B1 - Inspection A - Rapport de synthèse

Tunnel Léopold II. N° D'ORDRE : 7. 2. 9. 8. N° D'IDENTIFICATION : 1 ... La
longueur des pertuis secondaires est de 64 m (entrée Basilique), 62 m (sortie ...
permet pas (ou parfois seulement partiellement) l'examen de la structure sus-
jacente.

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Liège, le
|N. Réf. :|02-24-05902/p75-7298 |
| |PHD/ATU |
|Annexe(s)|3 |
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|Agent(s) |ir Ph. DEMARS |
|traitant(s) : | | INSPECTION A - RAPPORT DE SYNTHESE
|NOM DE L'OUVRAGE : |Tunnel Léopold II |
|N° D'ORDRE : |7|2|9|8| |N° D'IDENTIFICATION : |1|.|0|2|0|.|0|0|0|.|5| |
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| | |N° B1: |0|5|4| | | | | |
|DATE DE L'INSPECTION : 21/01/2002 | Liste des annexes : Tableaux d'inspection A. Rapports photos. Relevé schématique des défauts au plafond. 1. Introduction. Le tunnel LEOPOLD II est un ouvrage à deux pertuis indépendants. Il est
complété par 3 tunnels de sortie et trois tunnels d'entrée (Basilique,
Sainctelette et Simonis).
La longueur totale des pertuis principaux est de 2572 et 2627 mètres. La
longueur des pertuis secondaires est de 64 m (entrée Basilique), 62 m
(sortie Basilique), 10 m (entrée Simonis), 10 m (sortie Simonis), 175 m
(entrée Sainctelette) et 135 m (sortie Sainctelette).
A ces longueurs il convient d'ajouter celle des trémies.
Au moment de l'inspection, nous ne disposions d'aucun plan de l'ouvrage.
2. Synthèse des défauts. 2.1. Introduction. Les défauts sont précisés et localisés dans les différents tableaux
d'inspection A ainsi que dans les rapports photographiques associés.
Pour le plafond, ces documents sont complétés par un relevé graphique
schématique. A propos de ce relevé graphique, nous tenons à préciser
qu'il n'a pas la prétention de constituer une représentation exacte de
l'ouvrage (on consultera les plans à ce propos), ni de réaliser un
relevé exhaustif de tous les défauts et dégradations. Son but est de
localiser les zones à défauts en donnant une idée de leur densité et de
leur répartition tout au long de l'ouvrage.
Dans les différents rapports, la localisation des défauts est faite par
rapport à une abscisse comptée à partir de l'extrémité côté Centre
Ville de chaque tunnel (y compris les tunnels d'accès et de sortie).
2.2. Plafond. 2.2.1. Préambule. Le plafond est constitué de différents types de structures. Les
structures les plus rencontrées sont la structure dalle et la
structure constituée de poutres en béton en U inversé.
On rencontre également :
- des structures constituées de poutres en béton jointives, de
section rectangulaire,
- des structures de type « prédalle sous dalle »,
- des structures métalliques,
- du béton coulé à même le sol,
- .... La structure du plafond est parfois masquée par des panneaux antibruit
(extrémités du tunnel) ou par des faux-plafonds en plaques d'asbeste-
ciment. Cette configuration ne permet pas (ou parfois seulement
partiellement) l'examen de la structure sus-jacente. 2.2.2. Fissuration. Le défaut le plus fréquemment rencontré au plafond du tunnel est une
fissuration transversale. Il s'agit de fissures dont l'ouverture
moyenne est de l'ordre de 0.2 mm. Leur longueur correspond souvent à
toute la largeur du pertuis, mais il arrive qu'elle ne soit que de 1
m. Certaines fissures ont été injectées.
Elles peuvent être classées dans une des quatre catégories suivantes :
- fissures sèches,
- fissures mouillées,
- fissures injectées sèches,
- fissures injectées mouillées.
Les fissures ne sont constatées que dans les structures dalle. 2.2.3. Taches humides. Un autre type de défaut fréquemment rencontré sont des taches humides.
