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SOCIOLOGIE DE L'INNOVATION ( sur l'ensemble du thème, lire attentivement le document 1 . Comment naît l'innovation ?
o Le rôle de l'individu
( Les caractéristiques de l'inventeur
( l'analyse de Schumpeter
o Innovation et entreprise
( taille de l'entreprise et innovation
( organisation de l'entreprise et innovation
o Le contexte social de l'innovation
( entreprise et réseaux
( le rôle des Etats
( la sociologie de la traduction
. Comment se diffuse l'innovation ?
o Le point de départ de la réflexion : le paradigme
épidémiologique
( voir document 2 (Contenu exigible à l'examen) o Le rôle des acteurs sociaux et des logiques relationnelles o L'innovation dans l'usage
( voir document 3 . Les nouvelles technologies de l'information et de la communication
o La naissance des NTIC
( voir document 4 et 5 (Contenu du document 4 exigible à l'examen) o Comment une nouveauté devient-elle un bien de consommation de
masse ? - l'exemple du téléphone portable
( la logique de réseau
( la dimension économique
( la diversification des usages o Comment s'approprier une innovation ? - l'exemple de
l'informatique
Diaporama et documents disponibles sur http://prepaecocarnot.wordpress.com Références complémentaires : Chapitre 7 (sauf p. 318 - 321) dans "Économie et sociologie" - François
Cusin et Daniel Benamouzig - Quadrige - Éditions PUF
Sujets 2012 -13 :
Comment peut-on expliquer la rapidité de diffusion des NTIC ? (décembre)
Les facteurs expliquant la diffusion des innovations (juin) Sujets 2013-14 :
Intérêt et limites du modèle épidémiologique pour rendre compte de la
diffusion d'une innovation (décembre)
L'entreprise est-elle seule pour faire émerger l'innovation ? (juin) Sujets 2014-15 :
Les différents acteurs de la diffusion d'une innovation et leur rôle
(avril)
Comment peut-on expliquer la naissance des innovations ?
Proposition de correction d'une question d'examen Intérêt et limites du paradigme épidémiologique pour décrire la diffusion
d'une innovation dans la société Le paradigme épidémiologique, né dans la sociologie américaine des années
50, assimile la diffusion d'une innovation dans une population à celle
d'une maladie. Il s'inscrit donc dans une perspective "diffusionniste" où
l'innovation se transmet essentiellement par le contact interpersonnel.
Cette analyse permet de rendre compte de la courbe "logistique"
représentative de la façon dont les innovations se répandent dans la
société: aux pionniers et innovateurs, succèdent ceux qui adoptent plus
tardivement l'élément nouveau.
Cette analyse a été précisée par la prise en compte de caractéristiques
plus précises des acteurs de ces innovations, en particulier grâce aux
études sur la diffusion des médicaments dans le milieu médical. Les types
de relations interpersonnelles ont un impact sur l'adoption plus ou moins
rapide d'un nouveau médicament ou d'une nouvelle technique médicale qui se
fait de manière différenciée selon les caractéristiques personnelles des
médecins concernés.
On touche ainsi une des limites de ce paradigme épidémiologique qui, dans
sa version la lus simple, ne tient pas compte des profils sociaux des
personnes concernées. On a ainsi pu montrer que les pionniers et les
innovateurs diffèrent socialement : intérêt pour la nouveauté pour les
premiers, position socialement favorisée pour les seconds.
L'étude d'Henri Mendras sur la diffusion du maïs hybride dans le Béarn de
l'après guerre montre enfin que la logique de l'innovation s'entrecroise
avec celle des valeurs et avec l'ensemble de la structure sociale : le
nouveau maïs hybride remet en cause l'équilibre économique des
exploitations paysannes traditionnelles et renvoie à un imaginaire
politique bien précis.