Le Libéralisme - Webs

La compréhension des divergences culturelles ainsi que des problèmes de ....
étant les différences évidentes (la littérature, la danse, l'art, la cuisine, l'
habillement, ..... intérêt sauf le jour de l'examen, de la soutenance, de l'entretien d
'embauche. .... la résolution d'un conflit dans une bande dessinée, etc ; de l'une à
l'autre, ...

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Le Libéralisme
De quoi s'agit-il ?
Le Libéralisme est-il politique, économique, social ?
Est-ce le passé ?
Ou au contraire est-il la seule façon de sortir des difficultés créées par
l'interventionnisme et le dirigisme ?
Milton Friedman, prix Nobel d'économie, soutient qu'il est l'irremplaçable
voie vers le progrès économique et social
Le livre de Ludwig von Mises,
Le Libéralisme
répond en détail à l'ensemble des questions que l'on peut se poser à son
sujet.
Il est l'introduction indispensable
pour comprendre Ludwig von Mises
Le Libéralisme
La seule solution possible
vers le progrès économique et social
Traduit par Hervé de Quengo
Préface de Philippe Nataf INSTITUT CHARLES COQUELIN PARIS
Science économique et Libéralisme : le livre clé pour comprendre
De nos jours, il n'est plus suffisant non plus d'étudier les écrits des
grands fondateurs pour se former une idée du libéralisme. Le libéralisme
n'est pas une doctrine complète ou un dogme figé. Au contraire : il est
l'application des enseignements de la science à la vie sociale des hommes.
Et tout comme l'économie, la sociologie et la philosophie ne sont pas
restées immobiles depuis l'époque de David Hume, d'Adam Smith, de David
Ricardo, de Jeremy Bentham et de Guillaume de Humboldt, de même la doctrine
du libéralisme est différente aujourd'hui de ce qu'elle était de leur
temps, même si ses principes fondamentaux n'ont pas bougé. Depuis plusieurs
années, personne n'a entrepris de donner une présentation concise de la
signification essentielle de cette doctrine. Ceci peut servir de
justification à notre présent essai, qui cherche précisément à offrir un
tel travail.
Le libéralisme est une doctrine entièrement consacrée au comportement des
hommes dans ce monde. En dernière analyse, il n'a rien d'autre en vue que
le progrès de leur bien-être extérieur et matériel : il ne se préoccupe pas
directement de leurs besoins intérieurs, spirituels et métaphysiques. Il ne
promet pas aux hommes le bonheur et la satisfaction intérieure, mais
uniquement de répondre de la manière la plus efficace possible à tous les
désirs pouvant être satisfaits par les choses concrètes du monde extérieur.
Le libéralisme ne cherche à produire que le bien-être matériel parce qu'il
sait que les richesses spirituelles intérieures ne peuvent pas parvenir à
l'homme de l'extérieur, qu'elles ne peuvent venir que de son propre c?ur.
Il ne cherche pas à créer autre chose que les conditions extérieures
nécessaires au développement de la vie intérieure. Et il ne peut y avoir
aucun doute que l'individu relativement prospère du XXe siècle peut plus
facilement satisfaire ses besoins spirituels que, par exemple, l'individu
du Xe siècle.
Extraits du livre : Le Libéralisme par Ludwig von Mises
Prix20 euros
Institut Charles Coquelin - 2006
Email : edschcoq@noos.
Site : www.freewebs.com/institutcharlescoquelin/ Introduction 1. Le libéralisme Les philosophes, sociologues et économistes du XVIIIe siècle et du début du
XIXe siècle ont formulé un programme politique qui, en politique sociale,
servit de guide, tout d'abord pour l'Angleterre et les États-Unis, ensuite
pour le continent européen, et finalement aussi pour toutes les autres
régions habitées du globe. On ne réussit cependant nulle part à l'appliquer
dans sa totalité. Même en Angleterre, qu'on a dépeint comme la patrie du
libéralisme et comme le modèle du pays libéral, les partisans des
politiques libérales n'ont jamais réussi à faire entendre toutes leurs
revendications. Dans le reste du monde, seules certaines parties de ce
programme furent adoptées, tandis que d'autres, tout aussi importantes,
furent soit rejetées dès le départ, soit écartées après peu de temps. Ce
n'est qu'en forçant le trait que l'on peut dire que le monde a traversé une
époque libérale. On n'a jamais permis au libéralisme de se concrétiser
pleinement.