Elles sont constatées : - de part et d'autre des fissures (injectées ou non),
- en face inférieure de certains éléments de faux-plafond ou
panneaux antibruit. Ces taches permettent de suspecter la présence
de fissures dans le plafond, mais masquées par la présence des
panneaux précités,
- en tête de sommiers sur lesquels reposent les poutres en U
renversé constituant certaines portions du plafond,
- entre certaines poutres en U renversé précitées,
- autour de certains passages de câbles,
- sur certains équipements. 2.2.4. Défauts aux plaques de faux-plafond. Outre les taches humides mentionnées au § précédent, on constate :
- que certaines plaques sont manquantes,
- que certaines plaques ont été percutées par un engin de chantier
ou par un véhicule,
- qu'une partie de faux-plafond n'est plus correctement fixée et
que certaines des plaques concernées sont brisées,
- qu'un panneau de faux-plafond présente une flèche anormale.
2.3. Piedroits. Le principal défaut des piédroits est leur défaut d'étanchéité et les
nombreux et importants écoulements d'eau qui en sont la conséquence. 2.4. Radier. Les défauts du radier (partie visible) sont de deux types : - Fracture de dalles.
- Mouvement vertical de dalle sous le passage de véhicules. Ces défauts sont bien connus du service gestionnaire qui en attribue
l'origine au mauvais comportement de l'assise en « coquilles d'oeuf »
destinée à évacuer les sous-pressions d'eau. 2.5. Trémies. Les défauts des trémies (d'entrée et de sortie) sont mineurs et ne
demandent pas d'autre commentaire que ce qui est écrit dans les
tableaux d'inspection A.
3. PROPOSITIONS DE MESURES A PRENDRE. 3.1. Plafond. 3.1.1. Fissuration transversale. Ce type de fissuration est fréquent dans les structures de type tunnel
et souvent sans conséquence significative sur la stabilité. Le fait
qu'un grand nombre de ces fissures aient été injectées permet de
penser que le problème est ancien et bien connu du gestionnaire de
l'ouvrage. Toutefois, nous suggérons les mesures de contrôle
suivantes :
- vérification du dimensionnement de la dalle de plafond,
- définition de zones de surveillance (de 5 mètres de longueur par
exemple) où chaque fissure serait repérée. Sur quelques-unes de ces
fissures, on posera des témoins de plâtre. Un examen périodique de
ces zones devrait permettre de déterminer s'il y a évolution.
S'il se confirme que ces fissures sont d'une part sans incidence sur
la stabilité et que d'autre part elles sont stabilisées, il est par
contre possible qu'elles aient un impact sur la durabilité de
l'ouvrage (délavage de la portlandite du mortier et dès lors
dépassivation des armatures à leur traversée des fissures - ces
fissures peuvent également véhiculer des polluants vers les armatures)
ou sur la sécurité des usagers (stalactites de glace au plafond ou
taches mouillées au sol). Leur imperméabilisation est dès lors
souhaitable.
L'imperméabilisation d'une structure tunnel est une opération qui, si
elle n'a pas été étudiée et exécutée à la construction de l'ouvrage,
est difficile voire impossible à réaliser.
Cette opération peut être envisagée de différentes manières :
- Par injection des fissures au moyen d'une résine aqua-réactive
pour les fissures avec écoulements actifs et d'une résine époxy pour
les fissures sans écoulements. Cette technique s'avère généralement
efficace (étanchéification de la fissure injectée), a ceci près que
bien souvent l'écoulement est déplacé vers une autre fissure ou
défaut.
- Par injection d'un produit réactif à l'arrière du tunnel de
manière à y établir une membrane étanche. Cette technique, rarement
utilisée, a souvent conduit à des résultats peu encourageants. On
ne maîtrise en effet pas l'écoulement du produit et on ne peut dès
lors pas garantir l'exécution d'une membrane continue. D'autre
part, il est toujours possible que le produit injecté s'écoule vers
des endroits où l'on ne souhaite pas qu'il aille (drains, égouts,
caves, ...).
- Par imperméabilisation de surface (utilisation par exemple de
produits cristallisant dans les capillaires du béton). Cette
technique a été utilisée avec succès dans le métro d'Antwerpen ainsi
que dans un puits en région liégeoise. Les auteurs de ce rapport
n'ont toutefois aucune expérience directe de ce type de traitement. Son application sur des surfaces importantes est à étudier avec soin
dans la mesure où elle constitue une barrière qui emprisonne l'eau
dans le béton (vérification que le béton présente une cohésion
suffisante).
Les produits de ce type sont souvent des silicates alcalins. Une de
leur action est donc d'élever le pH du béton. Il convient donc de
s'assurer que cet accroissement n'augmentera pas la sensibilité du
béton à des réactions alcalis-granulats. En tout état de cause, la
réalisation d'une zone test est souhaitable.
Ces produits n