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G- LA PLACE DE L'EXAMEN NEUROPSYCHOLOGIQUE DANS LA
RÉÉDUCATION ... épreuve de classement de cartes de Wisconsin ...... Pour
examiner le degré d'attention auditive, on utilise couramment l'empan numérique
en ordre direct.

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Neuropsychologie clinique EL312 A - DÉFINITION B - HISTOIRE DE LA NEUROPSYCHOLOGIE 1 - Les courants théoriques
Il - Examen et épreuves neuropsychologiques
a. Le développement normal et pathologique
b. La neurotraumatologie
c. La neurochirurgie à visée thérapeutique C - LA NEUROPSYCHOLOGIE CLINIQUE, UNE CONTRIBUTION CONTEMPORAINE 1 - La neuropsychologie dans le champ de la neurologie
Il - L'évaluation neuropsyçhologique au XXIe siècle D - L'EXPLORATION EUROPSYCHOLOGIQUE DES TROUBLES COGNITIFS CONSÉCUTIFS AUX
LÉSIONS CÉRÉBRALES 1 - Les troubles de l'attention
Il - les troubles de la mémoire
a. Conceptions modernes de la mémorisation
b. Les tests qui explorent la mémoire
c. La mémoire à court terme
d. La mémoire épisodique ou autobiographique
e. La mémoire sémantique
f. La mémoire déclarative ou explicite (de nature épisodique et
sémantique) et la mémoire non déclarative ou implicite (de nature
procédurale)
g. Les apprentissages impliquent évidemment les fonctions mnésiques
III - Les troubles des fonctions verbales ou aphasies
a. Généralités
b. L'exploration du langage oral
c. L'exploration du langage écrit
d. Les principaux types d'aphasie
IV - Les troubles de la perception
a. Généralités (voir aussi Lechevalier et al., 1995)
b. Les déficits de la sphère visuelle
c. Les déficits de la sphère auditive
d. Les déficits de la sphère tactile
e. Les troubles du schéma corporel ou asomatognosies
f. La négligence spatiale unilatérale ou héminégligence
v - Les troubles des habiletés gestuelles ou apraxies
a. Généralités
VI - Les troubles liés aux syndromes frontaux
a. Généralités
b. Les déficits de la sphère visuelle
c. Les déficits de la sphère auditive
d. Les déficits de la sphère tactile
e. Les troubles du schéma corporel ou asomatognosies
f. La négligence spatiale unilatérale ou héminégligence
v - Les troubles des habiletés gestuelles ou apraxies
a. Généralités
VI - Les troubles liés aux syndromes frontaux
a. Généralités
b. Les troubles de la régulation de l'activité motrice
c. Les troubles cognitifs
d. Les troubles du comportement et les changements de la personnalité E - LA NEUROPSYCHOLOGIE DES DÉMENCES 1 - Définition et causes
a. Sémiologie
b. Les « démences corticales » et les « démences sous-corticales »
c. L'évaluation rapide des fonctions cérébrales supérieures F - LA SYNTHÈSE ET LA RESTITUTION DU BILAN AU PRATICIEN ET AU PATIENT
G- LA PLACE DE L'EXAMEN NEUROPSYCHOLOGIQUE DANS LA RÉÉDUCATION
H - CONCLUSION Complément au cours du chapitre 8 3.4 - Le concept de mémoire de travail Olivier Sacks « l'homme qui prenait sa femme pour un chapeau » Coll. Point
Essais
codage couleur :
information qui a attiré mon attention
information restante questionnante
définition
mise en évidence d'un lien hypertexte
remarque personnelle Lexique aboulie
agnosie
agrammatisme
alexie
L'amnésie antérograde
L'amnésie rétrograde
anosagnosie
anosognosie
L'aphasie
apraxie idéomotrice
apraxie mélokinétique
apraxie unilatérale
apraxies
asomatognosies
astéréognosies
autotopo-agnosie
CIM-10
confabulation
démence
. type 1 ; 2 et 3
. Critères du DSM-IV
. démences corticales
. démences sous-corticales
gnosies
gnosie O.S.
La mémoire épisodique
La mémoire sémantique
labyrinthes O.S
mémoire appelé « procédurale »
oreilles internes O.S
mémoire de travail
modèle de Baddeley
paragraphies
proprioception O.S
prosopagnosie
Tests 15 mots de Rey
test d'apprentissage verbal de Californie
BNI (Barrow Neurological lnstitute)
épreuve de classement de cartes de Wisconsin
dessins de Bender
la figure complexe de Rey
test de Gröber et Buschke
épreuve de jugement de direction des lignes de Benton
test de mémoire logique de Wechsler
Mini Mental State (MMS)
Paced Auditory Serial Addition Test (PASAT)
psychologue Stroop
Rivermead Behavioral Memory Test (RBMT)
Rivermead Behavioural Memory Test
forme B du test «Trail Making»
Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS)
Wechsler Mémoire
8 A - DÉFINITION neuropsychologie clinique PAR MICHÈLE MONTREUIL ET MURIEL LEZAK La neuropsychologie a pour objet d'étude les perturbations cognitives,
émotionnelles et du comportement; provoquées par des lésions cérébrales. Ce
champ disciplinaire se situe au carrefour de la neurologie, de la
psychiatrie, de la psychologie et d'une manière générale, des
neurosciences. De la neurologie, la neuropsychologie garde la référence
constante à la lésion cérébrale ou à la désorganisation neurophysiologique
qui est responsable des troubles (Cambier et al., 2000). Elle emprunte des
concepts à la psychologie pour décrire les comportements. La psychiatrie
apporte une lecture des troubles psychopathologiques et des facteurs de
comorbidité parfois associés. Les neurosciences donnent un éclairage sur
les activités mentales, par exemple, au travers de la neuroimagerie
(imagerie par résonance magnétique (IRM), PET scan) et sur les facteurs de
plasticité et de restauration cérébrales.
