L'ORAL DE CONTRÔLE AU BACCALAURÉAT EN MATHÉMATIQUES

Extraits de BOEN concernant l'oral au baccalauréat en mathématiques ... le
résultat de l'examen ne doit pas apparaître au candidat comme une décision
dont la motivation lui ... C'est pourquoi leur utilisation est prévue dans de
nombreux programmes d'enseignement et leur emploi doit être ... B.O. n°19 du 8
mai 2003.

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L'ORAL DE CONTRÔLE AU BACCALAURÉAT EN MATHÉMATIQUES.
Les recommandations ci-dessous devraient permettre d'harmoniser les
pratiques de l'oral de contrôle de mathématiques au baccalauréat en tenant
compte des textes officiels et des spécificités de fonctionnement des
académies. Elles sont issues d'une concertation entre les IA-IPR de
mathématiques et les IGEN du groupe des mathématiques. Dans chaque
académie, sous l'autorité du recteur, elles pourront faciliter la mise au
point d'un texte d'application académique à destination des chefs de centre
et des examinateurs.
Des extraits de B.O.E.N. sont en annexe.
Les objectifs de l'oral de contrôle : Il s'agit d'apprécier la maîtrise des connaissances de base et de noter des
candidats qui ont obtenu lors du premier groupe d'épreuves une moyenne des
notes comprise entre 8 et 10, et qui choisissent, entre autres, les
mathématiques afin d'obtenir le baccalauréat après le second groupe
d'épreuves.
Les sujets : . Leur longueur doit être modérée. Pour garder son caractère oral à
l'épreuve, il ne s'agit pas d'évaluer la rédaction du candidat
pendant sa préparation, mais ce qu'il est capable de dire ou
d'écrire au tableau durant l'interrogation. En conséquence
l'ensemble des questions posées dans le sujet doit pouvoir être
abordé lors de l'interrogation orale.
. Les sujets doivent comporter deux questions au moins, portant sur
des parties différentes du programme et sur des compétences
essentielles du programme de terminale. Pour les candidats
concernés, une seule question porte sur la spécialité.
. L'énoncé doit être adapté à la forme orale et à la durée de
l'épreuve. Le questionnement doit être progressif, de façon à mettre
le candidat en confiance et à lui permettre d'exprimer au mieux ses
connaissances.
. Les supports choisis doivent faciliter les échanges à l'oral,
notamment par le changement de registres qu'ils induisent :
graphiques, tableaux, arbres, QCM ou tests vrai-faux (en ce cas,
l'interrogation porte sur l'argumentation justifiant chacune des
réponses et non sur les seules réponses). Il est indispensable qu'un
dialogue s'instaure afin que l'examinateur puisse aussi juger de la
capacité du candidat à prendre en compte les indications qui lui
sont données.
Les procédures d'interrogation : . L'épreuve est orale : un tableau doit donc être disponible pour
chaque interrogation.
. Les modalités d'interrogation et les temps de préparation prévus
par les textes doivent être respectés. L'usage des calculatrices
électroniques est autorisé à l'oral.
. Des formules ou des formulaires peuvent être fournis aux candidats.
. Recommandations :
. en fin d'interrogation, le candidat restitue les énoncés ;
. les écrits personnels du candidat, rédigés pendant la préparation, ne
seront ni ramassés, ni évalués.
La notation définitive : . Les notes doivent être justifiées par des appréciations claires et
précises, autant sur les copies d'écrit que sur les bordereaux
d'interrogation orale (BO n°20 du 18 mai 1995). En conséquence, la
taille des bordereaux doit permettre la rédaction de ces
appréciations.
. La notation chiffrée de la prestation du candidat pourrait suivre le
processus suivant en trois étapes :
1. À l'issue de la prestation orale l'examinateur attribue une note
provisoire, sans consulter le livret scolaire.
2. Avant de communiquer la note, l'examinateur consulte le livret
scolaire pour éventuellement relever la note provisoire («Les
examinateurs des épreuves orales du second groupe doivent consulter
attentivement le livret scolaire de chaque candidat en fin d'épreuve
afin de tenir compte du travail fourni par le candidat au cours de
l'année pour éventuellement relever la note qu'ils comptaient donner
à la prestation de ce dernier » BO n°15 du 9 avril 1998). Il n'est
donc pas question de baisser la note provisoire au vu du livret
scolaire.
3. Pendant la délibération, en accord avec l'ensemble du jury, la note
proposée par l'examinateur peut être revue à la hausse afin de
permettre au candidat d'obtenir le baccalauréat. ANNEXE : l'oral de contrôle au baccalauréat en mathématiques
Extraits de textes officiels Les textes officiels donnent le cadre incontournable dans lequel doivent se
dérouler les épreuves orales de contrôle en mathématiques au baccalauréat
général et technologique. POUR TOUTES LES SÉRIES
complétés ou modifiés dans les séries ES, S et L par des textes plus
récents Nature des épreuves :
BO n° 42 du 16 novembre 1995 Ne s'applique plus aux séries générales (ES,L,S)
Épreuve orale de contrôle (toutes séries)
Durée : 15 minutes
Temps de préparation : 15 minutes
Il s'agit d'apprécier si le candidat maîtrise les connaissances de base ; à
cet effet il sera interrogé sur au moins deux questions.
