chapitre 2 : les productions agricoles et pastorales - OECD

Université de Bejaia 06.09.2012. FSE, Dpt d'Informatique, Module : SI, niveau L2.
Examen de Rattrapage (Durée 120mn). Exercice 1 (06 pts) : Cas « Assistance ...

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PROJET D'APPUI A L'AGRICULTURE AFRICAINE MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL DU CAMEROUN
Juillet 2006
Par Félix BOBIONDO BOKAGNE
MINADER-CAMEROUN TABLE DES MATIERES............................................... 2
RESUME EXECUTIF 7 CHAPITRE 0 : INTRODUCTION 10 CONTEXTE 10 OBJECTIFS 11 METHODOLOGIE 11 CHAPITRE 1 : GENERALITES 13 I RAPPELS DU CONTEXTE HISTORIQUE 13
I.1 LA PERIODE COLONIALE 13 II LA PERIODE DES VINGT GLORIEUSES 15 III LA PERIODE DE CRISE ET LES REFORMES STRUCTURELLES 25 CHAPITRE 2 : LES PRODUCTIONS AGRICOLES ET PASTORALES 28 I LES PRINCIPALES PRODUCTIONS AGRICOLES 28
I.1 LES PRINCIPALES FILIERES D'EXPORTATION 28
I.1.1 La filière cacao 28
I.1.2 Filière café : 32
I.1.3 La filière coton 36
I.1.4 Filière palmier à huile 40
I.1.5 Le riz 42
I.1.6 Les cultures vivrières 43 II LES PRODUCTIONS ANIMALES 46
II.1 FILIERE BOVINE 46
II.2 LES PETITS RUMINANTS 47
II.3 LA FILIERE PORCINE 48
II.4 LA FILIERE AVICOLE 49 CHAPITRE 3 : LES FACTEURS DE PRODUCTION 51 III.1 LA TERRE 51 III.2 LE TRAVAIL 55 III.3 LE CAPITAL 56 III.4 LA TECHNOLOGIE 58 CHAPITRE 4 : STRUCTURES DE PRODUCTION 59 IV.1 LES ACTEURS ET LEURS STRATEGIES 59 IV.2 LES SYSTEMES DE PRODUCTION 59
IV.2.1 LES SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE 59
IV.2.2 LES SYSTEMES D'ELEVAGE 64 IV.3 LES MODES DE PRODUCTION 65 CHAPITRE 5 : LES ZONES DE PRODUCTIONS 66 V.1 DESCRIPTION DES DIFFERENTES ZONES DE PRODUCTION 66 V.2 LA ZONE SOUDANO SAHELIENNE 69 V.3 LA ZONE DES SAVANES GUINEENNES 70 V.4 LA ZONE DES HAUTS PLATEAUX DE L'OUEST 71 V.5 LA ZONE COTIERE ET MARITIME 72 V.6 LA ZONE DES FORETS TROPICALES 72 CHAPITRE 6 : SITUATION ECONOMIQUE DE L'AGRICULTURE 75 VI.1 LA PRODUCTION 75 VI.2 LA CONSOMMATION 83 VI.3 LES IMPORTATIONS 84 VI.4 LES EXPORTATIONS 88 VI.5 EVOLUTION DE LA VALEUR AJOUTEE DU SECTEUR 94 CHAPITRE 7 : CONCLUSIONS 97 REFERENCES BIBIOGRAPHIQUES 98 LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS Graphique 1: Evolution des principales cultures d'exportation en tonne 7
Graphique 2: Evolution des principales cultures vivrières 7
Graphique 3: Evolutions du cheptel 8
Graphique 4: évolution des rendements Du cacao, du café et du coton 9
Graphique 5: Evolution des rendements des autres cultures d'exportation
et/ou industrielles. 10
Graphique 6: Evolution des rendements des céréales 10
Graphique 7: Evolution des rendements des féculents 11
Graphique 8: Production domestique de viande 12
Graphique 9: Evolution de la production laitière 12
Graphique 10: évolution de la production laitière 13
Graphique 11: performance de la filière avicole 13
Graphique 12: Evolution de la population 14
Graphique 13: Evolution des productions industrielles du Cameroun 15
Graphique 14: Evolution des principales cultures vivrières 16
Graphique 15: Evolution du secteur élevage 17
Graphique 16: production des tubercules 26
Graphique 17: Production et superficie de plantain 27
Graphique 18: production de maïs et sorgho 28
Graphique 19: superficies des cultures d'exportation 33
Graphique 20: superficies des cultures d'exportation (suite) 34
Graphique 21: superficies des cultures vivrières 34
Graphique 22: Evolution de la production agricole en valeur 53
Graphique 23: évolution de la production de céréales en valeur 54
Graphique 24: Evolution de la production des tubercules en valeur 55
Graphique 25: Evolution des cultures d'exportation en valeur 55
Graphique 26: Evolution des légumes et légumineuses en valeur 56
Graphique 27: Evolution de la production de banane plantain en valeur 57
Graphique 28: Evolution de la production des fruits en valeur 57
Graphique 29: Evolution des productions animales en valeur 58
Graphique 30: Evolution de la consommation par catégorie d'acteurs 59
Graphique 31: Importations camerounaises par noyaux 60
Graphique 32: Evolution des noyaux d'importation 61
Graphique 33: Croissance des importations en quantités et valeur 62
Graphique 34: Part de l'agroalimentaire dans les importations totales 62
Graphique 35: Croissance des importations agroalimentaires/importations
totales 63
Graphique 36: Evolution des exportations totales du Cameroun 64
Graphique 37: Principales exportations agricoles en volume 64
Graphique 38: Principales exportations agricoles en valeur 65
Graphique 39: Evolution des exportations totales 65
Graphique 40: Evolution de la part de l'agriculture dans les exportations
totales 66
Graphique 41: Evolution de la croissance de la part de l'agriculture dans
les exportations totales 67
Graphique 42: Evolution de la croissance des exportations agricoles 67
Graphique 43: Evolution du PIB 68
Graphique 44: Production agricole par actif 71 RESUME EXECUTIF Les fondements de l'agriculture camerounaise partent de l'époque coloniale.