Plusieurs définitions situent l'évolution du concept de
neuropsychologie: «La neuropsychologie est à la charnière d'une part des
neurosciences, d'autre part des sciences du comportement et des relations
interhumaines », écrit Hecaen U972). Quoique restrictive, la définition de
Seron etJeannerod (1994) est historiquement fondée: « Sous le terme de
neuropsychologie, il semble que l'on est en droit de délimiter un domaine,
en particulier, de la neurologie principalement corticale, qui intéresse à
la fois neurologues, cliniciens, psychiatres, psychologues,
psychophysiologistes et neurophysiologistes. Ce domaine concerne les
troubles des activités mentales supérieures ... »
Selon la position contemporaine de la Société de neuropsychologie de
langue française (SNLF), la neuropsychologie traite des relations entre les
processus mentaux qui sous-tendent l'activité du cerveau, les fonctions
cognitives, le comportement émotionnel, car les atteintes cérébrales
retentissent à la fois sur l'efficience cognitive, le fonctionnement
émotionnel et les comportements du sujet.
La compétence des psychologues cliniciens spécialisés en
neuropsychologie doit reposer sur la connaissance des bases neuronales des
comportements, des théories cognitives, des théories du développement du
psychisme humain, de son organisation et de ses manifestations normales et
pathologiques. Elle nécessite aussi la formation à l'écoute du sujet et de
sa famille, dans une approche globale de la situation.
220 Domaines connexes La méthode en neuropsychologie permet d'évaluer de manière standardisée
les fonctions cognitives, en référence à des modèles théoriques et de
rechercher les mécanismes des déficits observés. Pour cela, le
neuropsychologue dispose d'un large éventail de procédures et d'outils:
l'entretien clinique, des évaluations psychométriques, cognitives,
écologiques, des programmes de réadaptation. Il effectue une analyse
clinique approfondie des dimensions objectives et subjectives de la
situation psychique du patient, en tenant compte de son environnement. La
synthèse des résultats doit aboutir à un travail d'interprétation
compréhensible et transmissible. Le bilan réalisé par le neuropsychologue
se distingue ainsi des évaluations des autres intervenants, il complète
l'investigation médicale et paramédicale. B - HISTOIRE DE LA NEUROPSYCHOLOGIE 1 - Les courants théoriques L'émergence de la neuropsychologie, en tant que champ clinique
individualisé date du XIXe siècle. Mais, l'élaboration historique des
connaissances qui la sous-tendent est plus ancienne (Montreuil et North,
2001). Le rôle du ce~eau dans la commande du mouvement et de la parole est
décrit par les Égyptiens. À l~ période hellénistique, s'opposent deux
théories, Platon puis Hippocrate situent la partie de «l'âme» responsable
des sensations, de la raison et des mouvements dans le cerveau, tandis
qu'Empedocle et Aristote situent l'âme dans le c?ur, «acropole du corps ».
Ces deux thèses resteront en compétition jusqu'à la fin du Moyen Âge.
Willis, neuroanatomiste du XVIIe siècle, est le précurseur des théories sur
les localisations cérébrales. Il associe le sens commun et les mouvements
volontaires au corps strié, l'imagination au corps calleux, la mémoire au
cortex cérébral et le comportement instinctif à la partie centrale du
cerveau.
Au début du XIXe siècle, les travaux de Gall et Spurtzheim (1822)
instaurent une nouvelle doctrine, la phrénologie. Le médecin autrichien
Gall fait correspondre une faculté psychique à une partie délimitée du
cerveau. Il décrit, ainsi, 27 fonctions ou « qualités ». Parmi celles-ci,
il propose les fonctions de langage, de calcul, de la vision, mais aussi
des «facultés» aussi variées et surprenantes que le sens de la mécanique,
l'instinct carnassier, le courage ou encore l'amour de la progéniture. Si
de telles descriptions, inspirées de la morale de l'époque, font sourire au
XXIe siècle, on comprend que cette sémiologie ait pu engendrer, sous
couvert d'une doctrine pseudo-scientifique médicale, la stigmatisation
sociale d'un certain nombre d'individus. Malgré cela, l'intuition de Gall
est d'avoir suggéré une correspondance entre fonction intellectuelle et
localisation cérébrale.
Neuropsychologie clinique 221 Dans la mouvance de ce courant théorique, Broca, chirurgien et
anthropologue, présente à la Société d'anthropologie