d'un histogramme de la
production automobile dans le monde entre la décennie 1960 et la
décennie 2010 ou d'une photographie pertinente de Shanghai. Ce type de document est accompagné d'une consigne pouvant être ainsi
libellée : Ce document apporte X informations essentielles sur la géographie
électorale de la France dans la décennie X : dites lesquelles ou Ce
document apporte X informations essentielles sur le marché mondial du
café : lesquelles ? ou Que nous apprend ce document sur le
reclassement hiérarchique des grandes aires du monde (ou des grands
pays du monde selon le graphique) ? ou Ce document témoigne du fait
que Shanghai est un symbole et un acteur du rapport entre la Chine et
le monde : montrez en quoi.[4]
7) La nature et le rôle de la liste fournie aux examinateurs : - elle n'aborde pas le traitement des cinq questions
obligatoires ; - elle informe clairement sur les cinq sujets d'étude
choisis (en reprenant l'intitulé du programme) ; - elle fournit - à titre strictement indicatif, c'est-à-dire
n'obligeant en rien l'examinateur - la liste des
principaux documents étudiés durant le traitement de
chacun des cinq sujets d'étude choisis.
Ces cinq micro-listes renseignent l'examinateur à la fois sur : - les types de documents mobilisés : des photographies et
des données statistiques sur « La mode (création,
production, usages) : un sujet d'histoire » / des
planisphères, un texte de codification et des textes
documentaires pour « Les Jeux olympiques, un enjeu
mondial » ; - les documents effectivement mobilisés : tels extraits des
Mémoires du général de Gaulle, tels extraits filmiques des
conférences de presse 1959-1962 et telles affiches
politiques des campagnes référendaires et du mouvement
étudiant de Mai-1968 pour « Charles de Gaulle, une vie
d'engagements » / tels témoignages littéraires, tels
supports convictionnels officiels, telles données
statistiques démographiques et leur cartographie pour
« Contrôler la démographie en Chine communiste ». L'objectif est de permettre à l'examinateur d'ajuster la seconde
partie de son sujet - afin qu'elle ne soit pas déstabilisante pour les
candidats -, ses attentes et sa notation. Fournir un (bref) extrait des Mémoires de guerre alors même que ce
livre est signalé dans la liste est tout à fait possible, mais la
consigne, l'entretien et la notation doivent tenir compte du fait que
l'?uvre est présumée connue[5]. Fournir un (bref) extrait du Coup
d'État permanent (F. Mitterrand, 1964) est tout à fait possible sans
que cet ouvrage soit signalé dans la liste, mais les attentes ne
peuvent pas être les mêmes. 8) Le temps d'interrogation. La réponse du candidat est dans tous les cas
première : la règle est donc qu'il puisse exprimer ses réponses aux