Consultation du livret scolaire :
BO n°15 du 9 avril 1998 « ... les examinateurs des épreuves orales du second groupe doivent
consulter attentivement le livret scolaire de chaque candidat en fin
d'épreuve afin de tenir compte du travail fourni par le candidat au cours
de l'année pour éventuellement relever la note qu'il comptait donner à la
prestation de ce dernier... »
Bordereaux de notation :
BO n° 20 du 18 mai 1995 « [...] le résultat de l'examen ne doit pas apparaître au candidat comme
une décision dont la motivation lui échapperait : c'est pourquoi les notes
doivent impérativement être justifiées par des appréciations claires et
précises, autant sur les copies d'écrit que sur les bordereaux
d'interrogations orales. »
Utilisation des calculatrices : BO n°42 du 25 novembre 1999
« La maîtrise de l'usage des calculatrices représente un objectif
important pour la formation de l'ensemble des élèves car elle constitue un
outil efficace dans le cadre de leurs études et dans la vie
professionnelle, économique et sociale.
C'est pourquoi leur utilisation est prévue dans de nombreux programmes
d'enseignement et leur emploi doit être largement autorisé aux examens et
concours. I - Matériel autorisé
Le matériel autorisé comprend toutes les calculatrices de poche y compris
les calculatrices programmables, alphanumériques ou à écran graphique à
condition que leur fonctionnement soit autonome et qu'il ne soit pas fait
usage d'imprimante. II - Confection des sujets
Dans le cadre de la réglementation des examens et des concours, il
appartient aux responsables de l'élaboration des sujets de décider, pour
chacune des épreuves, si l'usage de l'ensemble des instruments de calcul
(calculatrices, tables numériques, abaques...) est autorisé ou non. Ce
point doit être précisé en tête des sujets. Les auteurs de sujets prendront
toutes les dispositions nécessaires pour ne pas favoriser les possesseurs
de matériels trop perfectionnés, en fournissant, par exemple, aux candidats
des documents avec les sujets.
III - Déroulement des épreuves
- Le candidat n'utilise qu'une seule machine sur la table. Toutefois, si
celle-ci vient à connaître une défaillance, il peut la remplacer par une
autre- Afin de prévenir les risques de fraude, sont interdits les échanges
de machines entre les candidats, la consultation des notices fournies par
les constructeurs ainsi que les échanges d'informations par l'intermédiaire
des fonctions de transmission des calculatrices. Les chefs de centre
d'examen veilleront à ce que les candidats soient convenablement informés
de cette règle qui doit être strictement respectée. »
Utilisation des formulaires :
BO N° 42 du 12 novembre 1998 Ne s'applique plus aux séries générales (ES,L et S)
« [ ...] Ces formulaires sont autorisés aux épreuves écrites et aux
épreuves orales de contrôle de mathématiques.
Il appartient aux recteurs d'académie de veiller à ce que ces formulaires
soient mis en place dans les centres d'examen en même temps que les sujets
de mathématiques pour les épreuves écrites et disponibles en nombre pour
les épreuves orales, [...]
Elle contribue également à éviter que les résultats obtenus soient liés aux
performances des calculatrices de poche autorisées aux examens, dont les
capacités de mémorisation sont très variables [...]. La mise à disposition
de ces formulaires doit donc être considérée comme une mesure d'équité. » SÉRIE ES
B.O. n°19 du 8 mai 2003 Épreuve de mathématiques du baccalauréat général, série ES, à compter de la
session 2004
Épreuve orale de contrôle. Durée : 20 minutes. Temps de préparation : 20
minutes. Coefficient : 5 ou 7 pour les candidats ayant choisi cette
discipline comme enseignement de spécialité
L'épreuve consiste en une interrogation du candidat, visant à apprécier sa
maîtrise des connaissances de base. Pour préparer l'entretien,
l'examinateur propose au moins deux questions au candidat, portant sur des
parties différentes du programme. Pour les candidats n'ayant pas choisi les
mathématiques comme enseignement de spécialité, les questions aborderont
exclusivement le programme de l'enseignement obligatoire. Pour les
candidats ayant choisi les mathématiques comme enseignement de spécialité,
une question abordera le programme de spécialité, les autres abordant
exclusivement le programme de l'enseignement obligatoire.
Le candidat dispose d'un temps de préparation de vingt minutes et peut, au
cours de l'entretien, s'appuyer sur