Les cultures d'exportation ont été introduites par les colons Allemands,
Anglais et Français. Deux modes d'exploitation ont ainsi été développés :
(i) les grandes plantations qui ont par la suite donné naissance aux agro-
industries, (ii) les petites exploitations paysannes. C'est sur cet
héritage que le Cameroun accède à l'indépendance en 1960.
Deux périodes majeures ont été considérées dans l'analyse de l'évolution de
l'agriculture et de l'élevage au Cameroun. La période des vingt glorieuses
correspond aux deux premières décennies après les indépendances. La période
suivante est marquée par la crise économique et le recours aux mesures
d'ajustement structurel.
Dans la première période considérée, l'intervention de l'Etat s'est faite
au travers de l'agriculture paysanne, renforcée par les sociétés de
développement et les agro-industries. L'élevage est resté traditionnel et
fortement pratiqué dans la partie septentrionale du pays. Cependant les
résultats ont été variables selon les filières. L'accent a été mis sur les
cultures d'exportation qui ont enregistré une forte croissance, avec des
variations selon les cultures. Les cultures vivrières visaient
essentiellement l'autosuffisance alimentaire. Le cheptel a régulièrement
progressé avec des tendances variables selon les espèces. L'évolution des
rendements est restée mitigée. On note une augmentation pour les céréales,
et une stagnation pour les autres cultures vivrières.
La deuxième période a été marquée par le désengagement de l'Etat et la
dévaluation du franc CFA. On note une stagnation des principales cultures
industrielles et une forte croissance des cultures vivrières. A la faveur
du réajustement de la parité du franc CFA d'avec le franc français, on note
un redressement des filières agricoles et un regain d'intérêt particulier
pour les cultures telles que le palmier à huile et le manioc. Les cultures
qui se développent le plus semblent être celles consommées localement et
dont les possibilités de transformation sont accessibles aux producteurs.
La population a progressé au rythme moyen de 2,8%. Cependant, on a noté une
progression plus rapide de la population urbaine que de la population
rurale. Les actifs agricoles croissent moins vite que les actifs non
agricoles. Le développement de l'agriculture est donc tributaire d'une
amélioration de la productivités des facteurs de production à savoir : le
travail et le capital. Cette évolution traduit une tendance normale d'une
économie en développement.
Les principales filières d'exportation sont : la filière cacao, les
filières café, la filière coton, la filière palmier à huile, la filière
banane dessert. La production de cacao reste stable autour de 130 000 t.
Les filières café robusta et arabica plafonnent respectivement à 55 000 t
et 10 000 t. La filière coton a connue une forte expansion à la faveur de
la dévaluation du franc CFA. La production cotonnière en 2005 a atteint le
plafond record de 306 000 t. La filière huile de palme connaît un fort de
développement du fait des plantations villageoises dont le rythme de
plantation annuelle est estimé à 10 000 ha par an.
Les cultures vivrières ont été analysées par grand groupe. Les céréales ont
connu une forte croissance surtout pour le maïs et le Sorgho. Ces cultures
sont les plus importantes pour la nutrition animale (maïs) et humaine. La
production de riz stagne et les besoins nationaux en riz sont compensés par
les importations qui avoisinent 250 000 t, soit 75% de la consommation
nationale. Les racines et tubercules se sont globalement développés. La
croissance de la production de manioc est la plus forte. La production de
bananier plantain augmente également rapidement. Cette situation s'explique
par l'urbanisation et les habitudes alimentaires qui entraîne une forte
demande.
Les résultats des filières agricoles sont applicables aux filières
animales. Le secteur d'élevage est dominé par l'élevage bovin qui produit
près de moitié de l'offre nationale de viande. L'élevage des petits
ruminants et des porcs s'est également développé. Ce type d'élevage reste
tributaire des techniques d'élevage et des conditions sanitaires, surtout
pour les porcins. La filière avicole a connu une expansion de l'ordre de
2,9% en moyenne. Les statistiques nationales du Cheptel sont controversées.
Selon la FAO, le cheptel avoisine 32 millions de têtes. Certaines sources
nationales (INS) font état de 24 Millions de têtes, ce qui nous semble sous
évalué. La filière avicole a