Néanmoins, aussi brève et limitée que fut la suprématie des idées
libérales, elle fut suffisante pour changer la face du monde. Il se
produisit un formidable développement économique. La libération des forces
productives de l'homme multiplia les moyens de subsistance. A la veille de
la [Première] Guerre Mondiale (qui fut elle-même la conséquence d'une
longue et âpre bataille contre l'esprit libéral et qui inaugura une ère
d'attaques encore plus virulentes dirigées contre les principes libéraux),
le monde était bien plus peuplé qu'il ne l'avait jamais été, et chaque
habitant pouvait vivre bien mieux qu'il n'avait jamais été possible au
cours des siècles précédents. La prospérité que le libéralisme avait créée
avait considérablement réduit la mortalité enfantine, qui constituait le
lamentable fléau des périodes précédentes, et avait allongé l'espérance de
vie moyenne, grâce à l'amélioration des conditions de vie.
Cette prospérité ne concernait pas seulement une classe particulière
d'individus privilégiés. A la veille de la [Première] Guerre Mondiale,
l'ouvrier des nations industrialisées d'Europe, des États-Unis et des
colonies anglaises vivait mieux et avec plus d'élégance que le noble d'un
passé encore proche. Il pouvait non seulement manger et boire comme il le
voulait, mais il pouvait aussi donner une meilleure éducation à ses enfants
et prendre part, s'il le désirait, à la vie intellectuelle et culturelle de
son pays. De plus, s'il possédait assez de talent et d'énergie, il pouvait
sans difficulté monter dans l'échelle sociale. C'est précisément dans les
pays qui appliquèrent le plus loin le programme libéral que le sommet de la
pyramide sociale était composé en majorité non pas d'hommes qui avaient
bénéficié, depuis le jour de leur naissance, d'une position privilégiée en
vertu de la richesse ou de la position sociale élevée de leurs parents,
mais d'individus qui, dans des conditions défavorables et initialement dans
la gêne, avaient gravi les échelons par leurs propres forces. Les barrières
qui séparaient autrefois les seigneurs et les serfs avaient été supprimées.
Il n'y avait désormais plus que des citoyens bénéficiant de droits égaux.
Personne n'était handicapé ou persécuté en raison de sa nationalité, de ses
opinions ou de sa foi. Les persécutions politiques et religieuses avaient
cessé et les guerres internationales commençaient à être moins fréquentes.
Les optimistes saluaient déjà l'aube d'une ère de paix éternelle.
Mais les événements n'ont pas tourné de la sorte. Au XIXe siècle, surgirent
de forts et violents adversaires du libéralisme, qui réussirent à éliminer
une grande partie des conquêtes libérales. Le monde d'aujourd'hui ne veut
plus entendre parler du libéralisme. En dehors de l'Angleterre, le terme
« libéralisme » est franchement proscrit. En Angleterre, il demeure encore
certainement des « libéraux », mais la plupart ne le sont que de nom. En
réalité, il s'agit plutôt de socialistes modérés. De nos jours, le pouvoir
politique est partout dans les mains des partis antilibéraux. Le programme
de l'antilibéralisme a engendré les forces qui conduisirent à la Grande
Guerre mondiale et qui, en raison des quotas à l'exportation et à
l'importation, des tarifs douaniers, des barrières aux migrations et
d'autres mesures similaires, menèrent les nations du monde à une situation
d'isolement mutuel. Il a conduit au sein de chaque nation à des expériences
socialistes dont les résultats furent une réduction de la productivité du
travail et une augmentation concomitante de la pauvreté et de la misère.
Quiconque ne ferme pas délibérément les yeux sur les faits, doit
reconnaître partout les signes d'une catastrophe prochaine en ce qui
concerne l'économie mondiale. L'antilibéralisme se dirige vers un
effondrement général de la civilisation.
Si l'on veut savoir ce qu'est le libéralisme et quel est son but, on ne
peut pas simplement se tourner vers l'histoire pour trouver l'information
en se demandant ce que les politiciens libéraux ont défendu et ce qu'ils
ont accompli. Car le libéralisme n'a jamais réussi nulle part à mener à
bien son programme comme il le voulait.
Les programmes et les actions des partis qui se proclament aujourd'hui
libéraux ne peuvent pas non plus nous éclairer sur la nature du véritable
libéralisme. Nous avons déjà signalé que, même en Angleterre, ce qui est
appelé libéralisme de nos jours est bien plus proche du socialisme et du
torysme que du vieux programme des libre-échangistes. S'il se trouve des
libéraux qui considèrent comme compatible avec leur libéralisme le fait de
souscrire à la nationalisation des chemins de fer, des mines et d'autres
entreprises, et même de soutenir les tarifs protectionnistes, on peut
facilement voir qu'il ne reste actuellement plus du libéralisme que le nom.
De nos jours, il n'est plus suffisant non plus d'étudier les écrits des
grands fondateurs pour se former une idée du libéralisme. Le libéralisme
n'est pas une doctrine complète ou un dogme figé. Au contraire : il est
l'application des enseignements de la science à la vie sociale des hommes.
Et tout comme l'économie, la sociologie et la philosophie ne son